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CEDEAO : pourquoi des opérateurs économiques sénégalais sont contre l’intégration du Maroc ?

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  • CEDEAO : pourquoi des opérateurs économiques sénégalais sont contre l’intégration du Maroc ?

    Soutenus par les membres de la société civile et des universitaires, ces opérateurs économiques sénégalais disent niet à la demande d’adhésion du Maroc à la CEDEAO. Selon eux, l’intégration du royaume chérifien dans l’organisation sous-régionale serait lourde de conséquences et pourrait constituer des problèmes au secteur privé national.

    « Le premier point, c’est que le Maroc est un royaume, c’est un homme qui décide alors que chez nous, ce n’est pas du tout ça. Ce sont les chefs d’Etat qui prennent les décisions », martèlent-ils.

    Craignant que « l’ensemble du secteur agricole ne soit impacté » par cette intégration, ils précisent avoir écrit au ministère du Commerce « pour encore une fois alerter ».

    « Le Maroc ne fait pas partie de l’espace géographique ouest-africain. Et, il y a la déferlante européenne qui veut passer par le Maroc pour nous atteindre. Il y a la déferlante chinoise qui veut passer par le Maroc pour nous atteindre », scandent-ils. Ce, a moins de deux (2) mois de la commission de la CEDEAO pour l’examen de la recevabilité d’une telle adhésion.

    Source: PressAfrik
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

  • #2
    Adhésion du Maroc à la Cedeao : Des membres du secteur privé sénégalais alerte sur les «conséquences négatives »

    Face à la probabilité d’une adhésion du Maroc à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), des acteurs du secteur privé sénégalais, réunis au sein du Comité d’initiative pour le Suivi de l’Intégration, lancent une alerte. Pour eux, cela serait la mort programmée de plusieurs secteurs d’activités car le Maroc, plus compétitif que nos pays, va inonder nos marchés.

    Le 24 février 2017, le Maroc a adressé une demande officielle d’adhésion à la Cedeao. Le 4 juin dernier, la Conférence des chefs d’État et de gouvernement a donné son accord de principe avant la session prévue le 16 décembre prochain à Lomé (Togo) sur cette question. Avant cette date, des membres du secteur privé sénégalais ont tenu, hier, une conférence de presse pour alerter sur les «conséquences négatives» de cette adhésion. Ils sont réunis au sein du Comité d’initiative pour le suivi de l’intégration regroupant des organisations patronales et professionnelles, des syndicats de travailleurs, des associations de la société civile, du monde universitaire. Diallo Kane, président du Comité affirme qu’ils ne sont pas contre une coopération renforcée avec le Maroc, «mais s’oppose à des relations déséquilibrées qui étouffent notre économie, détruisant des pans entiers de notre secteur productif et exportent nos emplois vers le Maroc».

    Mor Tall Kane, le Directeur exécutif de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) avance que si le Maroc devient membre à part entière de la Cedeao avec des avantages comme la suppression des taxes douanières, ce sera «la mort» du secteur privé sénégalais. « Le Maroc, avec la compétitivité de ses marchandises qui n’est pas comparable à celle des pays de la Cedeao, viendra inonder le marché sénégalais avec ses produits et aucun secteur ne sera épargné. Nous n’avons pas les moyens de faire face aux entreprises marocaines», a-t-il déclaré. Il reconnaît que face à la toute puissance des secteurs de l’industrie, de l’agroalimentaire, de l’immobilier, «tous nos secteurs seront perdants car nous n’avons pas d’offre à faire pour le marché marocain». Le Directeur exécutif de la Cnes indique qu’on ne doit pas accepter pour le Maroc ce qu’on a refusé pour l’Union européenne (libéralisation du marché).

    Condamner à mort nos entreprises
    Brandissant l’aspect géographique, Mor Talla Kane laisse entendre que le Maroc n’est pas un pays de la Cedeao et il ne peut y avoir d’élasticité du territoire ; ce qui, à ses yeux, serait un « précédent dangereux et pourrait ouvrir la porte à d’autres pays du Maghreb ». Les leaders du Comité d’initiative pour le suivi de l’intégration ont rappelé que le Maroc a signé des accords commerciaux avec l’Union africaine, la Turquie, etc., et s’il intègre la Cedeao, «on ne pourra pas garantir la sincérité des coûts de leurs produits importés qui vont envahir l’espace communautaire». «La Cedeao manque de compétences pour négocier ses accords. Le Maroc tout seul va battre les experts de la Cedeao dans les négociations commerciales et économiques qui ne sont pas le fort de l’organisation. On peut parler d’intégration africaine, mais ce n’est pas une raison de condamner à mort nos entreprises», a insisté M. Kane. Il a donné l’exemple «du dumping des Marocains» qui a fini par affaiblir l’horticulture au Sénégal avec les produits tels que les «oranges, clémentines, carottes » qui sont déchargés tous les jours au Sénégal.

