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Derrière Barack Obama, l'argent n'a pas de couleur

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  • Derrière Barack Obama, l'argent n'a pas de couleur

    Barack Obama, le sénateur noir démocrate, attire les soutiens prestigieux et les contributions financières au-delà de sa communauté.

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    A l'amorce de sa campagne pour conquérir la Maison-Blanche, Barack Obama critique « la politique pourrie par l'argent et l'influence ». Mais, pour tenir sa promesse de « changer l'Amérique », le jeune sénateur noir de l'Illinois, qui a lancé samedi sa candidature, doit en passer par le système qu'il dénonce, et dans lequel il excelle.

    Le potentiel de cette étoile montante de la politique américaine se calcule en billets verts. Pour son élection au Sénat en 2004, il avait levé près de 15 millions de dollars, provenant à plus de 90 % de donations individuelles. Il a de nouveau récolté plus de 16 millions pendant la campagne pour les législatives de novembre dernier, bien que son fauteuil n'ait pas été remis en jeu. Cela lui a permis de distribuer les prébendes et de nouer des alliances pour l'avenir. Dans la présidentielle, la barre est estimée à 100 millions de dollars pour aborder en bonne position les primaires dans un an. Hillary Clinton, qui part favorite dans le camp démocrate, serait capable de récolter 500 millions d'ici au scrutin de novembre 2008, record historique.

    Soros, Clooney, Winfrey


    De sa capacité de rivaliser dépendent en grande partie les chances d'Obama. Dès l'annonce de sa candidature, le milliardaire George Soros lui a versé 2 300 dollars, représentant la limite symbolique des donations individuelles. Surtout, il a organisé pour lui une collecte de fonds en invitant de riches financiers démocrates dans ses bureaux de New York. À Hollywood, les trois associés des studios Dreamworks, Steven Spielberg, Jeffrey Katzenberg et David Geffen feront de même le 20 février avec 200 de leurs amis. On y verra des stars comme George Clooney ou Barbra Streisand et des milliardaires comme Warren Buffett ou le magnat des médias Haim Saban. Mais il est trop tôt pour choisir son camp : on retrouve en général les mêmes derrière Hillary Clinton.

    Lors de ces réunions de levées de fonds (fundraisings), l'écrasante majorité de l'assistance est blanche. D'après une étude, les Noirs et les Hispaniques ne représentaient que 1 % des contributeurs en 2000 (les Blancs 96 %). Obama, métis élevé à Hawaï, est capable de dépasser les clivages raciaux, mais il a aussi besoin du vote noir : selon un sondage CBS, celui-ci serait pour l'instant acquis à Hillary Clinton (52 %, contre 28 %). Certains leaders de la communauté afro-américaine ont beau mettre en doute sa « négritude », des personnalités noires ont pris son parti : la star de la télévision Oprah Winfrey, l'actrice Halle Berry, le fondateur du magazine Black Enterprise Earl Graves, l'éditrice des revues Ebony et Jet, Linda Johnson Rice, et d'autres, moins célèbres, mais capables de mobiliser les énergies et les générosités, comme les avocats de Los Angeles, Michael Lawson et Vivienne LaBorde, ou le gérant du fonds de placement Keel Capital, Godfrey Gill.

    Les entreprises, elles, répartissent avec prudence - et souvent discrètement - leurs contributions entre plusieurs candidats. En 2005-2006, elles ne représentaient que 7 % des sommes collectées par le comité d'action politique d'Obama, Hopefund : 461 000 dollars provenaient de cabinets d'avocats et de lobbyistes, 370 000 dollars d'institutions financières et de fonds de placement, 150 000 dollars du secteur des médias et 109 000 dollars de groupes immobiliers. Les chiffres officiels des premières contributions ne seront publiés qu'en mars. Mais Obama a déjà innové en demandant à la Commission fédérale électorale (FEC) s'il pourrait éventuellement revenir au système de financement public pour l'élection générale (plafonné à 85 millions de dollars), après y avoir renoncé pour les primaires.

    Par le Figaro

  • #2
    L'argent n'a pas de couleur car il est plus apprécié par les blance que par les noirs. Ces derniers pensent qu'il est un bounty (noir dehors mais blanc à l'intérieur).
    C'est quelqu'un de brillant, il a un certain charisme, il a de très bons support, notamment Oprah Winfrey, qui est apprécié autant par les noirs que par les blancs et qui va mettre les mains à la poche. Il n'aura pas par contre le soutien des latinos, soutien qu'il doit aller chercher.

    Ce serait bien de l'avoir comme président.
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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