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Tariq Ramadan : un viol, deux viols, trois viols... et quoi d'autre ?

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  • Capo,

    La femme voilée semble t'avoir fait beaucoup d'effet ...

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    • Nessie

      Calme toi

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      • Sevcan

        La femme voilée semble t'avoir fait beaucoup d'effet ...
        Encore une fois.. ce n'est pas une femme.. et ça reste à vérifier !!
        Une vraie femme ne ferait pas autant de mal..
        Du moins pas si la nature l'a doté d'une certaine sensitivité !!

        Compris ?.. ou dois-je m'étaler encore plus ? oeilfermé

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        • Capo
          Si tu racontes tes fantasmes

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          • Nessie

            Tu me prends pour Alain Soral ???
            J'ai rien à dire sur le sujet..
            Alors là écrire

            Mdrrrrrrr !!

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            • Capo,
              On a bien compris que si elle avait été jolie, tu ne l'aurais pas autant accablée ...

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              • Sevcan

                Sérieusement..
                Difficile à cerner ce dont nous parlons..
                Entre la prétendue victime de 2012 qui se lance dans le féminisme ;
                Et la dernière des converties qui lance des polémiques à 3 euros sur Amazon ;
                Que devrions-nous rajouter ?.. oeilfermé

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                • Capo

                  Qu'a t-elle contre ses écrits ?
                  un début de réponse dans son interview en fevrier

                  Que devrions-nous rajouter ?.
                  elle satisfait son côté pervers ...L'actualité lui a donné l'occasion de jouir dans la destruction de l'autre

                  regarde de nouveau sa vidéo et compare avec le texte ....Tu vas trouver le fameux passage qui lui a fait dire que ramadan est un violeur et plein d'autres gentillesses ..tu vas voir aussi d'où elle tient son témoignage

