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« L’Etat algérien va se désengager de la sphère économique dans 10 ans », selon Ouyahia (visionnaire)

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  • « L’Etat algérien va se désengager de la sphère économique dans 10 ans », selon Ouyahia (visionnaire)

    Ouyahia réaffirme solennellement son engagement libéral. Appelant les entreprises à s’inscrire dans des logiques marchandes, il a affirmé que « dans dix ans, l’Etat algérien va se désengager complètement de la sphère économique et se contenter de son rôle de régulateur ». Poussant sa logique plus loin, il a appelé les entreprises à se constituer en lobbies pour peser sur la décision économique dans le pays pour peu qu’elles servent les intérêts de l’économique nationale ». Même la communauté algérienne à l’étranger est appelée par le Premier ministre à s’organiser pour participer activement au développement économique du pays.

    Concernant le recours à la planche à billets, Ahmed Ouyahia ne compte pas changer de discours. Selon lui, en optant pour cette démarche, « le Gouvernement à évité un arrêt cardiaque au pays ». « Le recours au financement non-conventionnel n’est pas un choix. C’est une nécessité», a-t-il affirmé en précisant que cette solution va permettre à « l’Etat de régler ses dettes vis-à-vis des entreprises publiques et privées ». Car, a-t-il ajouté, « on ne peut pas vivre au gré des fluctuations du marché des hydrocarbures d’autant plus que, dans environ cinq ans, les gaz et pétrole de schistes américains vont inonder le marché».

    Evoquant les restrictions aux importations, M. Ouyahia a dit que les partenaires économiques de l’Algérie n’y voient pas d’inconvénients. « Nous avons mis des barrières tarifaires et non tarifaires pour réduire les importations. Nos partenaires ne sont pas contre dès lors qu’ils sont investisseurs en Algérie », a-t-il affirmé pour expliquer, entre autres, la mise en place des licences d’importations. « Nous allons continuer à réduire les importations pour préserver les réserves de change. C’est une question de souveraineté, a-t-il assuré.

    maghrebemergent
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

  • #2
    selon le visionnaire
    « L’Etat algérien va se désengager de la sphère économique dans 10 ans »

    et puis

    Car, a-t-il ajouté, « on ne peut pas vivre au gré des fluctuations du marché des hydrocarbures d’autant plus que, dans environ cinq ans, les gaz et pétrole de schistes américains vont inonder le marché

    doit on s'attendre à une vente massive des bijous de l'etat à l'horizon 2023?
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

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    • #3
      Chiche

      Sbâh el-kheïr !! Ca aurait du être entamé il y'a 20 ans déjà !

      Il n'est plus normal que l'Etat soit partie et juge au sein de l'économie nationale, qu'il soit proprio de compagnies d'assurances et juge du secteur des assurances, qu'il soit propriétaire de banques et en même temps régulateur du secteur bancaire, qu'il possède des hôtels, des stations de service, des boutiques et je ne sais quoi encore !

      Personnellement, je suis pour une libéralisation totale et générale de l'économie, de tous les secteurs.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Le problème de l'Algérie et qu'on essaie d'installer les dernières phases des pays developpés sans passer par toutes les étapes qu'ils ont traversées. On exige par exemple des commerçants d'avoir des terminaux de paiement alors qu'on possède un système bancaire archaique. Les choses doivent se réaliser d'elles-mêmes et non pas par des decrets administratifs.
        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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        • #5
          suis tout à fait d'accord sur le pricipe de liberalisation mais le timing peut poser problème.

          qui est capable de remplacer l'etat omnipresent?

          sinon j'ai un doute quand à la sincerité de ouyahia l'ultra liberal en 2017,c'etait pas lui le pere du 51/49?
          "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
          Johann Wolfgang von Goethe

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          • #6
            Ouvertures politique et économique vont de pair

            Les économistes soutiennent que l’ouverture (libéralisation économique) est le facteur stimulant de la croissance, ils affirment qu’il existe un lien positif entre le niveau d’ouverture et la croissance. En politique il n’est pas faux d’affirmer que les libertés sont la source de l’émancipation sociale.
            Hélas, les dirigeants de ce pays vont à contre sens même de la logique, ils tentent de ruser avec l’histoire et continuent de museler toutes les énergies citoyennes. Ils pensent qu’ils sont capables de stopper toutes ces velléités créatives. [Karim Tabbou]
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              En réponse à une question sur le rôle de la Bourse d' Alger dans le financement de l'économie, M. Ouyahia a avancé qu'il est "hors de question que l'Etat ouvre le capital des banques et des sociétés publiques juteuses par le biais de la bourse".

