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Syrie: Un Ministre saoudien à Raqqa en compagnie de l’émissaire américain)

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  • Syrie: Un Ministre saoudien à Raqqa en compagnie de l’émissaire américain)

    Un Ministre saoudien à Raqqa avec le Conseil Civil

    Un ministre saoudien, ancien ambassadeur en Irak, se rend en visite dans les zones contrôlées par les Forces Démocratiques Syriennes et rencontre le Conseil Civil de Raqqa
    Le 17 octobre, l’envoyé spécial de Trump auprès de la coalition américaine, Brett McGurk, s’est rendu en visite dans la ville d’Ayn Issa, dans l’arrière-pays au nord de raqqa, auprès des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), entraînant avec lui le Ministre d’Etat saoudien des Affaires du Golfe Arabe, Thamer al-Sabhan, selon des sources pro-turques de l’opposition syrienne.

    Al-Sabhan est l’ancien Ambassadeur saoudien en Irak.
    Selon ces sources, McGurk et al-Sabhan ont rencontré le Conseil Civil de Raqqa mis sur pied par les FDS et les YPG kurdes, afin de discuter des conditions de la reconstructionde la ville de Raqqa. Ces sources ajoutent qu’al-Sabhana rencontré de nombreux dirigeants des tribus arabes syriennes de la région de Raqqa. C’était la première fois qu’un responsable saoudien se rend en visite dans les zones détenues parles Forces Démocratiques dominées par les Kurdes de Rojava, mais surtout qu’il s’affiche publiquement auprès des responsables des forces démocratiques (c’est-à-dire non-liées au régime Assad) Syriennes, sous l’égide des Américains.

    Selon les propos tant de la porte-parole de la Maison Blanche que de McGurk lui-même (rapportées par les sources des FDS), il n’est pas prévu, à ce stade, que le régime syrien d’Assad, qui a plutôt mis des bâtons dans les roues à la reconquête de Raqqa que facilité le travail des FDS, remette les pieds dans la ville reconquise avant longtemps.

    L’objectif véritable de cette visite, va certainement au-delà des simples encouragements à reconstruire la ville de Raqqa. Les Etats-Unis pourraient pousser l’Arabie Saoudite à devenir un co-sponsor des FDS et des tribus sunnites locales, alliées, jusqu’à présent, aux Kurdes.

    Alors que l’Arabie Saoudite et les FDS partagent certains buts en Syrie, ils divergent dans beaucoup de domaines. Par exemple, les FDS, à un stade antérieur, n’ont pas été invitées par l’Arabie Saoudite, aux rencontres de l’opposition syrienne à Riyad, le 21 août dernier. Et de leur côté, de nombreux dirigeants des FDS ont fait porter le blâme de la radicalisation compatible avec Daesh et l’HTS anciennement Al-Nusra, à l’opposition syrienne parrainée par l’Arabie Saoudite, mais aussi la Turquie, en de nombreuses occasions.

    De ce fait, les Etats-Unis devront fournir de gros efforts pour convaincre l’Arabie Saoudite de devenir un partisan et pilier des FDS, alors que l’Amérique pourrait chercher à réduiire son soutien direct à cette armée arabo-kurde qu’elle a appuyée, après la défaite totale de Daesh.

    Dans un nouveau développement en lien avec ces questions, la porte-parole du Département d’Etat américain Heather Nauert a déclaré, lors d’un débriefing, le 18 Octobre que les Etats-Unis vont « prendre la tête » de l’effort pour nettoyer les décombres et restaurer les services élémentaires de Raqqa, selon l’agence Reuters.

    “Les Etats-Unis et nos alliés ont ensemble préparé les prochaines étapes et nous continuerons à travailler avec nos partenaires afin de fournir l’assistance humanitaire à ceux qui en ont besoin et à soutenir les efforts de stabilisation à Raqqa et dans d’autres zones libérées,” a déclaré Nauert.