                  Quand j’ai publié mon livre « La vérité sur Tariq Ramadan » en 2007 (1), l’intéressé a fait savoir qu’il ne l’aimait pas du tout. Ce qui était son droit le plus strict. Mais il a prétendu qu’il ne m’avait jamais parlé, ce qui était un mensonge, d’autant plus grossier que je l’avais interviewé à plusieurs reprises dans la presse française et suisse. A la suite de la publication de cet ouvrage, de nombreuses jeunes femmes sont entrées en contact avec moi. Elles tenaient toutes le même discours : Tariq Ramadan n’était qu’un Tartuffe, qui tenait un discours rigoriste et puritain, alors qu’il menait joyeuse vie.
                  Loin de s’enfermer des heures dans des bibliothèques universitaires, il passait le plus clair de son temps en bonne compagnie. Toutes le décrivaient comme se moquant de l’islam en privé. L’une d’entre elles, Majda, m’avait rencontré à Paris en compagnie de Nicolas Beau, alors rédacteur en chef du site Bakchich aujourd’hui disparu. « Alors qu’il est marié et père de quatre enfants, il m’a demandé de m’épouser en me jurant qu’il était divorcé devant dieu et devant les hommes. Autrement, je ne l’ai jamais vu prier. Manger hallal ? “Hallal ou pas, ce n’est qu’un détail“, répétait-il », nous avait raconté cette jeune femme d’origine marocaine.
                  Avant de publier mon livre, je connaissais, bien évidemment, la réputation de dragueur de Tariq Ramadan, alors qu’il enseignait dans un collège à Genève les valeurs religieuses les plus réactionnaires. Mais je n’avais pas franchi la ligne jaune de mettre en contradiction sa vie privée avec ses préceptes publics.
                  Lucia Canovi,une agrégée de lettres qui vit à Alger, prend ce risque en publiant très prochainement un livre sur les incohérences et les duplicités de ce prédicateur doué dont l’écho est réel dans les banlieues françaises.
                  Ian Hamel
                  Ian Hamel. Vous annoncez sur votre page Facebook que vous écrivez un livre sur Tariq Ramadan, intitulé « Le double discours. Tariq Ramadan le jour, Tariq Ramadan la nuit », qui doit paraître en 2017. Pourquoi vous intéressez-vous à ce personnage ?
                  Lucia Canovi. L’une de mes toutes premières impressions de l’Islam est liée à un CD – une biographie du Prophète, que la paix soit sur lui, écrite par Yusuf Islam et lue par la belle voix de Tariq Ramadan. Au départ, je voyais donc l’islamologue suisse comme une figure très positive.
                  Puis, j’ai lu (ou plutôt, essayé de lire) quelques-uns de ses livres, qui m’ont déçu : style ampoulé, propos abstrait, déconnecté du réel… A cette époque, je n’en croyais pas moins que Tariq Ramadan était un musulman sincère. Quelques années plus tard, l’étape suivante a été franchie lorsqu’une musulmane croisée au Salon du Bourget m’a expliqué que Tariq Ramadan cherche à refondre l’Islam pour le rendre compatible avec les aspirations du Nouvel Ordre Mondial. Naturellement, je ne l’ai pas crue, mais ma curiosité a été piquée.
                  J’ai donc fait quelques recherches sur Internet, et découvert un petit pamphlet anonyme intitulé « Tariq Ramadan, cheval de Troie de la franc-maçonnerie ». L’auteur y prouve, citations à l’appui, que les idées de Tariq Ramadan sont relativistes et œcuméniques, et donc en total désaccord avec le message de l’Islam.
                  Je travaillais alors à l’écriture d’un livre, L’Islam au-delà des apparences, et j’en profitai pour ajouter un chapitre où je répondais aux principales idées de Ramadan, sans le désigner précisément. Je pensais alors qu’il fallait attaquer les idées sans nommer les personnes, mais je me suis aperçue par la suite que mes lecteurs ne m’avaient pas comprise, car ils ne faisaient pas du tout le lien avec Tariq Ramadan… Visiblement, je n’avais pas été assez claire.
                  En 2016, la sortie et le succès de son livre Génie de l’Islam m’ont donné envie de lire et d’étudier plus sérieusement Ramadan, cette fois-ci pour faire un livre entier sur ses hérésies et ses sophismes. Je me suis donc plongée dans ses ouvrages, et c’est là que j’ai commencé à saisir toute la subtilité et la perversité de sa rhétorique. Un certain passage sur le « philosophe-chasseur » pour qui la femme est « une étape dans le dépassement du corps » m’a interpellé.
                  D’autres passages ambigus renforçant mes soupçons, j’ai fait des recherches sur le Net, et c’est là que j’ai découvert le témoignage de Majda Laroussi, ainsi que ceux d’autres maîtresses de Tariq Ramadan. Un internaute m’a ensuite mis en relation avec une jeune musulmane qui a rassemblé de nombreuses preuves sur les aventures sordides de l’islamologue. C’est ainsi que j’ai eu, sans effort, accès à une véritable mine d’informations.
                  Dernière modification par etudiant, 25 octobre 2017, 17h47.

