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Interrogations ! L’université du FCE et le changement de paradigme du gouvernement algérien

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  • Interrogations ! L’université du FCE et le changement de paradigme du gouvernement algérien

    mercredi, 25 octobre 2017

    Les principaux commentateurs de la déclaration du Ministre des Affaires étrangères sur le Kif marocain ont abondé dans le sens de la critique formelle de soutien ou de rejet .

    L’objectif de ce contre feux , comme toute manipulation de l’opinion c’est de lui servir une fausse polémique en même temps que se prépare dans le secret l’acte fatal contre le projet national de l’état algérien.
    ce contre feux compte tenu de l’importance et de l’urgence politique du virage qui se prépare et du changement de braquet prend en otage tout l’état algérien, Ces concepteurs manipulateurs ne s’embarrassent de rien, même pas de la continuité politique de l’état et de l’expression sérieuse de sa diplomatie.

    Justement et en rapport avec la dangerosité du moment politique
    mon objet c’est de décrypter le message subliminal de l’université du F.C.E.
    Quelle est la signification politique de cette université de la première organisation patronale oligarchique qui a fait déplacer un gouvernement dans sa totalité. Il ne manquait à l’équipe pour faire entier que le Vice-ministre de la défense pour annoncer que désormais l’A.N. P est au service des premiers de la cordée oligarchique, la ministre Nouria Benghabrit pour nous dire que l’enseignement se fera selon les normes médiocres de son président Ali Haddad et mon propos est mesuré et responsable.

    Mais que vient –il faire un ministre des A.E dans une université pâle où se côtoient les premiers bénéficiaires prédateurs de la rente pétrolière. Mais qu’ont –ils produits ces chefs pour recevoir tant de célébration et de reconnaissance de la part de l’état et de la nation ?
    Jamais une université de la palabre et de la goinfre n’a réuni autant de ronds de cuir de l’état bureaucratique.

    C’est un moment où on a assisté à la soumission de la bourgeoisie bureaucratique née des premières décennies de l’indépendance. Cette bourgeoisie s’est avérée inapte à défendre le projet national et encore moins à lui donner chair et corps.
    C’est le moment rêvé par un président analphabète en la personne de Ali HADDAD de pérorer du haut de sa tribune et de savourer sa victoire sur le dernier carré des cadres honnêtes de l’état qui a osé l’affronter

    C’est ici que le premier ministre, dont on connait ses accointances amoureuses avec l’oligarchie et la famille prédatrice, annonce à la nation que de toutes les entreprises nationales n’échapperont au panier de la dote de l’inceste que SONATRACH, SONELGAZ, les banques publiques et NAFTAL et la SNVI .
    Rien que ça pour que Monsieur le premier ministre s’érige en premier défenseur de la chose publique Mais au fond, lui et son gouvernement vont céder au Dinar dévalué la sidérurgie, les ports, l’ENIEM et d’autres fleurons de l’industrie naissante de l’indépendance qui ont coûtés la peau des fesses à la nation à des prédateurs en chef.

    Le fait de faire de cette université de la médiocrité (F.C.E) le lieu où sont annoncées les principales décisions concernant notre avenir n’est pas moins qu’un changement de paradigme. L’Algérie nation et état rompt en catimini avec ce qui reste du peu du projet de développement autocentré imposé par une guerre de libération populaire et le sacrifice de 1, 5 millions de martyrs.

    La brouille factice avec le Maroc est le buisson qui cache mal l’arnaque : vendre à une société en interrogation, qui lutte pour sa survie un discours nationaliste décalé et crétin, contre un vrai programme de changement de nature de l’état algérien.
    Cet instant politique est fondateur d’une toute nouvelle politique désastreuse pour les travailleurs et la nation.

    Il est vrai que nous, les progressistes, avons la fâcheuse manie de minimiser les faits politiques et c’est l’une des raisons qui fait que les oligarques ont chaque fois une longueur d’avance sur nous. Nous analysons la politique par le biais sentimental et notre lien charnel avec le pays.
    Les faits politiques aussi cruels qu’ils sont , ils sont froids et exigent d’être soumis et décortiqués dans leurs moindres recoins.

    Je cite Martine Aubry "quand c’est flou, c’est qu’il y à un loup"

    La bataille n’est pas pour autant perdue ou gagnée par l’oligarchie, si non l’oligarchie n’aurait pas pris toutes les précautions pour enfumer l’opinion nationale.
    Il s’agit pour nous avec ce qui reste de syndicats de mobiliser les travailleurs contre toute cessation d’actifs de leurs entreprises.
    De proposer un vrai programme économique et social de réarmement de l’état national.
    Il faut faire sortir de la torpeur les cadres et les hommes d’état patriotes et honnêtes et les gagner à la lutte unitaire.

    Aucun courant patriotique ne s’en sortira seul et isolé.c’est de notre unité bien construite que l’Algérie sortira de cette mauvaise impasse.
    S’agit –il du premier étage visible de la fusée préparant 2019 et la Patrimonialisation totale de l’état Algérien. Qu’est ce qui nous reste de la R.A.D.P , je n’ose encore l’écrire car la lutte ne fait que commencer .
    Elle sera dure ; Cependant cette liaison incestueuse de l’état représenté avec l’oligarchie acte la rupture totale avec ses représentants .

    Saci Belgat

    Source : RAÏNA porte la voix de l’Initiative populaire en Algérie pour la liberté, la justice sociale, la solidarité

  • #2
    La "bourgeoisie" : ouled frança à l'oeuvre, pendant ce temps le peuple vote et applaudit ?? Il faut un vaste front des patriotes, à bâtir en tant que "mouvement national patriotique unifié", ou, en "parti uni de la classe des travailleurs algériens" ??
    Dernière modification par Elghifari, 27 octobre 2017, 15h50.

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