Jamais utilisée jusqu'ici, cette mesure a un immense poids symbolique et historique.
C'était attendu, c'est désormais officiel. A l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire qui s'est tenu ce samedi matin, le 21 octobre, Mariano Rajoy a annoncé le recours à l'article 155 de la Constitution espagnole, qui permet de suspendre l'autonomie de la Catalogne. Une première en Espagne.
Cette mesure a un immense poids symbolique et historique, dans ce pays très décentralisé où l'autonomie (pour gérer l'enseignement, la culture, la santé...) des régions est sacro-sainte. L'article 155, qui ne peut être déclenché que par une majorité absolue de sénateurs, permettrait au gouvernement de reprendre tout ou partie des compétences de la Catalogne. Son déclenchement permettrait surtout, à terme, de convoquer des élections régionales pour renouveler le parlement catalan et remplacer les dirigeants actuels de manière "démocratique".
Un sénateur du parti de Mariano Rajoy avait expliqué mercredi à l'AFP sous couvert d'anonymat que cela devrait prendre environ une semaine, après présentation au Sénat des mesures que le gouvernement souhaite déclencher.
Huffpost
C'était attendu, c'est désormais officiel. A l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire qui s'est tenu ce samedi matin, le 21 octobre, Mariano Rajoy a annoncé le recours à l'article 155 de la Constitution espagnole, qui permet de suspendre l'autonomie de la Catalogne. Une première en Espagne.
Cette mesure a un immense poids symbolique et historique, dans ce pays très décentralisé où l'autonomie (pour gérer l'enseignement, la culture, la santé...) des régions est sacro-sainte. L'article 155, qui ne peut être déclenché que par une majorité absolue de sénateurs, permettrait au gouvernement de reprendre tout ou partie des compétences de la Catalogne. Son déclenchement permettrait surtout, à terme, de convoquer des élections régionales pour renouveler le parlement catalan et remplacer les dirigeants actuels de manière "démocratique".
Un sénateur du parti de Mariano Rajoy avait expliqué mercredi à l'AFP sous couvert d'anonymat que cela devrait prendre environ une semaine, après présentation au Sénat des mesures que le gouvernement souhaite déclencher.
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