                  Commentaire


                  • Ian Hamel. Le titre laisse clairement entendre que vous allez évoquer la vie privée de Tariq Ramadan. Ne craignez-vous pas qu’il vous fasse un procès ?
                    Lucia Canovi. Je le souhaite au contraire. Un procès sera l’occasion de faire enfin sortir au grand jour les témoignages et les informations choquantes qui ont été maintenus dans l’ombre jusqu’à aujourd’hui.
                    Ian Hamel. Plusieurs jeunes femmes ont déjà mis en cause la vie privée de Ramadan. Êtes-vous entrée en contact avec elles ?
                    Lucia Canovi. Oui. Parfois ce sont elles qui sont entrées en contact avec moi.
                    Ian Hamel. Vous devez aussi savoir que les personnes qui osent le critiquer, et plus particulièrement les musulmans, font l’objet de graves menaces. Mondafrique a déjà abordé ce sujet. N’avez-vous pas peur ?
                    Lucia Canovi. Suite aux vidéos que j’ai postées sur YouTube, vidéos centrées sur ses idées, j’ai d’abord reçu un long mail de Tariq Ramadan lui-même. Oui, me disait-il en substance, il n’est pas parfait, il fait des erreurs comme tout le monde, mais il faut les lui signaler en privé, pas en public, car dévoiler les défauts d’un frère n’est pas conforme aux enseignements de l’Islam… Ce mail plein d’onction et de douceur m’inquiéta un peu ; je craignais qu’il soit le prélude à des messages nettement moins amènes. Quelques semaines plus tard, conformément à mes craintes, je découvris dans ma boîte mail ce message anonyme :
                    « Madame Lucia Canovi,
                    Vous préparez un livre choc sur Tariq Ramadan. Vous dites aux éditeurs que vous allez mettre dévoilé ces perversités. Vous vous dites comme musulmane. Nous sommes en Algérie et en France. Continuez à faire votre travail qui consiste à critiquer, salir et remuer de la boue, et vous en subirez les conséquences avec votre familles et vos enfants. On laissera pas faire et on est près à tout. Occupez vous de vos affaires, s’est ce que dit l’islam. »
                    L’auteur de ce mail est très bien informé, puisque, effectivement, j’ai contacté de grands éditeurs parisiens en évoquant les perversités (c’est le mot que j’ai employé) de Tariq Ramadan. Autre point significatif : l’adresse mail du menaçant inconnu correspond au nom et au prénom d’une des jeunes femmes qui ont dénoncé Tariq Ramadan, le but étant, je suppose, de jeter la zizanie entre elle et moi en me donnant à penser contre toute vraisemblance que le message provient d’elle. Ce qui révèle là encore que l’auteur du mail est bien informé : il connaît le nom et le prénom de cette jeune femme et il sait (ou il se doute) que je suis en contact avec elle. J’ai par la suite reçu d’autres mails de menace en provenance de la même adresse mail.
                    Pour répondre plus précisément à votre question, oui j’ai eu peur au début, mais ça m’a passé. D’après une parole prophétique, « si tout le monde s’associait pour te faire du bien, ils ne pourront te faire que le bien que Dieu a déjà écrit pour toi, et sache que si tout le monde se coalisait pour te faire du mal, ils ne pourraient te faire que le mal que Dieu a déjà écrit pour toi ».
                    Ian Hamel. Qui est réellement Ramadan ? Un salafiste ou un businessman qui a fait de l’islam son fonds de commerce ? Ou peut-être les deux à la fois?
                    Lucia Canovi. Tariq Ramadan est le contraire d’un salafiste. Les salafistes sont des musulmans à la fois sincères et égarés qui s’imaginent que pour se rapprocher de Dieu il faut renoncer à réfléchir. De toute évidence, Tariq Ramadan n’a pas renoncé à se servir de ses facultés intellectuelles, et de toute évidence aussi (du moins quand on a lu attentivement ses livres et que l’on connaît un peu sa vie privée), sa foi n’a pas plus d’épaisseur qu’une très fine couche de vernis. N’ayant pas les capacités physiques pour devenir une star du foot, il ne lui restait plus que l’Islam et son grand-père martyr (2), pour atteindre la gloire.
                    C’est faute de mieux qu’il est devenu un « grand intellectuel musulman ». Cependant à mes yeux, Tariq Ramadan n’est pas exactement un businessman, car il n’est pas productif, il ne crée rien, à part des sophismes qui égarent. À la lumière des témoignages sur sa vie privée et de ses propres propos, je le vois comme un homme obsédé par le sexe et le pouvoir, mais aussi comme un homme tourmenté. Ses choix de vie ne l’ont pas rendu heureux, ce qui ressort de ses livres.
                    Sa duplicité s’est retournée contre lui ; il souffre de se sentir divisé et rêve de se réconcilier avec lui-même. Mais c’est impossible, car pour cela il faudrait qu’il renonce à ses faux-semblants. Je lui souhaite de se repentir et de se purifier, mais je ne crois pas deux secondes qu’il le fera. Il est allé beaucoup trop loin dans le mauvais sens pour faire marche arrière. Il a fait trop de mal à trop de gens.
