La cour d'assises de Rome a reconnu vendredi 27 octobre un homme coupable d'avoir transmis le virus du sida à 32 personnes alors qu'il se savait lui-même infecté. C'est la première fois qu'un jugement de ce type est rendu en Italie. Le ministère public demandait une peine de prison à vie. Le prévenu a finalement été condamné à 24 ans de détention.
Avec notre correspondante à Rome, Anne Tréca
A l'énoncé du verdict, il n'a pas réagi. Valentino Talluto, 33 ans, comptable de profession, a l'aspect rassurant du bon garçon dont raffolent les belles-mères. Il ne fume pas, ne boit pas, mais il drague. Des étudiantes aux mères de famille. Durant des années, il a accumulé les rencontres sexuelles, avec douceur, selon ses partenaires, et beaucoup d'attentions : des fleurs, des cadeaux. Et des bobards aussi.
Le Romain cachait aux femmes sa séropositivité. Pour avoir des rapports sans préservatif, il disait qu'il était allergique au latex ou bien sortait même un résultat de test au virus du sida falsifié.
Un comportement stupide, irresponsable, ont plaidé ses avocats. Une obsession meurtrière pour l'accusation, qui cite aussi des victimes indirectes : un bébé a été indirectement contaminé parce que sa mère enceinte a connu Talluto.
Trente-deux victimes ont été identifiées. Plusieurs ont découvert leur propre séropositivité grâce à l'enquête. On ne saura jamais combien de personnes il a vraiment infectées. Il a refusé de collaborer pour prévenir ses ex-partenaires.
RFI
Avec notre correspondante à Rome, Anne Tréca
A l'énoncé du verdict, il n'a pas réagi. Valentino Talluto, 33 ans, comptable de profession, a l'aspect rassurant du bon garçon dont raffolent les belles-mères. Il ne fume pas, ne boit pas, mais il drague. Des étudiantes aux mères de famille. Durant des années, il a accumulé les rencontres sexuelles, avec douceur, selon ses partenaires, et beaucoup d'attentions : des fleurs, des cadeaux. Et des bobards aussi.
Le Romain cachait aux femmes sa séropositivité. Pour avoir des rapports sans préservatif, il disait qu'il était allergique au latex ou bien sortait même un résultat de test au virus du sida falsifié.
Un comportement stupide, irresponsable, ont plaidé ses avocats. Une obsession meurtrière pour l'accusation, qui cite aussi des victimes indirectes : un bébé a été indirectement contaminé parce que sa mère enceinte a connu Talluto.
Trente-deux victimes ont été identifiées. Plusieurs ont découvert leur propre séropositivité grâce à l'enquête. On ne saura jamais combien de personnes il a vraiment infectées. Il a refusé de collaborer pour prévenir ses ex-partenaires.
RFI
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