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Pourquoi les cours du brut devraient remonter prochainement

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  • Pourquoi les cours du brut devraient remonter prochainement

    (Agence Ecofin) - Antoine Izambard analyse, pour le magazine français Challenges, les éléments techniques et géopolitiques qui plaident en faveur d’une prochaine remontée significative des cours du brut.



    02327 challenges



    Corée du Nord, Arabie saoudite... Les 5 raisons qui peuvent faire exploser le prix du pétrole



    Les cours du baril de pétrole qui évoluent au-dessus de la barre symbolique des 50 dollars pourraient s'envoler dans les mois qui viennent à cause de plusieurs facteurs. Explications.

    La confiance est de retour sur les marchés pétroliers. Le prix du "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, évolue depuis mi-septembre au-dessus des 50 dollars soit son plus haut niveau depuis mai 2017. Dans le même temps, le Brent (référence de la mer du Nord) se situe au-dessus des 55 dollars, son record depuis avril dernier. Les cours qui se sont envolés en juillet, avant de redescendre en août, connaissent depuis un mois une hausse sensible. Ce rebond est-il durable? Voici cinq raisons qui tendent à penser que oui.


    1. La production américaine stagne

    Le redémarrage en début d'année des projets d'hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis ne semble avoir été qu'un trompe-l'œil. "La productivité des producteurs de pétrole de schiste aux États-Unis a augmenté en janvier et en février mais elle n'a plus progressé depuis, précise Benjamin Louvet, gérant matières premières chez OFI AM. Dans les faits, il y a eu beaucoup de forages mais peu de puits ont été remis en activité". Le shale (pétrole de schiste américain) qui a subi de plein fouet la baisse des cours a connu avec 2015 et 2016 deux années noires. Contrairement aux Saoudiens dont le baril est rentable à partir de 10 dollars, les producteurs de shale ne rentrent dans leur frais que lorsque le baril dépasse les 60 dollars selon les experts. Ainsi, même si l'activité a repris depuis janvier, les gains sont marginaux. Selon Bloomberg, sur les quarante derniers trimestres, une seule compagnie américaine de shale n'a pas perdu d'argent. Dans son dernier rapport, l'agence américaine de l'énergie a d'ailleurs pointé le déficit de productivité des puits de pétrole de schiste.

    Un avis partagé par l'Institut Français du Pétrole et des Energies Nouvelles qui publie ce jeudi une note de conjoncture. "Les analyses s'appuient sur trois faits pour étayer cette thèse: le niveau de productivité des puits qui connait un début de tassement, le ralentissement de l'activité de forage depuis juillet 2017, une relative stagnation de la production de pétrole. D'autres considérations sont mises en avant comme la hausse des coûts ou les goulots d'étranglement sur le transport du pétrole". Seule bonne nouvelle pour les pétroliers américains, la hausse des prix en 2018 et 2019 prévue par l'AIE et l'Opep, devrait leur donner un peu d'air et booster la production.



    Six graphiques publiés par l'Institut Français du Pétrole et des Energies Nouvelles


    2. Riyad et Moscou respectent à la lettre l'accord de Vienne...

    Cette remontée des cours s'explique également par un respect assez strict de l'accord de Vienne où le 30 novembre 2016 les pays membres de l'OPEP et ceux qui en sont extérieurs, comme la Russie, sont parvenus à un accord historique. Les treize membres du cartel et Moscou s'étaient entendus pour réduire leur production de 1,2 million de barils par jour du 1er janvier au 30 juin 2017. Une décision qui a rassuré les marchés et fait remonter le prix du baril. "Il y avait des doutes sur l'Arabie saoudite et la Russie mais ces deux pays respectent leurs engagements", affirme Benjamin Louvet. La stratégie baissière qu'a longtemps défendu Riyad pour contrer l'éclosion du pétrole de schiste aux États-Unis a en effet vécu. Le royaume wahhabite a été fortement affecté par la dégringolade des cours et n'entend donc plus se risquer à voir le baril plonger. C'est d'ailleurs dans ce but que le roi Salman effectue depuis ce jeudi 5 octobre une visite d'État à Moscou - la première jamais effectuée par un souverain saoudien - où il sera reçu en grande pompe par Vladimir Poutine. "La Russie a rempli ses obligations de limiter de 300.000 barils par jour sa production", s'est félicité à ce sujet Vladimir Poutine mercredi.


    3. ... qui devrait être prolongé

    Le roi Salman et le chef du Kremlin vont également discuter de la prolongation de l'accord de Vienne qui coure jusqu'en mars 2018. Interrogé à ce sujet, Vladimir Poutine a répondu mercredi "ne pas exclure" sa prolongation jusqu'à la fin 2018. Un avis partagé par Riyad qui milite depuis plusieurs mois pour cela. "Nous aspirons à poursuivre la coopération positive entre nos pays en vue de stabiliser les marchés pétroliers mondiaux", a assuré de son côté le roi Salmane, lors des pourparlers avec Vladimir Poutine. Au-delà des deux premiers exportateurs d'or noir de la planète, d'autres pays comme l'Algérie ou l'Irak se sont déclarés favorables à la prolongation de cet accord, Bagdad prônant notamment une extension de neuf mois. Le sujet sera dans tous les cas évoqué le 30 novembre, à Vienne, lors de la prochaine réunion semestrielle du cartel pétrolier, même si ses membres devraient observer le marché quelques mois encore avant de se prononcer.