                    Ian Hamel. Êtes-vous entrée en contact avec lui ?
                    Lucia Canovi. Non, c’est lui qui est entré en contact avec moi pour me dissuader de continuer mon travail sur lui, en douceur dans un premier temps, puis dans un second temps en me lançant sur un ton de mépris de très vagues menaces. Je ne lui ai jamais répondu.
                    Ian Hamel. Qui êtes-vous et quel est votre parcours ? On sait grâce à votre page Facebook que vous avez été enseignante à Toulouse de lettres modernes et que vous habitez aujourd’hui à Constantine, en Algérie.
                    Lucia Canovi. Je suis née à Toulouse dans une famille d’universitaires. J’ai suivi des études de lettres modernes où mon goût m’a porté vers deux domaines étroitement liés : l’étude des idées et celle des procédés stylistiques et rhétoriques qui permettent de les exprimer d’une manière persuasive. Mon mémoire de Maîtrise eut pour sujet l’ironie chez Montaigne, penseur indépendant et non-conformiste, et mon mémoire de DEA porta sur le style et les idées de Marie de Gournay, fille d’alliance de Montaigne et philosophe rigoureuse pour son propre compte.
                    Pendant ma jeunesse, j’ai aussi été lauréate de six prix littéraires. Étant passionnée par mes études et libre de m’y consacrer entièrement, j’ai obtenu la mention très bien à mon mémoire de Maîtrise et la mention très bien assortie des félicitations du jury à mon mémoire DEA ; j’ai remporté aussi dès la première tentative le concours de l’agrégation de lettres modernes. Sur ma lancée, j’ai commencé ensuite une thèse qu’une douloureuse crise existentielle et sentimentale interrompit ; je ne l’ai jamais achevée.
                    À la suite de cette crise, en 2005, pour la première fois de ma vie, je me tourne vers Dieu pour implorer son aide. Presque immédiatement, Il me guide vers mon mari et l’Islam, le premier me présentant le second.
                    Suite à mon mariage et à ma conversion, ma vie change du tout au tout. J’abandonne l’enseignement qui ne m’a jamais convenu et me consacre à la recherche dans toutes sortes de domaines – dont le développement personnel, la psychologie, l’histoire, le féminisme, les sciences, la philosophie – ainsi qu’à l’écriture, ma vocation première. J’écris un premier livre ; puis, une trentaine d’autres, que je publie sur Internet. Mon mari (qui est algérien) me soutient dans tous mes projets, qui sont aussi les siens.
                    En 2013, je le convainc qu’il est temps de quitter la France pour l’Algérie. Il aurait préféré attendre encore un peu pour des raisons financières, mais je sens que nous n’avons pas d’avenir en France, où l’islamophobie est de plus en plus présente.
                    En Algérie, je prends petit à petit conscience que les musulmans de France sont prisonniers d’un carcan idéologique qui les oriente soit vers le salafisme, autrement dit l’islam pour les nuls, soit vers le modernisme, autrement dit l’islam ramadanisé.
                    Ian Hamel. Pouvez-vous nous parler de votre foi ?
                    Lucia Canovi. Quand j’ai découvert l’islam, j’étais plongée et même noyée dans l’idéologie du Nouvel-âge. Je croyais à la réincarnation, j’admirais Eckhart Tolle, je m’imaginais qu’il fallait lutter contre son ego pour atteindre l’illumination… Toutes ces idées (et les mauvais choix que j’avais faits sous leur influence) avaient complètement saboté mon intelligence et détruit ma logique. J’étais littéralement abrutie. J’avais aussi perdu toute dignité. Grâce à l’islam, j’ai petit à petit récupéré toutes mes facultés intellectuelles initiales, puis d’autres que je n’avais jamais eues. J’ai pu me reconstruire à neuf et retrouver ma fierté. L’Islam m’a donné une colonne vertébrale. Il m’a aussi donné un but noble, ambitieux et difficile qui me tire en avant : celui d’aider, guider, réconforter, encourager, éclairer et libérer un maximum de lecteurs.
                    D’après moi l’islam est un phare, un puissant projecteur qu’on peut braquer sur n’importe quel coin sombre pour découvrir ce qui s’y cache ; c’est aussi un tamis infaillible qui permet de faire le tri entre le bien et le mal, le vrai et le faux. Je regrette que beaucoup de musulmans se replient sur leur foi comme si elle était un médicament à usage exclusivement privé et intime, et se fient au discours officiel (celui que véhiculent l’école et les médias dominants) pour savoir quoi penser de tout le reste : forme et évolution de l’univers, origine de l’Homme, histoire de l’Humanité, nature des problèmes psychologiques, origine des conflits géopolitiques, solutions possibles, etc. Ils ne se rendent pas compte que l’Islam est une lumière pour comprendre le monde en même temps qu’une force pour le changer… Mais c’est un vaste sujet.
                    Merci de m’avoir donné l’opportunité de présenter un peu mon livre, que je compte terminer et publier le plus vite possible.

