Le président russe Vladimir Poutine a qualifié jeudi la crise catalane d'« affaire intérieure » à l'Espagne tout en s'en prenant à la politique de « deux poids, deux mesures » des Européens face aux velléités d'indépendance des peuples.
Vladimir Poutine reproche aux pays européens leur position vis-à-vis de la Catalogne. Le président russe a rappelé ce jeudi sa position de neutralité vis-à-vis de la province espagnole : « il s’agit d’une affaire intérieure à l’Espagne » a-t-il dit en marge d’un forum organisé à Sotchi. Mais il s’est étonné des prises de position des pays européens, dénonçant « le deux poids deux mesures » de l’Europe quand il s’agit de soutenir l’indépendance d’un pays.
« Dans le cas de la Catalogne, l’Union européenne et un certain nombre de pays ont condamné sans réserve les partisans de l’indépendance. Pourtant, lors de l’indépendance du Kosovo, ces mêmes pays avaient décidé de soutenir sans condition cette indépendance, afin de plaire à leur grand frère américain – et cette décision a créé un précédent dans d’autres régions d’Europe et du monde ! Par contre, quand la Crimée a choisi son indépendance par référendum, puis son rattachement à la Russie, là ça ne leur a pas plu... On dirait qu'aux yeux de certains de nos partenaires, il y a des partisans "légitimes" de l'indépendance et de la liberté, et il y a les "séparatistes" qui ne sont pas autorisés à se défendre, même via des mécanismes démocratiques. Ce genre de "deux poids deux mesures" est lourd de danger pour le développement et la stabilité de l’Europe et des autres continents. »
RFI
Vladimir Poutine reproche aux pays européens leur position vis-à-vis de la Catalogne. Le président russe a rappelé ce jeudi sa position de neutralité vis-à-vis de la province espagnole : « il s’agit d’une affaire intérieure à l’Espagne » a-t-il dit en marge d’un forum organisé à Sotchi. Mais il s’est étonné des prises de position des pays européens, dénonçant « le deux poids deux mesures » de l’Europe quand il s’agit de soutenir l’indépendance d’un pays.
« Dans le cas de la Catalogne, l’Union européenne et un certain nombre de pays ont condamné sans réserve les partisans de l’indépendance. Pourtant, lors de l’indépendance du Kosovo, ces mêmes pays avaient décidé de soutenir sans condition cette indépendance, afin de plaire à leur grand frère américain – et cette décision a créé un précédent dans d’autres régions d’Europe et du monde ! Par contre, quand la Crimée a choisi son indépendance par référendum, puis son rattachement à la Russie, là ça ne leur a pas plu... On dirait qu'aux yeux de certains de nos partenaires, il y a des partisans "légitimes" de l'indépendance et de la liberté, et il y a les "séparatistes" qui ne sont pas autorisés à se défendre, même via des mécanismes démocratiques. Ce genre de "deux poids deux mesures" est lourd de danger pour le développement et la stabilité de l’Europe et des autres continents. »
RFI
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