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Au Maroc, les manifestations de la soif secouent le sud du pays

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  • Au Maroc, les manifestations de la soif secouent le sud du pays

    Au Maroc, les manifestations de la soif secouent le sud du pays

    Publié le 13/10/2017 à 12H03

    Les médias marocains les appellent «les manifestations de la soif». La population du sud du pays réclame une alimentation régulière en eau potable. Une situation due à la sécheresse et à une mauvaise gestion. Les forces de l’ordre ont interpellé plusieurs manifestants, en particulier des jeunes.

    A Zagora, fin septembre, les femmes sont descendues dans la rue, des bidons vides à la main pour protester contre la pénurie d’eau. Des bidons qui rappellent aussi les dépenses qu'il faut consentir pour boire. La tension est vive dans cette ville de 30.000 habitants de la région du Drâa-Tafilalet, près de la frontière algérienne. L’eau est distribuée au compte-gouttes. Quelques heures par jour au mieux. Et encore, elle est saumâtre, imbuvable.

    Des quartiers sans eau
    Parmi les protestataires, rapporteTelquel,*se trouvaient les habitantes du quartier les «Widadiyate», quatre lotissements regroupant 450 familles. Construits il y a vingt ans, les logements ne sont toujours pas raccordés, ni à l’électricité ni à l’eau potable. On appelle l’endroit*«le quartier assoiffé».*La crise fait ressortir des situations qui illustrent l’incompétence des autorités.

    Les femmes ont pris la tête des manifestations pour réclamer l'accès à l'eau potable.*© Yassine Toumi/TELQUEL


    Comble de l’ironie, pour quelques litres d’eau par jour, les factures sont particulièrement… salées, selon les habitants.*«Je paie une facture de 300 dirhams mensuels, mais en même temps, je suis obligé d'acheter de l'eau à boire. C'est une double peine», explique un manifestant au journaliste. D’ailleurs, la population en veut aussi aux autorités locales, accusées de laxisme. Et*comme dans le Rif, les gens réclament*«liberté, dignité, justice sociale».*

    En fin de manifestation, des incidents ont éclaté entre jeunes et forces de l’ordre. 23 personnes ont été interpellées, douze mineurs ont été placés sous contrôle judiciaire.

    Une gestion archaïque

    La pénurie d’eau n’est pas accidentelle. Certes, ici, les pluies sont faibles et rares. Mais la ressource est inégalement partagée. L’agriculture pompe allègrement dans la nappe phréatique. Selon les chercheurs, la sécheresse ne touche pas que Zagora.«C'est le cas aussi pour le Moyen-Atlas, Rhamna, le Rif*(...), la raréfaction des pluies pousse à une surexploitation des nappes phréatiques dans tout le pays»,explique Abdelmalek Ihazrir à l’AFP.
    *
    Les pouvoirs publics commencent à s’inquiéter de ce mouvement de protestation. Après Al-Hoceima, au nord, ils ne voudraient pas voir partir un nouveau feu au Sud. Le roi Mohammed VI a ordonné la mise en place d’une commission. Histoire de calmer les esprits plus que de trouver une solution en quelques mois, comme on le lui demande.

    Par*Jacques Deveaux
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    La population du sud du pays réclame une alimentation régulière en eau potable
    C'est de leur droit. La secheresse ne peut pas etre combinée à la mauvaise gestion, sinon c'est la catastrophe.

    Meme en meme temps....
    La tension est vive dans cette ville de 30.000 habitants de la région du Drâa-Tafilalet, près de la frontière algérienne. L’eau est distribuée au compte-gouttes. Quelques heures par jour au mieux.
    Etant localisée pres de la frontiere algerienne... les habitants de cette region sauraient que la population entiere de ce pays frontalier, soit 40 millions, souffre le meme supplice. Meme dans leur capitale, Alger, l'eau n'est pas courante 24/7.

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    • #3
      HS

      On parle ici de quartiers entiers qui ne sont pas raccordés à l eau portable.

      Er pour ceux qui sont raccordés, 1heure d eau imbuvable par jour . Et 300dh de facture par mois
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Raccordés ou pas, le resultat est le meme : l'achat des bidons/citernes d'eau.
        Le meme schema qui se produit en toute normalité dans toutes les localités d'algerie.

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        • #5
          Restons sur le hirak de la soif si tu le veux bien.

          Quel consommateur accepte de payer 300dh par mois pour une heure d eau saumâtre par jour?

          Et quel être humain accepte d habiter dans une cité dans réseau d eau ni d électricité pendant 30 ans. Il s agit bien de cité er non des bidonvilles dont pullulent le maroc?
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            bledar,
            tu n'es pas marocain par hasard,
            vue ta véhémence pour le sujet,je dirais t'es plus marocain que les marocains,
            le problème de la sécheresse touche de plein fouet le maghreb,surtout le sud désertique,
            le défaut des infrastructures concernant le réseaux s'en ressent chaque fois que le manque d'eau se fait sentir et ces régions subissent des inondations ces derniers années,tout ça pour dire que las aléas climatiques bien que fréquents ne peuvent expliquer un manque d'approvisionnement adéquat en eau des habitants.
            le problème existe et il faut que les autorités s'y attèlent pour le régler,
            mais faut il tout le temps manifester pour ces nécessités?moi c'est la question que je me pose pour tout le maghreb.

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            • #7
              Envoyé par lahsenl
              le problème de la sécheresse touche de plein fouet le maghreb,surtout le sud désertique,
              Et pas seulement le sud désertique. Une ville côtière comme Annaba (640 000 habitants) souffre d'une pénurie d'eau depuis plusieurs semaines.

              Il faut se rendre à l'évidence, le Maghreb est l'une des régions les plus menacées par le stress hydrique. Il arrivera un jour ou plus aucune goutte ne coulera de nos robinets.

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              • #8
                Bfe


                On parle ici de quartiers entiers qui ne sont pas raccordés à l eau portable.

                Er pour ceux qui sont raccordés, 1heure d eau imbuvable par jour . Et 300dh de facture par mois
                on leur a mis des compteurs (magana) pour gonfler les consommations...

                au maroc ce secteur a été vendu au privé

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