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ELLE A PROVOQUÉ UNE VÉRITABLE PAGAILLE Grève surprise à Air Algérie

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  • ELLE A PROVOQUÉ UNE VÉRITABLE PAGAILLE Grève surprise à Air Algérie

    Grande pagaille, hier mercredi, dans les aéroports du pays à cause d’une grève surprise, encore une, à Air Algérie, celle des techniciens de maintenance.
    M. Kebci - Alger (Le Soir) - Rebelote dans le bras de fer entre la direction générale de la compagnie nationale et un de ses partenaires sociaux, à savoir le syndicat des techniciens de la maintenance. Ceux-ci ont, en effet, déclenché, hier matin, une grève qui a cloué au sol la presque totalité des avions d’Air Algérie, que ce soit sur le réseau domestique ou sur l’international. Seuls quelques-uns des vols ont été assurés comme celui à partir d’Oran, Hassi-Messaoud et el Oued dont les arrivées à l’aéroport Houari-Boumediène ont été enregistrées respectivement à 9h05, 9h25 et 10h26. Ceci pour le réseau domestique alors que pour l’international, seule une arrivée a été comptabilisée, celle du vol Casablanca-Alger à 9h35.
    Une enceinte aéroportuaire où la grogne des passagers était perceptible, notamment dans le compartiment domestique où ça a failli même dégénérer à un certain moment. C’était vers 11h quand un jeune en partance vers Ouargla pour un entretien d’embauche prévu à 14h a, pour signifier sa colère, obstrué la porte d’accès au bureau du chef d’escale enregistrement. Ce qui a nécessité l’intervention des forces de l’ordre et d’autres passagers tout aussi excédés que le jeune qui soutient à haute voix sa crainte de rater peut-être la chance de sa vie, pour le ramener à la raison. Des passagers dont certains étaient en escale à l’aéroport d’Alger venant qui des Etats-Unis qui du Canada et qui de France pour rejoindre chacun sa wilaya de destination finale, qui n’arrivaient pas à comprendre le manque manifeste de communication des cadres de la compagnie nationale dont certains usent d’un langage à la limite provocateur comme celui qui leur répondra qu’ils n’ont qu’à rentrer chez eux et se faire rembourser les frais de leurs billets après. «Une insulte», réplique un passager qui venait d’arriver tôt le matin de Montréal, qui fera remarquer qu’au pays de l’érable «on ne ressent pas les retombées d’une grève», comme pour faire allusion au «service minimum» qui, visiblement, semble être du «domaine de l’inconnu» au sein de la compagnie nationale. Et quid des dédommagements en pareille situation ? La réponse d’un cadre d’Air Algérie a désarçonné plus d’un voyageur. «La priorité est accordée aux voyageurs arrivant de l’étranger ou en partance en dehors du pays et les dédommagements ne sont assurés qu’une fois les voyageurs enregistrés», dira-t-il, irritant plus d’un voyageur qui se disent être les «otages à chaque fois d’un conflit qui ne nous intéresse pas».
    Les travailleurs grévistes, entre autres techniciens et ingénieurs de la maintenance aéronautique, mettent en avant, pour leur part, pour justifier leur débrayage, le «non-droit» et l’»injustice» dont ils sont victimes. Et pas que cela, il y a également les «disparités» et les «ségrégations en tous genres» alors que, soutiennent-ils, notre corporation a un «rôle primordial pour la sécurité des passagers». Ce pourquoi ils revendiquent une «justice salariale».
    Pour le syndicat de la corporation, sa revendication n’est pas «uniquement d’ordre salarial», car «le plus important est de reconquérir notre place dans l’échelle des valeurs dans la hiérarchisation des salaires de la compagnie», exigeant dans la foulée que des «standards internationaux» en la matière soient appliqués.
    Qualifiant, pour sa part, cette «grève d’illégale pour ne pas satisfaire les conditions légales relatives à l'annonce d'une grève», le P-dg d'Air Algérie, Bekhouche Allache, avait, dans un entretien téléphonique à l'agence officielle, APS, dénoncé le syndicat qui, selon lui, «n'a même pas daigné contacter la Direction générale de la compagnie pour discuter de leurs revendications, et ce, au terme de la réunion de leur assemblée générale extraordinaire, et a déclenché le mouvement de grève d'une manière contraire aux procédures en vigueur relatives aux mouvements de protestation».
    Le président du syndicat a indiqué à la même APS que cette grève serait «illimitée et cela à travers l'ensemble des aéroports du pays», et ce, jusqu'à l'application des clauses de la convention collective, particulièrement celles relatives au classement, à la grille des salaires et aux primes. «La convention collective, signée en 1999, a été contournée progressivement, deux ans seulement après son application», selon Boutoumi.
    «Les techniciens de maintenance et de mécanique sont classés, selon la convention collective, au deuxième rang après les pilotes, mais ils occupent en réalité les derniers rangs de classification», a ajouté Boutoumi, affirmant que le salaire de base des hôtesses et des stewards dépassait de quatre fois celui des techniciens de maintenance.
    «Il est inconcevable que les techniciens de maintenance et de mécanique occupent les derniers rangs de classement tandis que la convention collective prévoit leur classement au deuxième rang après les pilotes», a ajouté le syndicat des techniciens et ingénieurs de la maintenance des aéronefs d’Air Algérie.
    M. K.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    selon Boutoumi.
    «Les techniciens de maintenance et de mécanique sont classés, selon la convention collective, au deuxième rang après les pilotes, mais ils occupent en réalité les derniers rangs de classification», a ajouté Boutoumi, affirmant que le salaire de base des hôtesses et des stewards dépassait de quatre fois celui des techniciens de maintenance.
    Il est inconcevable qu'un steward touche plus qu'un mécanicien de maintenance
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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