              Intervenant à l’ouverture de la 3ème édition de l’université du Forum des chefs d’entreprises (FCE), le Premier ministre a également détaillé les types d'initiatives et de contributions qu’attend le gouvernement des opérateurs économiques pour la relance de l’économie nationale.S’agissant des actions prévues, M. Ouyahia a cité la relance de l’investissement public à travers un budget d’équipement de plus de 4.000 milliards DA en 2018, en hausse de 1.000 milliards DA comparativement à 2017.

              Ces dépenses publiques comporteront, entre autres, plus de 250 milliards DA destinés directement au développement local, ainsi que plus de 260 milliards DA destinés à la bonification des taux d’intérêts, a-t-il avancé.

              Le gouvernement compte aussi remettre en activité le Programme de soutien à l’agriculture décidé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en 2009, mais qui a été contrarié par la crise financière, a relevé M. Ouyahia.

              Le Premier ministre a également souligné que l’allègement, au niveau des banques, du poids des créances détenues sur l’Etat par des organismes économiques (Sonatrach, Sonelgaz...), ainsi que du poids du financement du logement promotionnel, permettra de rendre disponibles, de nouveau, des "montants très importants de liquidités" pour les crédits bancaires à l’investissement.

              Il a considéré que la réactivation du Fonds national de l’investissement (FNI) pour accompagner les investissements majeurs, et le maintien de l’ensemble des mesures de soutien à l’investissement et de bonification des crédits bancaires à l’investissement, étaient aussi prévus.

              Par ailleurs, il a fait part d'une mesure permettant la réalisation, dans un délai maximum d’une (1) année, de 50 nouvelles zones industrielles sous la responsabilité directe des walis auprès desquels l’opération a été décentralisée.

              Le gouvernement prévoit, en outre, une décentralisation accrue, au niveau des wilayas, de tous les actes et procédures liés aux investissements, qu’il s’agisse des démarches au niveau des Guichets uniques locaux ou de l’accès au foncier industriel.

              M. Ouyahia a aussi insisté sur le rétablissement de la priorité à la production nationale dans le cadre de la commande publique, conformément au code des marchés publics en vigueur, ainsi que le recours aux appels d’offres nationaux pour toute réalisation publique.
              Le recours aux entreprises étrangères "deviendra ainsi l’exception", a-t-il insisté.

              Selon le Premier Ministre, le gouvernement compte aussi mettre en place des mesures de sauvegarde du marché national pour réduire le volume des importations pour permettre à la production nationale et à l’entreprise algérienne de se réapproprier le marché local.

              Cependant, a-t-il soutenu, parallèlement à ces mesures, le gouvernement attend, en contrepartie, des contributions et initiatives de la part des entreprises et des organisations patronales.

              Dans ce sens, il a demandé leur aide afin de bien connaître la production nationale pour savoir avec exactitude les domaines dans lesquels elle couvre la demande locale.

              Il les a aussi appelés à travailler en collaboration avec les administrations, notamment locales, pour l’établissement d’une carte économique du pays, wilaya par wilaya, afin d’identifier les opportunités d’investissements existantes ainsi que les créneaux d'investissements réellement saturés.

              Les opérateurs économiques sont également appelés à contribuer à la réalisation ou à la réhabilitation ainsi qu’à la gestion des zones industrielles que les pouvoirs publics sont prêts à mettre sous l’autorité des opérateurs qui y travaillent pour peu que ces derniers s’organisent à cette fin, a souligné M. Ouyahia.

              Il a également appelé les opérateurs économiques à investir dans le développement de chaînes de distributions locales de la production nationale manufacturée et agricole.

              C’est par ces méthodes modernes que "le marché sera mieux régulé" et que le producteur, y compris l’agriculteur, "pourra travailler avec de la visibilité pour ses débouchés", explique-t-il.