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                    • etudiant

                      rahi fi qsem'tina ?...

                      yaww akhtina men'ha !!.. t'3oud kach ma dir'li


                      Plus sérieusement.. Merci pour le texte !

                      J'en tire un seul mot clé :

                      Mon mari (qui est algérien) me soutient dans tous mes projets, qui sont aussi les siens.
                      En 2013, je le convainc qu’il est temps de quitter la France pour l’Algérie. Il aurait préféré attendre encore un peu pour des raisons financières, mais je sens que nous n’avons pas d’avenir en France, où l’islamophobie est de plus en plus présente.

                      Comme quoi.. derrière le mal se cache souvent une envie de fric

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                      • Premier témoignage à décharge...pour Tarik Ramadan


                        Lettre ouverte, Tariq Ramadan
                        24 OCT. 2017

                        Je n’aime pas prendre la parole en dehors de mon domaine : la psychologie. En effet, pour moi la psychologie est mon mode d’accès au monde. Je me suis structurée dans une famille où la psychologie est le centre de tout. On écoute, on voit et on entend l’autre à travers cette donnée : ce qui se dit n’est pas forcement ce qui est, ce que tu vois n’est pas le tout, ce que tu vois est une perception.

                        Aujourd’hui je sors de mon confortable silence pour moi aussi participer à ces regards qui témoignent du monde. Depuis vendredi, un lynchage médiatique concernant Tariq Ramadan inonde mon Facebook. Traité comme un coupable, déferlement de haine et spéculation en tout genre. Pourtant il y a quelque chose de fondamental et important qui unit les hommes et structure nos identités respectives : il s’agit de la loi. La loi nous dit que nous sommes innocents jusqu’à preuve du contraire. Ce principe de base est utile car nous sommes des êtres humains très complexes et nous passons notre temps à juger plutôt qu’à comprendre, à percevoir plutôt qu’à voir.

                        Par mesure de précaution donc, je ne m’avance jamais à pointer du doigt un coupable. J’ai tellement écouté l’âme de l’homme, je me suis tellement écoutée moi-même, j’ai tellement été formé à bonne école que je sais que la vérité prend du temps. Le mensonge est parfois une construction auquel on croit. Parfois nous voyons l’autre comme notre opposé ou déformé par méconnaissance, névrose et autre complexité du psychisme. Si je ne connaissais pas Tariq Ramadan, j’attendrais avec patience d’avoir plus d’éléments. Mais là où le bât blesse, c’est que je connais le Professeur Tariq Ramadan. J’effectue une recherche à Oxford qu’il accompagne et il fait partit de ces amitiés que l’on sait éternelle. J’ai passé du temps avec lui, passé du temps avec d’autres chercheurs et étudiants(es) d’Oxford, j’ai échangé avec d’autres comme moi, qui travaillent et font de la recherche auprès de lui. Des hommes et des femmes de toutes les origines, de tous les genres et de multiples identités.

                        Empiriquement donc, je n’ai jamais vu Tariq Ramadan avoir des gestes ou mots déplacés ni avec moi ni avec d’autres étudiantes. Au contraire, contrairement à d’autres hommes et à mon expérience de femme sur le terrain, il fait partie de ces rencontres masculines paternelles, fraternelles qui respectent chaque être humain, femme ou homme sans abus de pouvoir, sans névrose, dans une simplicité aussi bien professorale qu’humaine. Celui ou celle qui connait Tariq Ramadan le sait, qui ne le connaît pas l’imagine. Et attention car l’imaginaire n’amène pas forcement à bon port.

                        Je suis antidogmatique, hors case, scientifique et j’ai un avis particulier sur le religieux. Pourtant, dans mes échanges avec Tariq Ramadan je n’ai jamais eu affaire à du prosélytisme. D’ailleurs, ici, en Angleterre Tariq Ramadan fait des conférences avec des personnes de confession catholique ou dans des confréries juives. Ici en Angleterre, il n’est pas diabolisé. Et les anglais ont la chance de l’entendre constamment dire « Nous » pour parler de nous tous, hommes et femmes de toutes les confessions. Double discours ? Non. Le même en anglais et en français. J’entends que certain ont un autre avis pourtant moi qui le lie dans les deux langues je n’ai jamais vu ce double discours. Encore un mystère médiatique sans réponse. Cela fait donc beaucoup d’éléments qui contrastent à ce qui se dit à son sujet dans les médias à cet instant.

