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Le président du Gouvernement régional du Kurdistan (GRK), Massoud Barzani, entend mettre fin à son mandat présidentiel le 1er novembre, a indiqué un responsable du gouvernement local samedi.
Cette décision du dirigeant kurde intervient après l'organisation d'un référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien qui a ouvert une crise au sein de la classe politique kurde alors qu'elle bénéficiait d'une période d'autonomie sans précédent.
Dans une lettre adressée au parlement kurde irakien samedi, Barzani présente un projet prévoyant la division des pouvoirs du président, projet qui sera discuté dimanche, précise ce responsable.
Le projet propose une répartition des pouvoirs présidentiels entre le gouvernement, le parlement et l'appareil judiciaire.
Le mandat de Barzani devait s'achever le jour de la tenue des élections présidentielle et législatives, le 1er novembre, mais ces scrutins ont été reportés sine die la semaine passée alors que les tensions montent entre les autorités kurdes et irakiennes.
Certains adversaires de Barzani estiment que le référendum du 25 septembre a obscurci l'avenir des Kurdes en Irak même si une écrasante majorité des votants s'est prononcée en faveur de l'indépendance.
Depuis, le gouvernement de Bagdad a lancé une offensive afin de reprendre la ville de Kirkouk, disposant d'importantes réserves pétrolières, et les peshmergas se sont repliés sur les positions qu'ils occupaient avant l'offensive des combattants de l'Etat islamique en 2014.
Les Kurdes ont ainsi perdu une importante source de revenus et le gouvernement irakien continue de réclamer que ceux-ci déclarent leur référendum nul, refusant la proposition d'une suspension du mouvement d'indépendance pour résoudre la crise par le dialogue.
Massoud Barzani, 71 ans, était président de la région autonome depuis 2005 et la dernière élection présidentielle a eu lieu en 2009. Son mandat devait s'achever en 2013 mais a été prolongé à deux reprises.
challenges.fr
Cette décision du dirigeant kurde intervient après l'organisation d'un référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien qui a ouvert une crise au sein de la classe politique kurde alors qu'elle bénéficiait d'une période d'autonomie sans précédent.
Dans une lettre adressée au parlement kurde irakien samedi, Barzani présente un projet prévoyant la division des pouvoirs du président, projet qui sera discuté dimanche, précise ce responsable.
Le projet propose une répartition des pouvoirs présidentiels entre le gouvernement, le parlement et l'appareil judiciaire.
Le mandat de Barzani devait s'achever le jour de la tenue des élections présidentielle et législatives, le 1er novembre, mais ces scrutins ont été reportés sine die la semaine passée alors que les tensions montent entre les autorités kurdes et irakiennes.
Certains adversaires de Barzani estiment que le référendum du 25 septembre a obscurci l'avenir des Kurdes en Irak même si une écrasante majorité des votants s'est prononcée en faveur de l'indépendance.
Depuis, le gouvernement de Bagdad a lancé une offensive afin de reprendre la ville de Kirkouk, disposant d'importantes réserves pétrolières, et les peshmergas se sont repliés sur les positions qu'ils occupaient avant l'offensive des combattants de l'Etat islamique en 2014.
Les Kurdes ont ainsi perdu une importante source de revenus et le gouvernement irakien continue de réclamer que ceux-ci déclarent leur référendum nul, refusant la proposition d'une suspension du mouvement d'indépendance pour résoudre la crise par le dialogue.
Massoud Barzani, 71 ans, était président de la région autonome depuis 2005 et la dernière élection présidentielle a eu lieu en 2009. Son mandat devait s'achever en 2013 mais a été prolongé à deux reprises.
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