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Les maladies sexuelles progressent en Suisse

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  • Les maladies sexuelles progressent en Suisse

    PréventionLes infections sexuellement transmissibles, telles que la syphilis, la chlamydiose et la gonorrhée, augmentent en Suisse.
    Si la situation est stable pour le VIH, avec une hausse de 1% du nombre de cas en 2016, l’augmentation est de 15% pour la syphilis, 8% pour la chlamydiose et 20% pour la gonorrhée. Face à cette évolution, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) revoit sa prévention avec un outil personnalisé.

    Les cas de syphilis ont été multipliés par 3,8 depuis 2006. Ceux de gonorrhée par 5,9 depuis 2000. Et ceux de chlamydiose par 4,8 depuis 2000. Certes, ces trois maladies peuvent être traitées avec des antibiotiques. Mais il y a des limites, comme la résistance aux antibiotiques pour la gonorrhée. Des évolutions asymptomatiques ou bénignes peuvent aussi entraîner des séquelles tardives. Chez les femmes, cela peut aboutir à des complications pendant la grossesse ou à des maladies graves chez le nouveau-né.

    Pour ce qui est du VIH, 542 cas ont été déclarés en 2016. Le nombre de nouveaux diagnostics avait reculé presque tous les ans entre 2008 et 2014 - cette tendance ne se poursuit donc pas. On n’atteint pas non plus l’objectif, espéré un temps par le conseiller fédéral Didier Burkhalter, de réduire de moitié le nombre de nouveaux cas en 2017 par rapport à 2010. De façon générale, les hommes sont plus touchés par ces maladies - avec 89% des cas de syphilis, 79% de gonorrhées et 78% de VIH. Parmi eux, ceux qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes sont surreprésentés. Seule la chlamydiose concerne davantage les femmes (67% des cas).

    Hausse des détections

    «C’est vrai, il y a des hausses. Mais elles correspondent également à une meilleure détection des cas et à une meilleure prévention», relativise Barbara Berger, directrice de l’organisation Santé sexuelle Suisse. L’OFSP fournit en effet trois explications. Grâce aux progrès dans les analyses de laboratoires, les diagnostics sont plus nombreux. Les personnes appartenant aux groupes à risques se font aussi tester plus fréquemment. Finalement, on peut supposer une hausse réelle du nombre de cas, sans qu’on puisse en préciser la proportion.

    Cette évolution se retrouve en Europe occidentale. Pour Daniel Seiler, directeur de l’Aide suisse contre le sida, l’important est de «travailler là-dessus et d’informer les gens». En mai, et pour la première fois, une campagne ciblant quatre IST, et pas uniquement le VIH, a été menée dans le milieu des hommes ayant des relations avec d’autres hommes.

    Dans la même logique, la Confédération adapte les règles du safer sex (sexualité plus sûre, visant à réduire le risque d’infection). Le port du préservatif reste la règle fondamentale. Mais les autres conseils n’étant pas les mêmes pour tous, l’Office fédéral de la santé publique et ses partenaires proposent de passer un «safer sex check», pour obtenir des conseils en fonction de sa sexualité. «Les infections sexuellement transmissibles concernent la population en général et nos recommandations doivent être personnalisées», conclut Barbara Berger. Le «safer sex check» peut se faire sur le site www.lovelife.ch (TDG)

    Tribune De Genève

  • #2
    Les suisses se dévergonderaient-ils ?

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    • #3
      Effet Tinder

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      • #4
        Cette évolution se retrouve en Europe occidentale.
        La Suisse n'est pas le seul pays touché

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        • #5
          Wendy

          L'effet notoire de l'inversion sexuelle plutôt oeilfermé

          Commentaire


          • #6
            Salut Capo, contente de te croiser,

            Ce n'est pas nouveau ça, alors que la progression est observée sur ces dernières années.

            Commentaire


            • #7
              Wendy

              Content de te lire aussi..

              Voilà que les choses sont claires.. on dormira moins bête

              Commentaire


              • #8
                Capo,

                Chofti kifeh, et le tout sans bouger sans payer

                Commentaire


                • #9
                  Wendy

                  Sérieux..
                  Comment dormir en lisant le slogan d'un tel site..
                  Même pas fichu d'être fidèle !.. la décadence saha saha

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