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Trump, l’homme de 5000 milliards$

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  • Trump, l’homme de 5000 milliards$

    Cinq mille milliards de dollars. Voilà les gains que les investisseurs ont accumulés dans leurs portefeuilles avec la hausse de la Bourse américaine depuis l’élection de Donald Trump, le 8 novembre 2016.

    De tous les présidents américains, Donald Trump est sans doute celui qui soulève le plus de controverses autour de lui. Et probablement le plus mal aimé.

    Mais là où le flamboyant président américain est inattaquable par tous ses détracteurs, c’est au niveau de la performance des marchés boursiers. Est-ce grâce à lui ou pas, toujours est-il que Wall Street enregistre record après record depuis son élection.

    Alors que le S&P 500 de la Bourse de New York grimpe de près de 20 % depuis l’élection de Donald Trump, le Dow Jones présente une hausse de 25 %, et le NASDAQ de 27 %.

    6000 milliards en 11 mois

    Et comme d’habitude, toutes les grandes boursières ont emboîté le pas à Wall Street. Ce qui a généré, en dehors de la Bourse américaine, des gains exceptionnels dépassant les six mille milliards de dollars US durant la même période de 11 mois.

    La plupart des bourses présentent des hausses similaires aux indices américains, soit des hausses de 20 à 25 %.
    Mais il y a trois bourses qui affichent des performances nettement inférieures, soit la Bourse de Toronto (+ 7,5 %) ; la Bourse de Londres (+ 7,6 %) et Shanghaï (+ 10,6 %).

    Comme vous pouvez le constater, c’est la Bourse de Toronto qui présente la plus faible hausse au sein des grandes places boursières. En guise de consolation, il faut noter que Toronto avait affiché, en 2016, la meilleure performance du grand plateau boursier
    .
    La bulle à surveiller

    La grande question qui hante les investisseurs : la présente bulle boursière ne risque-t-elle pas de se corriger sévèrement sous peu ?

    Le stratège en chef de la Financière Banque Nationale, Stéphane Marion, et son collègue économiste, Matthieu Arseneau, ont noté que le principal indice de Wall Street, le S&P 500, en était rendu au début d’octobre à 318 jours sans correction de 5 % ou plus. Ce qui en faisait la quatrième plus longue période depuis 1960.

    Les trois autres plus longues périodes sont celles qui ont commencé en octobre 1992 (333 jours) ; en novembre 1963 (369 jours) ; et en décembre 1994 (369 jours).

    À la lumière de ce constat, convenons qu’on se retrouve actuellement dans une période de croissance boursière exceptionnelle. Bien entendu, les records sont faits pour être battus. Mais il n’en demeure pas moins que les probabilités d’une imminente correction de 5 % ou plus sont élevées. Théoriquement parlant, s’entend.

    Prudence

    En dépit de cela, les deux spécialistes de la Financière n’entrevoient pas de « repli grave ou prolongé ».

    Notons que la cible de 2500 points pour le S&P 500 qu’ils ont fixée pour la fin 2017 est déjà dépassée. Le baromètre américain se négocie présentement autour de 2550 points.

    La bonne nouvelle : les réductions du taux d’impôt des sociétés de 35 à 20 %, et la baisse d’impôt pour les particuliers que l’administration Trump propose devraient stimuler la croissance économique et générer une augmentation des bénéfices des entreprises américaines.

    Un conseil : prudence !

    le journal de Montréal
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