    4. Un fort déficit des investissements pétroliers

    Les années 2018-2019-2020 sont actuellement scrutées attentivement par les analystes. Comment et par qui seront produits les futurs barils alors que les gisements pétroliers perdent 5% de leur potentiel tous les ans? "C'est une question centrale car les investissements pétroliers sont de plus en plus faibles, répond Benjamin Louvet. Pour maintenir la production à son niveau actuel, les pétroliers doivent investir 630 milliards de dollars par an selon l'AIE. Or en 2015, ils ont investi 450 milliards de dollars, moins de 400 en 2016 et pour 2017 on arrivera à 450 milliards de dollars. La production de pétrole va donc baisser en 2018 et le prix du baril pourrait très facilement remonter autour des 65-70 dollars fin 2018, début 2019 et se diriger vers les 80-90 dollars ensuite".

    Dans sa note de conjoncture publiée ce jeudi, l'Institut Français du Pétrole et des Energies Nouvelles pointe également cette faiblesse."D'ici 2018 à 2020, le recul des investissements pourrait commencer à peser sur l'accroissement de l'offre. Il deviendra difficile de compenser à la fois la progression de la demande (autour de +1,5 million de baril-jour par an) et le déclin naturel de la production des gisements historiques (de l'ordre de -2,5 millions de baril-jour par an)" observe l'Institut.


    5. Un regain de tensions au Moyen-Orient et en Corée du Nord

    Autre facteur qui peut conduire à une hausse des prix : les violences constantes - et croissantes - dans certaines régions de la planète, notamment au Moyen-Orient. "Le marché pétrolier est à nouveau confronté à des risques de dérive des prix, liés au contexte géopolitique, estime l'Institut Français du Pétrole et des Energies Nouvelles. Le référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien organisé le 25 septembre a été source d'inquiétude, entraînant des hausses de 3 à 5% des prix des différents pétroles en trois jours". L'escalade verbale entre Donald Trump et la Corée du Nord renforce encore plus ce climat incertain. "Le risque porte pour une grande part sur les perturbations potentielles des approvisionnements vers le Japon (4 millions de barils par jour) et la Corée du Sud (2,7 millions de barils par jour)" observe l'Institut Français du Pétrole et des Energies Nouvelles.


    Antoine Izambard , Challenge
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Des sanctions sur le petrole iranien, une guerre aux kurdes

    Voila ce qu'il faut pour oublier le stress

    Le bonheur des uns est dans le malheur des autres
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

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    • #3
      Tput va changer en mieux alors

      Nous pourrons alors, mon cher SOLAS, arrêter la planche à billets, arrêter les licences d'importation, réévaluer le Dinar et mieux appréhender et planifier l'avenir du Pays ????
      Dernière modification par Fouad, 14 octobre 2017, 10h00.
      Le Sage

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      • #4
        Au risque de mecontenter certains amis algeriens je dit que lapire des choses qui puisse arriver a l'Algerie est une remontee substentielle des prix du petrole

        Car les prix bas force les dirigeants a reformer le modele economique du pays et surtout que cela va permettre lemergence d'une nouvelle generation de dirigeants jeunes et plus efficaces
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          il y a autant d'éléments qui peuvent causer une chute de prix aussi...parmi lesquelles l'efficacité énergétique, les énergies vertes, le développement des méthodes d'extractions...etc

          le baril peut monter comme il peut descendre...personne ne peut prévoir ce que l'avenir nous réserve.

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          • #6
            personne ne peut prévoir ce que l'avenir nous réserve.
            A courte echeance peut etre, mais que pour la prochaine generation il i aura un surplus enorme de petrole c'est une certitude, et les prix ne pourront que degringoler
            Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

            La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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            • #7
              pihman
              Au risque de mecontenter certains amis algeriens je dit que lapire des choses qui puisse arriver a l'Algerie est une remontee substentielle des prix du petrole

              Car les prix bas force les dirigeants a reformer le modele economique du pays et surtout que cela va permettre lemergence d'une nouvelle generation de dirigeants jeunes et plus efficaces
              je suis désolée de confirmer tes propos, mais je suis bien d'accord avec toi,pihman , cette fois-çi !

              le baril au plus bas, est une vraie chance de tout réformer chez nous, en Algérie.

              Mais malgrè la baisse des prix du pétrole, ca ne semble pas trop changer les veilles habitudes de nos gouvernants.

              Redonner de la VRAIE valeur au mérite (
              qualité du travail, compétence, expérience, honneteté), sera notre seul et unique salut.
              Dernière modification par Pomaria, 14 octobre 2017, 20h38.
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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              • #8
                Au risque de mecontenter certains amis algeriens je dit que lapire des choses qui puisse arriver a l'Algerie est une remontee substentielle des prix du petrole

                Car les prix bas force les dirigeants a reformer le modele economique du pays et ...
                Les deux à la fois, c'est encore mieux !

                60 dollars sont en ligne de mire. Parfait.

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                • #9
                  salut les terriens

                  70 $ serait perfect pour rester vigilant et ne pas tomber dans la facilité et le gaspillage.


                  wech hal les ponts de notre belle capitale de l'est ?
                  .


                  Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                  Commentaire


                  • #10
                    C'est vous qui voyez
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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                    • #11
                      Salut Azouz

                      wech hal les ponts de notre belle capitale de l'est ?
                      Ils n'attendent que ta visite !!

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                      • #12
                        Le pétrole porté par les tensions en Irak
                        lundi 16 octobre 2017 21:03 Écrit par Cours du baril
                        Cours de clôture du pétrole WTI & Brent.

                        prix du petrole NYC/Cours de clôtureNYC/Cours de clôture: Le pétrole a terminé en hausse lundi après la prise de contrôle par les forces irakiennes du siège du gouvernorat de Kirkouk, une province riche en brut que se disputent Bagdad et la région autonome du Kurdistan.
                        une autre guerre en irak, c'est tout benef pour les pays petroliers
                        "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
                        Johann Wolfgang von Goethe

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