    Les experts pensent, depuis longtemps, que gouverner la ville arabe de Raqqa constituerait un réel défi pour les FDS dominées par les Kurdes, même avec l’appui américain, sachant que plus de 60.000 Kurdes de Raqqa ont fui la ville à l’arrivée de Daesh en 2015. Les sources pro-Assad espèrent que les Kurdes feront l’erreur d’imposer leur langue aux populations arabes, devant culturellement plutôt une « force d’occupation » qu’un pouvoir fédéraliste favorisant la cohabitation, et sachant aussi qu’ici comme au Kurdistan irakien, les régime des Assad et de Saddam ont, durant des décennies, encouragé l’épuration ethnique au profit des sunnites, semant les germes de la haine sectaire entre les groupes ethniques.

    Comme toujours, en matière de participation financière saoudienne, il convient de « déminer » le terrain » politico-idéologique, en même temps que les bombes anti-personnelles camouflées dans les gravats par Daesh. A savoir, qu’il faut s’appuyer sur la jeune branche la plus réformiste du pouvoir, tout en se défiant en permanence des vieilles bardes wahhabites toujours profondément implantées dans le corps malade de la Maison des Saouds et qui font partie des racines de la crise islamiste au Moyen-Orient. D’autre part, les Saoudiens ont grand besoin de l’appui d’hommes aguerris et résistants pour protéger la zone tampon avec l’Irak iranisé, comme on vient de le voir au Kurdistan irakien, pendant le coup militaire de Kirkouk…

    De leurs côtés, les pouvoir turc et/ou syrien paient un mouvement radical sunnite récemment formé, le mouvement Qeyam à poursuivre ses attaques en traître derrière les lignes des unités kurdes à travers les zones détenues par leurs troupes. Ce groupe de fanatiques anti-kurdes a diffusé une nouvelle vidéo prétendant qu’un autre membre des YPG (Unités de protection du peuple kurde a été tué par ses membres circulant en moto et à l’affût de cibles isolées (méthode tout-à-fait dans l’esprit du M.I.T turc d’Ismail Hakki Musa, le remplaçant francophone -diplômé et Docteur de l’Université de Nancy en 2008, en poste depuis 2015, d’Hakan Fidan).

    Jforum (le portail juif francophone )
    (Marc Brzustowski, avec agences)
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    Raqqa sous l’emprise des Américains, des Français, et des Saoudiens : « Le pouvoir n’y mettra plus les pieds »


    A peine reprise des mains de Daech, la province syrienne de Raqqa semble tomber sous l’emprise des Américains et des Saoudiens. Le pouvoir syrien se voit d’ores et déjà interdit d’y accéder.

    Lors d’une rencontre au sein du conseil civil de Raqqa dans la ville Aïn Issa, Brett McGurk, l’émissaire américain auprès de la coalition internationale dirigée par les États-Unis aurait déclaré : « beaucoup pensent que le régime a encore un pied à terre ici dans le nord syrien. Jamais plus le régime syrien ne mettra pied à Raqqa », selon le site officiel des Forces démocratiques syriennes.
    Cette citation n’a pas été rapportée par d’autres médias.
    S’il s’avère qu’il les a bien lancés, les propos de M. McGurk attestent que les États-Unis vont toujours utiliser les FDS pour leurs propres objectifs politiques en Syrie. La déclaration indique également que les Etats-Unis peuvent être prêts à les soutenir en cas d’affrontement contre le gouvernement de Damas après la défaite de Daech.


    Et le saoudien aussi
    Le responsable américain était en compagnie du ministre d’Etat saoudien pour les Affaires du Golfe, Thamer al-Sabhane, lequel avait été l’ambassadeur d’Arabie en Irak.
    La présence de ce dernier dans la province syrienne a été confirmée par le quotidien saoudien Oukaz.
    Selon lequel M. Sabhane voulait « s’enquérir sur la situation sécuritaire et économique » et pourrait participer à l’annonce officielle de la libération de la ville de Raqqa de Daech, prévue les jours prochains.
    Citant des sources de la Coalition internationale, Oukaz a révélé que Riyad et Washington s’étaient entretenus sur la reconstruction de cette ville, presque entièrement détruite.

