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octobre 25, 2017 - 6:21 Kenzi Adam
Saisie d'une quantité de cannabis en provenance du Maroc. D. R.
Par R. Mahmoudi – Commandés à une société française en 2014, les deux satellites d’observation de type Pléiades acquis par le Maroc sont officiellement utilisés pour lutter contre la piraterie dans le golfe de Guinée mais, en réalité, c’est pour guider et sécuriser les trafiquants de drogue, y compris, apprenons-nous de sources informées, pour le passage du hachich et de l’héroïne vers l’Algérie et à destination des groupes terroristes au Sahel. La Guinée étant devenue, ajoute notre source, un poste de livraison de l’héroïne en provenance de l’Amérique du Sud au profit du Maroc. Plusieurs pays comme l’Espagne ont aussi peur d’être inondés d’héroïne transportée de Guinée.
Selon la même source, l’achat des deux satellites espions, dont le prix est estimé à plus de 500 millions d’euros, aurait été couvert dans le secret total par un pays du Golfe qui, lui-même, serait impliqué dans les manigances tramées avec les groupes djihadistes au Mali et dans d’autres pays du Sahel.
Ces révélations lèvent un pan du voile sur ce vaste trafic continental organisé et pris en charge par les plus hautes autorités marocaines, où les services de sécurité et la diplomatie sont mis à contribution pour assurer la protection à un réseau transfrontalier dont la collision avec les différentes organisations criminelles et terroristes dans la région subsaharienne est un secret de Polichinelle. Plusieurs rapports émanant d’institutions internationales ont mis en garde contre l’étendue du trafic de drogue provenant du Maroc, classé comme premier producteur de cannabis dans le monde.
Ces révélations viennent démonter la levée de boucliers des autorités et des médias marocains qui se disent indignés par les propos tenus par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, sur l’utilisation du système bancaire marocain et de la Royal Air Maroc dans le blanchiment d’argent et le transfert de la drogue.
Lors d’un débat organisé vendredi dernier à l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Abdelkader Messahel avait invité les entrepreneurs présents à ne pas être impressionnés par le Maroc. «Ils ne nous impressionnent pas, ils font dans le blanchiment d’argent du haschich et la Royal Air Maroc transporte autre chose que des passagers», avait-il déclaré.
R. M.
Saisie d'une quantité de cannabis en provenance du Maroc. D. R.
Par R. Mahmoudi – Commandés à une société française en 2014, les deux satellites d’observation de type Pléiades acquis par le Maroc sont officiellement utilisés pour lutter contre la piraterie dans le golfe de Guinée mais, en réalité, c’est pour guider et sécuriser les trafiquants de drogue, y compris, apprenons-nous de sources informées, pour le passage du hachich et de l’héroïne vers l’Algérie et à destination des groupes terroristes au Sahel. La Guinée étant devenue, ajoute notre source, un poste de livraison de l’héroïne en provenance de l’Amérique du Sud au profit du Maroc. Plusieurs pays comme l’Espagne ont aussi peur d’être inondés d’héroïne transportée de Guinée.
Selon la même source, l’achat des deux satellites espions, dont le prix est estimé à plus de 500 millions d’euros, aurait été couvert dans le secret total par un pays du Golfe qui, lui-même, serait impliqué dans les manigances tramées avec les groupes djihadistes au Mali et dans d’autres pays du Sahel.
Ces révélations lèvent un pan du voile sur ce vaste trafic continental organisé et pris en charge par les plus hautes autorités marocaines, où les services de sécurité et la diplomatie sont mis à contribution pour assurer la protection à un réseau transfrontalier dont la collision avec les différentes organisations criminelles et terroristes dans la région subsaharienne est un secret de Polichinelle. Plusieurs rapports émanant d’institutions internationales ont mis en garde contre l’étendue du trafic de drogue provenant du Maroc, classé comme premier producteur de cannabis dans le monde.
Ces révélations viennent démonter la levée de boucliers des autorités et des médias marocains qui se disent indignés par les propos tenus par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, sur l’utilisation du système bancaire marocain et de la Royal Air Maroc dans le blanchiment d’argent et le transfert de la drogue.
Lors d’un débat organisé vendredi dernier à l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Abdelkader Messahel avait invité les entrepreneurs présents à ne pas être impressionnés par le Maroc. «Ils ne nous impressionnent pas, ils font dans le blanchiment d’argent du haschich et la Royal Air Maroc transporte autre chose que des passagers», avait-il déclaré.
R. M.
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