    Dans le document d’analyse du Comité d’initiative pour le suivi de l’intégration, l’adhésion du Maroc à la Cedeao a des contraintes portant sur les «aspects juridiques notamment les conditions d’adhésion définies à l’article 1er du Traité révisé de la Cedeao». Par rapport aux aspects juridiques, le professeur Arame Ndoye indique que le Maroc n’a jamais été partie prenante de l’acte fondateur de la Cedeao et «qu’il ne veut faire partie de la communauté que pour son marché». Un avis partagé par Souhaibou Guèye qui indique que les sociétés du Nigéria et de la Côte d’ivoire mènent le même combat. Pour lui, le Maroc qui contrôle plus 60 % de nos actifs bancaires, de nos assurances menace tous les secteurs de notre économie et une adhésion viendrait achever le secteur privé. Les leaders du Comité d’initiative pour le suivi de l’intégration ont invité les autorités politiques à analyser les conséquences d’une adhésion du royaume chérifien sur l’économie de la zone.
    Le Soleil ·

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    • #3
      Le Maroc tout seul va battre les experts de la Cedeao dans les négociations commerciales et économiques qui ne sont pas le fort de l’organisation.
      Pa pa pa pa... C'est le Maroc aww, ce n'est pas les States.

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      • #4
        Normale ils défendent leurs entreprises.
        Qui veut dire aussi que le Maroc est performant.

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        • #5
          Cela prouve que l'économie marocaine est performante qui fait peur au secteur privé sénégalais
          Dernière modification par Hichamkech, 30 octobre 2017, 22h30.

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          • #6
            A la vérité, les anciens juges sénégalais craignent qu'une adhésion à la CEDAO ouvre des portes au Maroc afin d'écouler son haschich.

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            • #7
              En terme économique, de finance et de business le Maroc veut devenir le pont qui permettra aux pays européens et a la Chine d'écouler leurs marchandises a des prix de rabai dans le but de détruire l'économie des pays de l'ouest africain.
              Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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              • #8
                Envoyé par Hichamkech
                Cela prouve que l'économie marocaine est performante qui fait peur au secteur privé sénégalais
                Le mrcenaire sans solde plus performant que le tirailleur sénégalais
                Dernière modification par MEC213, 31 octobre 2017, 00h35.

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                • #9
                  « Le Maroc ne fait pas partie de l’espace géographique ouest-africain. Et, il y a la déferlante européenne qui veut passer par le Maroc pour nous atteindre. Il y a la déferlante chinoise qui veut passer par le Maroc pour nous atteindre
                  je ne sais pas ce qu'ils veulent dire par déferlante,
                  mais si oui il y a une déferlante,elle va déferler sur le Maroc en premier,donc il sera le premier a être touché.
                  les raison qu'invoque ce collectif pour s'opposer a une éventuelle adhésion a la CEDAO,ne sont pas valables,tout au moins le volet agricole peut constituer une concurrence aux produits du Sénégal,mais la encore les débouchés pour l'exportation marocaines sont multiples,en plus déjà les étales sénégalais sont achalandés des produits agricoles marocains,sans que cela porte un quelconque ombrage aux sénégalais.
                  en ce qui concerne les chinois et les européens,leurs bateaux pèchent a loisir au large du Sénégal,sans que ça émeut le moins du monde ce collectif.
                  une surenchère qui n'a pas lieu d’être.

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                  • #10
                    A la vérité, les anciens juges sénégalais craignent qu'une adhésion à la CEDAO ouvre des portes au Maroc afin d'écouler son haschich.

                    ma parole, c'est quoi cette connerie encore? comme si le hachich allait être transporté légalement et passage par la douane plus la TVA...faut arrêter ces inepties...


                    En terme économique, de finance et de business le Maroc veut devenir le pont qui permettra aux pays européens et a la Chine d'écouler leurs marchandises a des prix de rabai dans le but de détruire l'économie des pays de l'ouest africain.

                    les européens et la chine et les states font leurs business depuis la nuit des temps avec l'Afrique, ils n'attendent pas le Maroc...

                    y a qu'à voir chez toi en Algérie, tout est importé, rabais ou pas rabais...chine ou turquie ou ue, tous exporte chez vous et en Afrique et au Maroc....

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