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Mauritanie, le sénateur Ould Ghadda privé de ses droits

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  • Mauritanie, le sénateur Ould Ghadda privé de ses droits

    Le dossier dit « des 13 sénateurs » qui a vu le pouvoir mauritanien mettre en examen de nombreux parlementaires est manifestement émaillé de violations flagrantes de la loi. C’est du moins ce qu’ont estimé les avocats du sénateur Mohamed Ould Ghadda qui apparait comme le chef de file de ces opposants. Voici la liste des griefs énoncés par les défenseurs de ce parlementaire:
    ” – Disparition forcée du 10 août au 18 août 2017
    – Garde à vue en dehors de tout cadre légal du 18 août au 1er septembre 2017
    – Soumission pendant la garde à vue aux mauvais traitements et à la torture en violation de la loi 2015-033 et des instruments internationaux dûment ratifiés par la Mauritanie
    – Présentation devant le Procureur de la République en dehors de l’horaire de vacation officiel
    – Engagement par le procureur des poursuites pénales à son encontre pour des faits liés à l’exercice de ses fonctions de sénateur, en violation de l’article 50 alinéa 1er de la constitution disposant littéralement : « Aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou des votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions ».
    – Audition en première comparution par le juge d’instruction jour de fête légale (fête l’Aïd El Kébir), de surcroît un vendredi
    – Placement en détention préventive sans aucun motif légal justifiant le recours à cette mesure extrême
    – Suspension de l’instruction pendant quarante jours alors qu’il est prescrit de l’entreprendre en toute diligence
    – Refus de communication à la défense de certains éléments du dossier servant pourtant de base à l’accusation
    – Le non examen depuis plus d’un mois par la chambre d’accusation de la demande pertinente de la défense tendant à obtenir l’abandon des poursuites sur la base de l’article 50 al 1er de la constitution, susvisé, et ce en dépit de la célérité requise pour l’examen de tels dossiers.
    Violences et humiliations
    Et le collectif de défense du sénateur Mohamed Ould Ghadda d’ajouter: “A l’occasion de son extraction de la prison pour être entendu par le juge d’instruction, notre client subit ouvertement, depuis deux jours, des actes de violence et d’humiliation dans la maison d’arrêt, au commissariat de police rattaché au palais de justice et même dans les coulisses du palais.
    Il a été menotté comme un vulgaire délinquant, contrairement aux autres détenus comparaissant devant le même juge. Face à ses protestations contre de tels agissements, il a été molesté violemment puis entraîné avec brutalité dans la cour de la prison et jusqu’au fourgon de police.
    Conduit au Palais de justice à 11 heures, il n’a pu comparaître devant le juge d’instruction qu’à 17 heures. Durant tout ce temps, il n’a pu évidemment ni se nourrir, ni se désaltérer.
    Informé de ces graves atteintes aux droits fondamentaux du prévenu, le juge d’instruction s’est limité à renvoyer la séance au lendemain à 10 heures.”












    Le procureur de la République de Nouakchott Ouest a décidé, le jeudi 31 août, de placer sous mandat de dépôt Mohamed Ould Ghadde (ex sénateur de Tevragh Zeïna), le jeune officier Mohamed Ould Mohamed M’Bareck et la sénatrice de Riad Maalouma Mint Meïdah, qui finalement n’a pas été emprisonnée. Des mandats d’arrète ont été lancés contre neuf autres sénateurs.
    Le sénateur Mohamed Ould Ghadde est pour sa part dans le collimateur du pouvoir depuis plusieurs mois. Il fait partie des élus qui ont rejeté la suppression du Sénat validée par le référendum très contesté du 5 août dernier. Il dirigeait aussi jusqu’au scrutin la commission d’enquête du Sénat sur les marchés publics.
    En guerre contre la presse indépendante
    Enfin, le procureur a décidé de placer sous contrôle judiciaire Ahmed Ould Cheikh, directeur de publication du Calame, Moussa Samba Sy directeur du Quotidien de Nouakchott, Mme Aminata Ba, directrice générale de Cridem, Mohamed ould Abdellahi dit Nahah et Samory Ould Bèye, secrétaires généraux de deux syndicats, la CGTM et de la CLTM.
    Des mandats d’arrêts ont été enfin lancés contre l’homme d’affaire Mohamed Ould Bouamatou, en exil au Maroc, son bras droit Mohamed Ould Debagg. Mohamed Bouamatou est un mécène connu de plusieurs titres de la presse mauritanienne. C’est aussi un cousin du chef de l’Etat qui est devenu un de ses constants opposants depuis plusieurs années.

    mondeafrique

  • #2
    et toujours ce journal de mondeafrique du "beau nicolas",
    ou du "nicolas beau" !

    celui qui ne dit que "du beau" du ROI mimi6 , car grassement payé !

    ha ha ha !

    Dernière modification par Pomaria, 15 octobre 2017, 21h21.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      envoyé par pomaria,
      ha ha ha !
      quand je vois ça comme réponse,je sais que le coup de dague a été bien porté,et la seule issue est un rire stupide et bête qui évite le trop plein de ridicule et de déshonneur.

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      • #4
        wow le le sénateur Ould Ghadda privé de ses droits ! et pourquoi ya si lascene? J'ai la réponse. Votre contribution sera qu'un plus car nous apprenons énormément de votre expérience.
        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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