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Jacques Prevert

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  • Jacques Prevert

    Les feuilles mortes
    Jacques PRÉVERT
    Recueil : "Soleil de nuit"
    C’est une chanson, qui nous ressemble
    Toi tu m’aimais et je t’aimais
    Nous vivions tous, les deux ensemble
    Toi que m’aimais moi qui t’aimais
    Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
    Tout doucement sans faire de bruit
    Et la mer efface sur la sable les pas des amants désunis

    Oh! je voudrais tant que tu te souviennes
    Des jours heureux ou nous étions amis
    En ce temps-la la vie était plus belle,
    Et le soleil plus brulant qu’aujourd’hui
    Les feuilles mortes se ramassent a la pelle
    Tu vois, je n’ai pas oublié…
    Les feuilles mortes se ramassent a la pelle,
    Les souvenirs et les regrets aussi
    Et le vent du nord les emporte
    Dans la nuit froide de l’oubli.
    Tu vois, je n’ai pas oublié
    La chanson que tu me chantais.

    C’est une chanson qui nous ressemble
    Toi, tu m’aimais et je t’aimais
    Et nous vivions tous deux ensemble
    Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais
    Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
    Tout doucement, sans faire de bruit
    Et la mer efface sur le sable
    Les pas des amants désunis.

    Les feuilles mortes se ramassent a la pelle,
    Les souvenirs et les regrets aussi
    Mais mon amour silencieux et fidèle
    Sourit toujours et remercie la vie
    Je t’aimais tant, tu étais si jolie,
    Comment veux-tu que je t’oublie?
    En ce temps-la, la vie était plus belle
    Et le soleil plus brulant qu’aujourd’hui
    Tu étais ma plus douce amie
    Mais je n’ai que faire des regrets
    Et la chanson que tu chantais
    Toujours, toujours je l’entendrai!

    C’est une chanson qui nous ressemble
    Toi, tu m’aimais et je t’aimais
    Et nous vivions tous deux ensemble
    Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais
    Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
    Tout doucement, sans faire de bruit
    Et la mer efface sur le sable
    Les pas des amants désunis.

    ( Jacques Prévert)

    “Les feuilles mortes”, tiré du recueil “Soleil de nuit” paru aux éditions Gallimard
    Tuer ce monstre le temps, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?
    Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Le galant tireur (posthume, 1869)

  • #2
    Un mélange de tristesse, de nostalgie, de romantisme et de regret.
    Un mélange d'adolescence et de maturité aussi.
    ça sent le premier amour et le dernier.
    Perso, Ce poème n'a jamais cessé de me parler. à chaque lecture .

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par Lalfisite :
      "Un mélange de tristesse, de nostalgie, de romantisme et de regret.
      Un mélange d'adolescence et de maturité aussi.
      ça sent le premier amour et le dernier.
      Ce poème n'a jamais cessé de me parler. à chaque lecture" .



      Pareil pour moi..Les années lycée...
      Tuer ce monstre le temps, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?
      Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Le galant tireur (posthume, 1869)

      Commentaire


      • #4
        Pareil pour moi..Les années lycée...
        raconte un peu, developpe un chouya, ne serait-ce que des bribes...

        Commentaire


        • #5
          Personne ne développe..pourquoi se serait moi, la dernière arrivée, qui le ferait ??? hhhhh
          Tuer ce monstre le temps, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?
          Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Le galant tireur (posthume, 1869)

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          • #6
            pourquoi se serait moi, la dernière arrivée, qui le ferait ?
            Parce qu'en termes de culture tu nous en a mis plein les yeux oeilfermé
            De ce fait, deux horizons s'ouvrent à toi ;
            Montrer ce que tu sais faire..ou copier-coller des poèmes

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            • #7
              Culture : à défnir

              Envoyé par Capo :

              ( Parce qu'en termes de culture tu nous en a mis plein les yeux
              De ce fait, deux horizons s'ouvrent à toi ;
              Montrer ce que tu sais faire..ou copier-coller des poèmes)


              Capo, je n'ai jamais dis que je suis poète .. j'ai tout simplement dis que j'aimais lire, les classiques, comme la poésie, que j'aime partager. Toute jeune, mon rêve était devenir écrivain, le destin a fait que j'ai été vers un autre métier, qui n'a rien à voir avec la poésie et l'écriture.

              Maintenant, la culture, sa reste à définir
              Tuer ce monstre le temps, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?
              Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Le galant tireur (posthume, 1869)

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              • #8
                D'abord, bienvenue à toi Monrefuge..

                Définition de culture : Aucune idée oeilfermé

                Pour ce qui est du reste.. la question reste posée ;
                Que savons-nous de l'amour ?
                A ta plume

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