              M. Ouyahia a aussi invité les opérateurs à investir dans les différents créneaux de la chaîne d’exportation de la production nationale: "Nous devons avoir demain des entreprises de prospection des marchés extérieurs, de packaging, d’affrètement, de transport de fret et même des entreprises privées de transport aérien ou maritime de fret", a-t-il souhaité.

              Les opérateurs, a-t-il poursuivi, doivent aussi participer à la formation de la main d’œuvre qualifiée par l’octroi de stages aux élèves des centres publics de formation, et par la création d’écoles privées des métiers selon les besoins des opérateurs.

              Ils doivent aussi contribuer à la Recherche/Développement en entreprise pour améliorer la qualité de leurs produits et de leurs prestations de sorte à aller à la conquête de marchés extérieurs, a-t-il ajouté.

              Placée sous le slogan "l’Entreprise c’est maintenant", l’Université du FCE se poursuivra jusqu’à vendredi et abordera des panels thématiques relatifs au partenariat public-privé, le financement alternatif et la fiscalité, le climat des affaires et l’investissement, la sécurité alimentaire et l’agro-industrie, le Code du travail et l’employabilité.
              Dernière modification par MEC213, 19 octobre 2017, 16h28.

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              • #8
                En réponse à une question sur le rôle de la Bourse d' Alger dans le financement de l'économie, M. Ouyahia a avancé qu'il est "hors de question que l'Etat ouvre le capital des banques et des sociétés publiques juteuses par le biais de la bourse".
                et les pas juteuses qui en voudrait?

                ça sent le dinar symbolique
                "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
                Johann Wolfgang von Goethe

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                • #9
                  c'est la meilleur décision que l'Algérie peut prendre, éloigner les caporaux bac moins 10 des affaires économiques du pays.

                  Commentaire


                  • #10
                    Que ce monsieur arrete de nouss prendre pour des c......s

                    Bien sur que c'est une très bonne decision et comme l'a bien indiqué Harrachi78,on est en retard de 20 ans.
                    Ce que je reproche a ce monsieur c'est le manque de courage dans les reformes qui meme a la réussite de cette libéralisation;
                    Une fiscalité attrayante.
                    Un système bancaire digne de ce nom.
                    Et surtout une justice indépendante et une presse libre.
                    Qu'il commence par ces reformes et les investissement commenceront a venir en Algérie sans problèmes.
                    N'est pas Teng Siao Ping qui veut.Et surtout le peuple algerien n'est pas le peuple chinois.

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                    • #11
                      me fait rigoler,ce clown !
                      Plus que Sellal !

                      Il me fait penser à Krikech pour ceux qui ont connu héhéhé

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                      • #12
                        Oh là, feu Krikech ne va pas aimer d'être comparé à lui.
                        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                        • #13
                          J'ai suivi hier son laïus à l'Université du FCE. Après avoir sacrifié à la basmalah en arabe (clin d'oeil à qui vous savez), il a immédiatement enchaîné en français. Stupeur sur les réseaux sociaux, car nos jeunes, allaités aux "thawabit" et au dogme de la langue nationale (actuellement deux), n'ont jamais été instruits sur le fait que le secteur de l'économie a toujours fonctionné ainsi, c'est à dire sur la langue du "mousta3mir". C'est d'ailleurs même sur cette base que s'est fait le partage symbolique du pouvoir en 62 : l'arabe pour la religion, l'éducation, la justice, etc, et le français pour l'économie. Mais bon, c'est un autre débat.


                          ***************************

                          Le discours d'Ouyahia.





                          Le débat avec les patrons, pour ceux qui auraient un peu de temps.

                          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

                          Commentaire


                          • #14
                            La vraie annonce qui a fait peu de bruit ,c'est quand il a annoncé que le pays va confier l'exploitation du gaz de schiste aux américains
                            C'est sans doute pour ça qu'il y a de l'eau dans le gaz avec Paris

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                            • #15
                              « L’Etat algérien va se désengager de la sphère économique dans 10 ans », selon Ouyahia (visionnaire)
                              L'Algérie prend un tournant libéral qui n'a pas été fait depuis les événement malheureux de 1988 et depuis la Chute du mur de Berlin, cela va se faire dans la douleur.

                              Surtout qu'il n'y a pas d'autre choix avec la chute des cours du pétrole.

                              Car l'Ogre de la mondialisation ne veut plus attendre.
                              Dernière modification par zek, 20 octobre 2017, 09h01.
                              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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