    « La visite du ministre saoudien an compagnie de l’émissaire du président américain à Raqqa vise à adresser une message clair sur le changement de la position saoudienne concernant les événements en Syrie, où elle cherche manifestement à y consolider des zones d’influence. Et c’est aussi un message adressé à la Turquie sur un changement des relations saoudo-turques », a expliqué un ancien membre de la Coalition national syrienne, Hussein Al-Bsis, cité par le site en ligne du journal al-Quds al-Arabi.
    Sachant que la position du Haut-comité pour les négociations, instance de l’opposition syrienne parrainée par Riyad avait auparavant indiqué que le projet des FDS n’était pas national.
    Formé principalement des éléments kurdes des Unités de protection du peuple kurde, les YPG, les FDS ont vu ces derniers mois leurs rangs gonflés par des éléments arabes appartenant à la branche militaire du parti Tayyar al-Gad (Courant de demain).

    Celui-ci est commandé par l’opposant syrien pro saoudien Ahmad al-Jarba.
    Selon un autre opposant syrien, Samer al-Khalyawi, le changement de la position saoudienne est du à son entière dépendance aux Etats-Unis. « Tout ce que Washington décide, l’Arabie l’exécute sans réserve et sans objection, afin d’obtenir la satisfaction des Américains », a-t-il défendu.
    Interrogé par al-Quds al-Arabi, le chercheur kurde Zeid Safouk estime que la collaboration entre Washington et Riyad est très étroite, « l’un étant la force de frappe, l’autre la force financière », d’après ses termes.
    Selon lui, l’Arabie garantira la reconstruction de Raqqa et supervisera la coordination entre l’opposition qu’elle parraine et les forces kurdes. Relevant que les pays soutenant l’opposition syrienne, en l’occurrence la Turquie et l’Arabie se sont chacun emparé d’une portion géographique pour eux.

    Véhiculant un discours qui diabolise l’Iran, M. Safouk a dit s’attendre à ce que les Américains construisent dans le nord syrien une base, avec l’argent saoudien.


    Et la France aussi
    Quoiqu’aucune personnalité française n’était en compagnie des deux responsables américain et saoudien, mais la France n’a pas tardé à afficher sa position le statut de Raqqa après en avoir délogé Daech, . Elle a été encore bien plus insolente.

    « Une fois que la ville de Raqqa sera reprise aux terroristes de Daech, la mise sur pied d’un État à Raqqa sera l’une des priorités de la France », a affirmé la porte-parole du Quai d’Orsay, Agnès Romatet-Espagne.

    Quant à la modalité de la gestion de Raqqa et à l’éventuelles aide de la France à cette ville, y compris des soutiens financiers pour reconstruire ses infrastructures à long ou à court terme, elle a déclaré : « Dans le processus de rétablissement de la stabilité à Raqqa, il est indispensable de créer un État légitime et efficace pour gérer la ville. La France est en train de le débattre sérieusement avec ses alliés au sein de la coalition internationale anti-Daech, et cela est l’une des priorités de Paris. »
    Source: Divers (almanar)
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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    • #3
      Je suppose qu'il s'est rendu dans cette ville pour se recueillir sur les cadavres des terroristes qu'ils ont envoyé dans ce pays. Mais quelle honte qu'un officiel saoudien se rend en Syrie après avoir contribué grandement au massacre de ce pays !
      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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      • #4
        Et que fait la Russie???

        Pourquoi ne valorise t elle pas ces milices armées puisque le seul pouvoir légitime est celui de l'armée arabe Syrienne ......
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          Et que fait la Russie???
          Tu souhaite peut-être un clash direct avec les Ricains ? Je suppose que tu es bien placé pour savoir que chacun avance ses pièces dans ce jeu d'échec dont l'arène est cette partie du monde. Quand on est en retard d'un coup, on essaie de se rattrapper sans faire du tintamarre.
          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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          • #6
            Tu souhaite peut-être un clash direct avec les Ricains ? Je suppose que tu es bien placé pour savoir que chacun avance ses pièces dans ce jeu d'échec dont l'arène est cette partie du monde. Quand on est en retard d'un coup, on essaie de se rattrapper sans faire du tintamarre.
            Ou on sacrifie un pion ........ ou même un fou.
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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