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L'opérateur France Telecom commercialise le 1er mars une offre à 44,90 euros par mois.
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Les familles entrent dans une nouvelle ère de loisirs. Le père pourra un jour prochain télécharger d'importants dossiers en quelques secondes sur son micro-ordinateur connecté à Internet très haut débit, pendant que la mère regardera des films en vidéo à la demande sur un téléviseur haute définition. De leur côté, les enfants joueront à des jeux en réseau sur leurs consoles. Tous ces services fonctionneront en même temps grâce à la fibre optique.
Cette technologie va monter en puissance dans les années à venir aux dépens de l'Internet ADSL qui devrait décliner dès 2010. Résultat, tous les opérateurs veulent construire ces réseaux du futur.
Après avoir testé tous les nouveaux services permis par la fibre optique pendant un an auprès de 800 utilisateurs, France Télécom passe la vitesse supérieure. Le groupe commercialise à partir du 1er mars une offre fibre optique à partir de 44,90 euros par mois dans certains quartiers de Paris, plusieurs villes de la banlieue parisienne et cinq villes de province : Marseille, Toulouse, Lille, Lyon et Poitiers.
Il va investir 279 millions d'euros sur deux ans. « L'objectif est d'avoir 150 000 à 200 000 clients raccordés sur une base de plus d'un million de clients raccordables fin 2008, explique Louis-Pierre Wenes, en charge de l'activité opérationnelle de France Télécom en France. Il ne s'agit plus d'un test, mais d'une vraie offre commerciale, avant de passer à une ouverture à très grande échelle en France début 2009. »
La fibre optique se justifie notamment pour les programmes télévision en haute définition, or ceux-ci sont peu nombreux pour le moment. « Mais France Télécom réfléchit à accélérer l'arrivée de ces programmes haute définition », affirme Louis-Pierre Wenes. Le groupe pourrait proposer des offres alléchantes dans les semaines suivantes.
Les syndics en première ligne
Pour les syndics de copropriété qui se retrouvent en première ligne, France Télécom organise aujourd'hui une séance d'explication. « Pour les syndics, le coût est nul. Quant aux travaux dans les immeubles, ils sont limités puisqu'on utilise les colonnes existantes. Ils n'excèdent pas deux jours et se limitent à quelques trous de perceuse pour faire passer une fibre qui n'est pas plus grosse qu'un *spaghetti », assure Louis-Pierre Wenes.
Accusé d'obstruction technique par ses concurrents pour ses choix techniques, France Télécom se défend. « Nous avons opté pour le système le plus répandu au monde. En effet, l'architecture GPON est la plus économique. De plus, Orange a choisi de rendre accessible à tous les opérateurs qui le souhaitent les clients des immeubles qu'il aura équipés de fibre optique », répond Louis-Pierre Wenes.
Avec sa nouvelle offre, France Télécom répond à Free, qui a annoncé un milliard d'euros d'in*vestissement dans la fibre optique d'ici à 2012, tout en promettant de ne pas modifier pour le consommateur son prix de 29,90 euros par mois. « Cette gratuité de façade sera compensée par des coûts cachés : installation, facturation de la box, durée d'engagement, coûts de résiliation et autres », estimait récemment le cabinet Sia Conseils, tout en reconnaissant que « la tarification agressive de Free sera une nouvelle fois un des déclencheurs de l'adoption précoce de cette technologie ». Mais en définitive, c'est le consommateur qui sera juge.
Par Le Figaro
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Les familles entrent dans une nouvelle ère de loisirs. Le père pourra un jour prochain télécharger d'importants dossiers en quelques secondes sur son micro-ordinateur connecté à Internet très haut débit, pendant que la mère regardera des films en vidéo à la demande sur un téléviseur haute définition. De leur côté, les enfants joueront à des jeux en réseau sur leurs consoles. Tous ces services fonctionneront en même temps grâce à la fibre optique.
Cette technologie va monter en puissance dans les années à venir aux dépens de l'Internet ADSL qui devrait décliner dès 2010. Résultat, tous les opérateurs veulent construire ces réseaux du futur.
Après avoir testé tous les nouveaux services permis par la fibre optique pendant un an auprès de 800 utilisateurs, France Télécom passe la vitesse supérieure. Le groupe commercialise à partir du 1er mars une offre fibre optique à partir de 44,90 euros par mois dans certains quartiers de Paris, plusieurs villes de la banlieue parisienne et cinq villes de province : Marseille, Toulouse, Lille, Lyon et Poitiers.
Il va investir 279 millions d'euros sur deux ans. « L'objectif est d'avoir 150 000 à 200 000 clients raccordés sur une base de plus d'un million de clients raccordables fin 2008, explique Louis-Pierre Wenes, en charge de l'activité opérationnelle de France Télécom en France. Il ne s'agit plus d'un test, mais d'une vraie offre commerciale, avant de passer à une ouverture à très grande échelle en France début 2009. »
La fibre optique se justifie notamment pour les programmes télévision en haute définition, or ceux-ci sont peu nombreux pour le moment. « Mais France Télécom réfléchit à accélérer l'arrivée de ces programmes haute définition », affirme Louis-Pierre Wenes. Le groupe pourrait proposer des offres alléchantes dans les semaines suivantes.
Les syndics en première ligne
Pour les syndics de copropriété qui se retrouvent en première ligne, France Télécom organise aujourd'hui une séance d'explication. « Pour les syndics, le coût est nul. Quant aux travaux dans les immeubles, ils sont limités puisqu'on utilise les colonnes existantes. Ils n'excèdent pas deux jours et se limitent à quelques trous de perceuse pour faire passer une fibre qui n'est pas plus grosse qu'un *spaghetti », assure Louis-Pierre Wenes.
Accusé d'obstruction technique par ses concurrents pour ses choix techniques, France Télécom se défend. « Nous avons opté pour le système le plus répandu au monde. En effet, l'architecture GPON est la plus économique. De plus, Orange a choisi de rendre accessible à tous les opérateurs qui le souhaitent les clients des immeubles qu'il aura équipés de fibre optique », répond Louis-Pierre Wenes.
Avec sa nouvelle offre, France Télécom répond à Free, qui a annoncé un milliard d'euros d'in*vestissement dans la fibre optique d'ici à 2012, tout en promettant de ne pas modifier pour le consommateur son prix de 29,90 euros par mois. « Cette gratuité de façade sera compensée par des coûts cachés : installation, facturation de la box, durée d'engagement, coûts de résiliation et autres », estimait récemment le cabinet Sia Conseils, tout en reconnaissant que « la tarification agressive de Free sera une nouvelle fois un des déclencheurs de l'adoption précoce de cette technologie ». Mais en définitive, c'est le consommateur qui sera juge.
Par Le Figaro
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