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PARIS – Un chômeur a creusé lui-même la tombe de son père, faute d’argent pour honorer la facture des pompes funèbres.
Cette scène s’est passée samedi dans un des cimetières de Laon, en Picardie. «Il pleuvait, on était à quatre à creuser avec moi, mon cousin et deux copains», a raconté Hervé Féton à la chaîne d’infos LCI. Face à des problèmes financiers et ne pouvant compter sur l’aide de sa mère décédée il y a trois ans, Hervé, un plombier de 22 ans au chômage, a accepté la proposition de l’entreprise de pompes funèbres: réduire le coût de l’enterrement de 2000 fr. à 1300 fr. en creusant la tombe lui-même. «Cela ne m’amuse pas. C’était un moyen pour facturer la prestation au minimum. Je ne l’ai pas obligé», a expliqué Robert Sautier, des pompes funèbres qui ont organisé la cérémonie. «J’ai énormément d’impayés, a-t-il précisé. C’est de plus en plus souvent qu’il y a des gens qui sont embêtés. Ils sont au RMI, et, quand ils ont un deuil, ils n’ont pas de sous pour faire face.» Révélée lundi dans le quotidien régional L’Union, l’histoire a provoqué un mouvement de solidarité. Hervé a reçu 1000 euros pour parer aux dépenses les plus urgentes. Un employeur l’a aussi contacté en vue d’un entretien.
(gco avec les agences)
PARIS – Un chômeur a creusé lui-même la tombe de son père, faute d’argent pour honorer la facture des pompes funèbres.
Cette scène s’est passée samedi dans un des cimetières de Laon, en Picardie. «Il pleuvait, on était à quatre à creuser avec moi, mon cousin et deux copains», a raconté Hervé Féton à la chaîne d’infos LCI. Face à des problèmes financiers et ne pouvant compter sur l’aide de sa mère décédée il y a trois ans, Hervé, un plombier de 22 ans au chômage, a accepté la proposition de l’entreprise de pompes funèbres: réduire le coût de l’enterrement de 2000 fr. à 1300 fr. en creusant la tombe lui-même. «Cela ne m’amuse pas. C’était un moyen pour facturer la prestation au minimum. Je ne l’ai pas obligé», a expliqué Robert Sautier, des pompes funèbres qui ont organisé la cérémonie. «J’ai énormément d’impayés, a-t-il précisé. C’est de plus en plus souvent qu’il y a des gens qui sont embêtés. Ils sont au RMI, et, quand ils ont un deuil, ils n’ont pas de sous pour faire face.» Révélée lundi dans le quotidien régional L’Union, l’histoire a provoqué un mouvement de solidarité. Hervé a reçu 1000 euros pour parer aux dépenses les plus urgentes. Un employeur l’a aussi contacté en vue d’un entretien.
(gco avec les agences)
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