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Bull, groupe informatique français accuse une perte nette de 17,1 millions d'euros sur son exercice 2006, liée à la cession de sa filiale déficitaire en Italie, et enregistre sur la période une érosion de 2,3% de son chiffre d'affaires. Pour 2007, Bull vise un résultat d'exploitation positif compris entre 20 et 24 millions d'euros.
Après avoir sorti la tête de l'eau en 2005, en renouant avec les bénéfices, Bull repique du nez en 2006 avec une perte nette de 17,1 millions d'euros. Sur la période, le groupe informatique français constate un recul de 2,3% de son chiffre d'affaires qui tombe à 1,15 milliard d'euros.
Cette perte nette inscrite dans les comptes de son exercice 2006 "intègre des provisions pour restructuration destinées à accélérer la transformation du groupe, les impacts d'ajustement" liés au versement d'une aide d'Etat à la restructuration, "des impôts différés ainsi que des changements de périmètre", avec la cession de la filiale italienne sortie du périmètre de consolidation le 30 novembre, explique Bull dans son communiqué.
Au mois de décembre dernier, le groupe informatique avait vendu sa filiale déficitaire à Eunics SpA pour un montant non dévoilé, indiquant à l'époque que l'impact des coûts de restructuration de cette entité allaient gréver son résultat de 7 millions d'euros. Bull souligne toutefois la croissance de ses activités de services en 2006, dont le revenu a augmenté de 12,2% à 359,7 millions d'euros. Une performance qui ne parvient pas à compenser le recul de 6,75% de l'activité "produits" à 539,6 millions d'euros et celui de la maintenance de 9,6% à 247,3 millions d'euros.
Hors activités italiennes consolidées, le chiffre d'affaires 2006 a légèrement progressé de 0,7% à 1,1 milliard d'euros. Bull ajoute que "les prises de commandes sont en croissance de 5,7%" et que fin 2006, la trésorerie nette s'élevait à 225,1 millions d'euros.
Pour 2007, Bull vise une progression de son résultat d'exploitation (Ebit), pour s'établir entre 20 et 24 millions d'euros, contre un résultat 2006 de 19,7 millions d'euros, divisé par près de deux par rapport à 2005. Le groupe explique que "les facteurs clés permettant d'atteindre ces objectifs seront la poursuite du ralentissement du rythme de décroissance de la maintenance, l'amélioration de la marge des services et la croissance des ventes de serveurs ouverts".
Par la Tribune
Après avoir sorti la tête de l'eau en 2005, en renouant avec les bénéfices, Bull repique du nez en 2006 avec une perte nette de 17,1 millions d'euros. Sur la période, le groupe informatique français constate un recul de 2,3% de son chiffre d'affaires qui tombe à 1,15 milliard d'euros.
Cette perte nette inscrite dans les comptes de son exercice 2006 "intègre des provisions pour restructuration destinées à accélérer la transformation du groupe, les impacts d'ajustement" liés au versement d'une aide d'Etat à la restructuration, "des impôts différés ainsi que des changements de périmètre", avec la cession de la filiale italienne sortie du périmètre de consolidation le 30 novembre, explique Bull dans son communiqué.
Au mois de décembre dernier, le groupe informatique avait vendu sa filiale déficitaire à Eunics SpA pour un montant non dévoilé, indiquant à l'époque que l'impact des coûts de restructuration de cette entité allaient gréver son résultat de 7 millions d'euros. Bull souligne toutefois la croissance de ses activités de services en 2006, dont le revenu a augmenté de 12,2% à 359,7 millions d'euros. Une performance qui ne parvient pas à compenser le recul de 6,75% de l'activité "produits" à 539,6 millions d'euros et celui de la maintenance de 9,6% à 247,3 millions d'euros.
Hors activités italiennes consolidées, le chiffre d'affaires 2006 a légèrement progressé de 0,7% à 1,1 milliard d'euros. Bull ajoute que "les prises de commandes sont en croissance de 5,7%" et que fin 2006, la trésorerie nette s'élevait à 225,1 millions d'euros.
Pour 2007, Bull vise une progression de son résultat d'exploitation (Ebit), pour s'établir entre 20 et 24 millions d'euros, contre un résultat 2006 de 19,7 millions d'euros, divisé par près de deux par rapport à 2005. Le groupe explique que "les facteurs clés permettant d'atteindre ces objectifs seront la poursuite du ralentissement du rythme de décroissance de la maintenance, l'amélioration de la marge des services et la croissance des ventes de serveurs ouverts".
Par la Tribune
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