                        Tariq Ramadan a toute ma confiance, et je ne suis pas du côté des hypothèses mais des certitudes. Je sais qu’il n’a rien d’un violeur. Je le sais par mon métier, je le sais par expérience, je le sais pour l’avoir côtoyé de près et n’avoir jamais rien vu en lui de manipulateur ou autre déclinaison de la perversion et pourtant qui me connaît, sait ma méfiance et mon rapport à la parole. Qui me connait, sait ma rigueur dans l’analyse. Je ne dis que ce dont je suis sûre. Tariq Ramadan a tout mon crédit, mon estime et ma confiance. Vous comprenez donc aisément qu’aujourd’hui je sors de mon silence de précaution pour me positionner.


                        Cette lettre ouverte n’a pas pour but de convaincre, simplement de dire que nous devons nous méfier des apparences et des fausses informations. La vérité vous l’aurez par la vraie connaissance, pas celle des médias de masse ou d’opinion en opinion, représentations en représentations. Moi-même je suis une simple opinion. Mais une opinion qui parle par expérience, pragmatisme, analyse et sans aucun autre intérêt que la justice.

                        J’ai appris la puissance du silence, et l’importance de peser ces mots. Je retourne à présent dans mon silence mais reprendrai la parole s’il le faut. Je suis pour la justice et la justice prend du temps. L’autre côté de la barrière n’est jamais loin. Accusé ou accusant, personne n’est à l’abri du regard de l’autre.

                        Dre Fanny Bauer-Motti
                        Docteur en psychologie clinique et psychopathologie
                        Psychologue clinicienne, psychanalyste et auteur

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                        • L'auteur de la lettre

                          Fanny Bauer-Motti


                          Ça c'est une vraie femme !!!
                          Culture, principes, sensitivité, et beauté..
                          Pas comme l'autre convertie pouilleuse minable libidineuse...qui dénigrerait sa mère pour 3 euros !!

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                          • Dre Fanny Bauer-Motti
                            Elle a la classe, elle sait parler/écrire.

                            Commentaire


                            • Entre l'autre dingue qui s'amuse à accuser des gens de violeur , pedophile ...sans preuve sur youtube et une belle intellectuelle psychologue qui prétend n'avoir vue aucun signe de pervers chez Tarik après l'avoir côtoyé plusieurs fois , qui croire ?

                              Commentaire


                              • Ça c'est une vraie femme !!!
                                Culture, principes, sensitivité, et beauté..
                                Pas comme l'autre convertie pouilleuse minable libidineuse...qui dénigrerait sa mère pour 3 euros !!
                                Ecoute Capo, je suis désolée mais là j'ai eu mal au Coeur.

                                je vais dire une chose que je n'ai jamais dite si ce n'est à mon conjoint :

                                petite, le proprio, on lui donnait le bon Dieu sans confession, muslim, prière à l'heure, tarawih, il prêchait dans la mosquée du quartier...tout le monde le respectait, charismatique. Ca ne l'a pas empêché d'avoir des gestes déplacés alors que je n'avais que 7 ans. et quand je dis gestes déplacés je pèse entièrement mes mots. Je ne l'ai jamais dit à ma mere alors qu'un jour la voisine d'une 20taine d'années qui me surveillait (babysitting) pleurait à chaudes larmes... et elle a dit à sa mere que le proprio lui avait touché la poitrine. et que c'était pas la première fois.

                                Pourtant, il a continue à être très respecté partout, dans tous les lieux, dans le quartier...

                                Donc les gens peuvent connaître une personne, si qq decide de bien se comporter avec toi forcément...puis c'est une gawria, il irait pas trop s'aventurer vers une gawriya psy qui n'aurait aucun scrupule à le denoncer.

                                C'est Tariq Ramadan, ok, il a une forte notoriété, j'aime pas le personage, et j'aime pas non plus le fait que ses femmes l'accusent à tout va. SAUF qu'il y a une justice, il aura son droit de réponse et une enquête.

                                De là à dire qu'impossible il ait pu faire ça, je ne suis pas d'accord.
                                Un homme reste un homme, et des fois quand on dit non, c'est non, en face la personne persiste. Je ne citerai pas le nom d'un ancient forumeur avec qui j'ai eu ce "malentendu" qui m'a prise pour une "p*te" (ses mots.)
                                Pourtant, je le croyais respectueux et tout aussi inoffensif tu vois.

                                Un homme peut aller delà de ce qu'il pense ne pas être capable.
                                Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
                                9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
                                ou âachra fi âaynikom

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