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L’Algérie est en situation de sécheresse : l’Algérien ne dispose que de 290 m3 d’eau par an

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  • L’Algérie est en situation de sécheresse : l’Algérien ne dispose que de 290 m3 d’eau par an


    Par:
    Hassane Saadoun

    L’Algérie vit actuellement une période de sécheresse. « Il faut différencier entre le stress hydrique et la sécheresse.
    La sécheresse est un manque d’eau pluviométrique ou de réserve, de surface ou souterraine, alors qu’un stress hydrique s’applique à quelque chose de vivant.
    Si on a une culture, par exemple la fin du cycle de la vigne, elle peut être en stress mais une culture qui n’existe pas ne peut pas être en stress. Par contre, la sécheresse, elle existe.
    Il y a un manque d’eau actuellement pour le début de la campagne agricole », a expliqué le Professeur Mouhouche de l’École supérieure d’agronomie d’Alger, ce mercredi sur les ondes de la Chaîne III.

    L’Algérie est un pays naturellement désertique et non pas aride ou semi-aride, selon l’intervenant qui a rappelé que le pays avait une très faible pluviométrie. « La moyenne annuelle de l’Algérie du point de vue de pluviométrie est de 89 mm et par principe un pays qui a moins de 100 mm en moyenne de pluie par an est considéré comme désertique ».
    « C’est la FAO qui le dit : L’Algérie est classée parmi les pays les plus pauvres en eau parce que nous n’avons que 11,5 milliards de mètres cubes d’eau renouvelables par an.
    Ce qui nous donne 290 ou 292 m3 par personne et par an d’eau renouvelable, alors que la moyenne mondiale est de 6000 m3.

    Ce qui veut dire que l’Algérien n’a que 3,5% de la moyenne mondiale », a détaillé le Professeur Mouhouche.
    La situation est aggravée par les pratiques quotidiennes comme le gaspillage de l’eau par les ménages, sa mauvaise utilisation mais aussi le prix auquel elle est cédée au consommateur.

    Selon le Professeur Mouhouche, « notre problème de manque d’eau n’a pas commencé avec les changements climatiques.
    Il a toujours existé et il existera toujours ».

  • #2
    le maroc n'est pas mieux loti

    LE MAROC MENACÉ PAR UNE FAILLITE DE SES RESSOURCES EN EAU
    le360
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

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    • #3
      Raco, Bonjour !

      Sécheresse, vous dites ?

      Faisons un petit calcul :

      Quantité annuelle disponible : QDA = 290000 litres (1 mètre cube = 1000 litres)

      Quantité mensuelle disponible : QDM = QDA / 12 = 290000/12 = 24167 litres

      Quantité quotidienne disponible : QDJ = QDM/30 = 24167/30 = 805 litres

      Le niveau de vie correct du citoyen algérien actuel exige une consommation quotidienne de 200 litres / jour, donc:

      Consommation quotidienne : QCJ = 200 litres

      Quantité restante disponible : QDJ - CQJ = 605 litres
      Dernière modification par HBOUM, 20 octobre 2017, 11h22.

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      • #4
        Salut Hboum,

        Il faut prendre en compte les besoins de l'agriculture et les besoins de renouvellement des reserves hydriques....il est connu tout le Maghreb vie des sechessresses rucurentes et un deficit des ressources en eau depuis tres longtemps deja.

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        • #5
          HBOUM @

          Ton explication est juste,d'autant q'un bébé algérien n'as pas besoin de 200 litres par jour.

          Hichamkech @

          L'Algérie est un pays où l'agriculture n'est pas une priorité.
          Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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          • #6
            L'Algérie est un pays où l'agriculture n'est pas une priorité.
            Ah bon! ce n'est pas ce que dit le ministre de l'agriculture..

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            • #7
              On les appelle les « manifestations de la soif »*: dans le sud du Maroc, des habitants protestent régulièrement contre les coupures d’eau récurrentes. A Rabat, la question a été érigée en priorité et le roi s’est lui-même inquiété de la «*sécurité hydrique*» du pays.

              «*Vivre sans eau est un enfer*!*», souffle Atmane Rizkou, président de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) à Zagora, la principale ville du sud marocain frappée par cette «*crise de l’eau*». «*La situation est critique, c’est une souffrance quotidienne pour les habitants*», s’indigne également Jamal Akchbabe, président de l’Association des amis de l’environnement de Zagora, joint par téléphone.

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