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Selon les calculs des "Glorieuses", les femmes travaillent "gratuitement" pendant 39,7 jours ouvrés. Elles pourraient donc s'arrêter le 3 novembre et gagner autant que les hommes. Les fondatrices de la newsletter appellent à la mobilisation, notamment avec le hashtag #3novembre11h44.
Alors que le débat sur l'égalité des sexes fait rage, les inégalités salariales entre les hommes et les femmes semblent loin d'être résolues.
L'année dernière, les fondatrices de la newsletter "Les Glorieuses", Rebecca Amsellem et Alix Heuer, avaient calculé que les femmes travaillaient "gratuitement" à partir du 7 novembre, à 16h34.
Cette année, toujours d'après leurs calculs, ce sera quatre jours plus tôt, soit le 3 novembre à 11h44 et 9 secondes.
Les femmes gagneraient 15,8 % ou 25,7 % de moins
Selon "Les Glorieuses", citant les chiffres d'un rapport de l'institut statistique européens Eurostat, à compétences et poste égaux, les femmes gagnent 15,8 % de moins que les hommes. Elles travailleraient ainsi "bénévolement" pendant 39,7 jours ouvrés.
Selon les chiffres de l'Observatoire des inégalités, en 2012, l'écart était encore plus grand. Tous temps de travail confondus, les femmes gagnaient alors 25,7% de moins que les hommes.
Appel à la mobilisation
"Il y a un recul de l'égalité salariale en France. Cet écart de rémunération est plus important que celui de la dernière étude d'Eurostat (données de 2010)", peut-on lire sur le communiqué.
"Les Glorieuses" appellent ainsi à la mobilisation et prévoient des rassemblements un peu partout en France. Sur les réseaux sociaux, elles comptent sur le hashtag #3novembre11h44 pour dénoncer les inégalités.
Alors que le débat sur l'égalité des sexes fait rage, les inégalités salariales entre les hommes et les femmes semblent loin d'être résolues.
L'année dernière, les fondatrices de la newsletter "Les Glorieuses", Rebecca Amsellem et Alix Heuer, avaient calculé que les femmes travaillaient "gratuitement" à partir du 7 novembre, à 16h34.
Cette année, toujours d'après leurs calculs, ce sera quatre jours plus tôt, soit le 3 novembre à 11h44 et 9 secondes.
Les femmes gagneraient 15,8 % ou 25,7 % de moins
Selon "Les Glorieuses", citant les chiffres d'un rapport de l'institut statistique européens Eurostat, à compétences et poste égaux, les femmes gagnent 15,8 % de moins que les hommes. Elles travailleraient ainsi "bénévolement" pendant 39,7 jours ouvrés.
Selon les chiffres de l'Observatoire des inégalités, en 2012, l'écart était encore plus grand. Tous temps de travail confondus, les femmes gagnaient alors 25,7% de moins que les hommes.
Appel à la mobilisation
"Il y a un recul de l'égalité salariale en France. Cet écart de rémunération est plus important que celui de la dernière étude d'Eurostat (données de 2010)", peut-on lire sur le communiqué.
"Les Glorieuses" appellent ainsi à la mobilisation et prévoient des rassemblements un peu partout en France. Sur les réseaux sociaux, elles comptent sur le hashtag #3novembre11h44 pour dénoncer les inégalités.