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Carl Orff - O Fortuna

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  • Carl Orff - O Fortuna

    Arène de Vérone - 2015

    Ô Fortune,
    comme la Lune
    de nature changeante,
    toujours croissant
    ou décroissant ;
    Vie détestable
    oppressante
    puis aimable
    par fantaisie ;
    Misère
    et puissance
    se mêlent comme la glace fondant.

    Sort monstrueux
    et insensé,
    Roue qui tourne sans but,
    distribuant le malheur,
    et le bonheur en vain
    insaisissable toujours ;
    Ombrée
    et voilée
    pour moi sans but ;
    Maintenant par jeu,
    j'offre mon dos nu
    à ta méchanceté.

    Le cours de la santé
    et du courage
    me sont contraires,
    affligé
    et défait
    toujours asservi.
    À cette heure
    sans plus tarder
    ses cordes vibrantes m'affectent ;
    Alors le destin
    comme moi frappe le fort
    et chacun se lamente !
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    Un délice de bon matin ! J'adore ce chant.

    Merci Benam.
    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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