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Algérie:« Une inflation à 4 chiffres n’est pas souhaitable mais n’est pas exclue », Ahmed Benbitour

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  • Algérie:« Une inflation à 4 chiffres n’est pas souhaitable mais n’est pas exclue », Ahmed Benbitour

    « Quand il y a eu des difficultés en Serbie, le kilo de pomme de terre est passé de 4000 Dinars et 17 milliards de dinars en un an. Quand je parle de quelque chose, c’est parce que j’ai une référence vivante », signale M. Benbitour.

    Ahmed Benbitour, qui a prévu récemment une évaporation des réserves de change à l’horizon 2020 et une inflation à trois chiffres, voire à quatre chiffres, persiste et signe. Alarmiste ? Il s’en défend. « Il faut dire que je ne souhaite pas voir se réaliser les prévisions que j’ai faites. Mais ces prévisions sont basées sur des analyses strictement scientifiques », a-t-il déclaré ce matin sur Radio M. « Mes analyses sont basées sur la chute des recettes. Et la chute des recettes est la conséquence de deux phénomènes. Le premier, c’est la baisse du volume des exportations. En 2006 et 2011, le volume des exportations a baissé de 25.6% à cause de la baisse de la production.

    Le Deuxième, c’est l’augmentation de la consommation locale de l’énergie », a-t-il affirmé. En effet, selon lui, « les réserves de change vont finir fin 2019 » alors que « pour régler le déficit qui en résultera, il faut soit réduire les importations de 50%, ce qui parait impossible dans la conjoncture actuelle d’autant que nous parlons de la relance de la production, soit augmenter les exportations, ce qui n’est pas non plus possible ».

    Quant à ses prévisions sur l’inflation à 4 chiffres, Ahmed Benbitour dit qu’elles sont fondées sur des analyses strictement scientifiques et que de telles scénarios ont déjà eu lieu dans des pays ayant vécu des situations similaires à celle dans laquelle se trouve l’Algérie aujourd’hui. « Quand il y a eu des difficultés en Serbie, le kilo de pomme de terre est passé de 4000 Dinars et 17 milliards de dinars en un an. Quand je parle de quelque chose, c’est parce que j’ai une référence vivante », a-t-il illustré.

    Fatal effondrement des réserves

    Ahmed Benbitour a, par ailleurs, indiqué que l’effondrement des réserves de change sera fatale, compte tenu de la situation structurelle actuelle de l’économie algérienne. « Les recettes d’exportations étaient en 2013 de 63.4 milliards de dollars et en 2016, elles sont de 27.6 milliards de dollars, soit une baisse d’au moins 57% ». Or, constate-t-on, cette baisse nette des exportations d’hydrocarbures, source principale de devise, n’a pas été accompagnée par une baisse notable des importations puisque 95% des calories que consomment les Algériens sont importées.

    « A côté de la baisse des exportations qui et de 57%, les importations ont baissé de 11% seulement », a-t-il ajouté en précisant que l’Algérie est arrivée à cette situation de crise « parce qu’il y a eu des phénomènes de dépense extraordinaires sans considération aucune».

    Rebond des prix du pétrole : une illusion
    S’agissant de la remontée des prix du pétrole, Ahmed Bebitour est plutôt pessimiste, contrairement à Mourad Preure qui estime, dans une déclaration faite, hier, sur Radio M qu’ « un rebond va intervenir vers 2020 et, éventuellement, avant ». « Il y a l’offre et il y a la demande. La demande est en baisse parce qu’il y a une politique rigoureuse en ce qui concerne la consommation de l’énergie d’origine fossile qu’on considère comme responsable du réchauffement climatique.

    Du côté de l’offre, il y a les Etats-Unis qui sont devenus officiellement exportateurs. Au sein de l’Opep, il y a beaucoup de producteurs qui sont passés de la politique des prix à la politique des parts de marché. Nous allons donc nous retrouver dans une situation structurelle d’augmentation de l’offre et de baisse de la demande. Par conséquent, on peut dire tout ce qu’on veut, mais les prix ne dépasseront pas 60 dollars », assure-t-il.

    maghrebemergent

  • #2
    Algérie:« Une inflation à 4 chiffres n’est pas souhaitable mais n’est pas exclue », Ahmed Benbitour
    Comme régler ce problème ? c'est fastoche ! Benbitour doit le savoir ! non ?

    car s'il y a manque de liquidité, il faut juste créer de plus grosses usines pour la fabrication locale ...

    .... des "billets de banques" biensur et inonder encore plus les caisses et les chkaras par du papier imprimé....

    et le tour est joué ! oeilfermé....
    Dernière modification par Pomaria, 18 octobre 2017, 10h59.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Les recettes d’exportations ... en 2016, elles sont de 27.6 milliards de dollars,
      Et 23,5 milliards de dollars sur les 8 premiers mois de 2017.

      Quant à l'inflation à ... scientifique gallek

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      • #4
        « Une inflation à 4 chiffres n’est pas souhaitable mais n’est pas exclue », Ahmed Benbitour

        Dernière modification par sergio, 18 octobre 2017, 17h03.

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        • #5
          Algérie:« Une inflation à 4 chiffres n’est pas souhaitable mais n’est pas exclue », Ahmed Benbitour
          Un tremblement de terre n'est pas souhaitable mais n'est pas exclu.
          Une sécheresse énorme n'est pas souhaitable mais pas exclu.
          une augmentation des exportations hors hydrocarbures est très souhaitable et n'est pas exclue du tout(voir le topic sur le ciment en attendant d'autres produit).
          Une prise de conscience sur une nouvelle gouvernance économique est très souhaitable et n'est pas exclue ect.....

          Arrêter de vous servir des previsions des économistes pour faire de la politique

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          • #6
            c'est vrai qu'il exagère en prévoyant l'évaporation des réserves de change fin 2019.en plus une inflation à 4 chiffres en Algérie c'est du n’importe quoi.
            ce que Monsieur Ben Bitour fait semblant de na pas le savoir c'est que les algériens (citoyens et consommateurs) ont bcp d'argent (chekkara) et qu'ils peuvent encore tenir des années.et puis pour les prix de pétrole il se trompe sans doute ou le fait exprès , tout le monde le saut que le manque d'investissement dans les nouveaux gisements de pétrole dans le monde va créer un problème au niveau de l'offre a partir de fin 2019.c est vrai qu in aura plus un baril a 120 dollars mais un baril a 70 dollars fin 2019 et un baril entre 70 et 80 en 2021 est plus qu'envisageable .

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            • #7
              :« Une inflation à 4 chiffres n’est pas souhaitable mais n’est pas exclue »
              il y aura certainement une inflation, son niveau dépendra du débit de la planche à billets.
              Je crains fort que le régime agonisant va vouloir acheter encore la paix et les clients et donc la planche va rouler très fort. et donc inflation forte.

              Allah youstour

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              • #8
                Un brin alarmiste sur ce coup, le Benbitour, d'autant qu'il est difficile de séparer l'économiste du politique chez lui, dans cette sortie. Mais si cela peut servir de déclic pour les décideurs actuels, pourquoi pas ? Le pays aura toujours besoin de ce genre de lanceurs d'alerte.
                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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