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L’islamisation de l’Algérie est le thème d’un rapport récent du centre de recherche américain Hudson Institute, fondé par le stratège Herman Kahn en 1961 et spécialisé dans la recherche en politiques publiques et en questions internationales et stratégiques.
Le Hudson Institute met en exergue le parcours des mouvements islamistes algériens depuis l’indépendance et leur transformation en parties politiques en passant par la décennie noire. Une transformation réversible selon les chercheurs américains qui rappellent le passage de la prédication à la pratique politique depuis l’interdiction de l’instrumentalisation de la religion par la constitution de 1996 et le traumatisme causé par «la guerre civile (1991-2001)» déclenchée par le Front Islamique du Salut (FIS).
Cependant, les chercheurs du Hudson Institute, notent un retour des islamistes vers la prédication avec des organisations et des associations satellitaires dans l’objectif d’islamiser la société. Une «islamisation qui s’accélère» malgré «qu’elle ne se manifeste pas dans l’environnement social ni les pratiques quotidiennes de la population» mais «domine tous les débats» rajoute ledit rapport.
Le retour des islamistes algériens vers la prédication est due selon ledit rapport à «l’échec politique des partis islamistes» sans omettre le rôle du courant wahhabite qui s’impose grâce au financement des pays du golf.
khaled Bel
ObservAlgerie