Tweet
entretien : Smaïl Debèche, président de l’association d’amitié algéro-chinoise
Elle n’est pas très connue, mais l’association d’amitié algéro-chinoise existe depuis 1993 et se targue d’avoir, depuis plus de deux décennies, un parcours important qui s’est davantage densifié au tournant des années 2000, quand l’Algérie est devenue un grand marché pour les entreprises chinoises.
Cette association organise fréquemment des conférences, des tables rondes et des activités diverses, dont l’organisation de visites en Chine, avec l’appui des autorités chinoises au profit de délégations économiques, commerciales, politiques, mais aussi culturelles, affirme son président Smaïl Debèche, présent à la cérémonie d’ouverture, hier, du nouveau centre de visas pour la Chine à Ben Aknoun à Alger.
Reporters : L’ambassade de Chine en Algérie vient d’ouvrir un nouveau centre pour les demandeurs de visa. Que pensez-vous de cette initiative ?
Smaïl Debèche : Elle est dans l’ordre des choses et répond à des besoins. Pendant longtemps, les demandeurs de visa pour la Chine devaient faire la queue pendant des heures pour déposer leurs dossiers. La procédure est maintenant plus facile pour eux alors que les délais de réponse, affirment les autorités consulaires chinois, seront raccourcis pour ne pas dépasser une semaine. Cette facilitation est importante parce que la demande de visa pour la Chine est en progression.
Confirmez-vous le chiffre de 20 000 visas en 2016 ?
Il est fourni par les autorités consulaires chinoises. Il est donc fiable et me semble correspondre à ce que, nous, au sein de l’association, voyons fréquemment : un intérêt pour la Chine et une progression du rythme de circulation entre les deux pays. Il s’agit majoritairement d’opérateurs économiques et de commerçants et de quelques centaines de touristes. Pour le tourisme, la circulation, je l’avoue, est encore marginale, même si la destination Chine est relativement peu onéreuse par rapport à d’autres pays d’Asie et au vu des possibilités extraordinaires de visites et découvertes du monde chinois, de ses cultures et de sa grande histoire. Pour le commerce, c’est évidemment la première motivation des déplacements d’Algériens en Chine. Ce pays est le premier fournisseur de l’Algérie en produits et équipements divers avec 6,56 milliards de dollars sur les neufs premiers mois de 2017. Le montant des exportations algériennes vers la Chine, nettement moins important, est de 473 millions de dollars durant la même période. Nous aussi avons besoin de la venue des Chinois, qui s’orientent, ces dernières années, vers le partenariat, que ce soit dans le bâtiment, la réalisation de ports et de voies ferrées ou dans les exploitations minières, par exemple.
Quelles sont les régions chinoises les plus prisées par les opérateurs et commerçants algériens ?
La région la plus prisée est celle de Guangzhou, la capitale de la province du Guangdong, dans le sud de la Chine. C’est l’une des plus grandes zones économiques du pays qui s’est considérablement développée tant en infrastructures qu’en volume d’activités. Plusieurs forums et salons internationaux y sont organisés en cours d’année. Le dernier s’est achevé la semaine passée, il s’agissait de la 14e Foire internationale des petites et moyennes entreprises de Chine. Depuis la mi-octobre, et jusqu’à samedi prochain, se tient la 122e édition de la Foire de Guangzhou, la plus importante foire commerciale en Chine, comptant 60 466 exposants. Pour ce qui nous concerne, en tant qu’association, nous serons présents à Pékin le 6 novembre prochain pour assister au Congrès des associations d’amitié arabo-chinoise, dans le cadre de l’approfondissement des relations entre les pays arabes et la Chine dans différents domaines.
Rafik AIOUAZ
reporters.dz
Elle n’est pas très connue, mais l’association d’amitié algéro-chinoise existe depuis 1993 et se targue d’avoir, depuis plus de deux décennies, un parcours important qui s’est davantage densifié au tournant des années 2000, quand l’Algérie est devenue un grand marché pour les entreprises chinoises.
Cette association organise fréquemment des conférences, des tables rondes et des activités diverses, dont l’organisation de visites en Chine, avec l’appui des autorités chinoises au profit de délégations économiques, commerciales, politiques, mais aussi culturelles, affirme son président Smaïl Debèche, présent à la cérémonie d’ouverture, hier, du nouveau centre de visas pour la Chine à Ben Aknoun à Alger.
Reporters : L’ambassade de Chine en Algérie vient d’ouvrir un nouveau centre pour les demandeurs de visa. Que pensez-vous de cette initiative ?
Smaïl Debèche : Elle est dans l’ordre des choses et répond à des besoins. Pendant longtemps, les demandeurs de visa pour la Chine devaient faire la queue pendant des heures pour déposer leurs dossiers. La procédure est maintenant plus facile pour eux alors que les délais de réponse, affirment les autorités consulaires chinois, seront raccourcis pour ne pas dépasser une semaine. Cette facilitation est importante parce que la demande de visa pour la Chine est en progression.
Confirmez-vous le chiffre de 20 000 visas en 2016 ?
Il est fourni par les autorités consulaires chinoises. Il est donc fiable et me semble correspondre à ce que, nous, au sein de l’association, voyons fréquemment : un intérêt pour la Chine et une progression du rythme de circulation entre les deux pays. Il s’agit majoritairement d’opérateurs économiques et de commerçants et de quelques centaines de touristes. Pour le tourisme, la circulation, je l’avoue, est encore marginale, même si la destination Chine est relativement peu onéreuse par rapport à d’autres pays d’Asie et au vu des possibilités extraordinaires de visites et découvertes du monde chinois, de ses cultures et de sa grande histoire. Pour le commerce, c’est évidemment la première motivation des déplacements d’Algériens en Chine. Ce pays est le premier fournisseur de l’Algérie en produits et équipements divers avec 6,56 milliards de dollars sur les neufs premiers mois de 2017. Le montant des exportations algériennes vers la Chine, nettement moins important, est de 473 millions de dollars durant la même période. Nous aussi avons besoin de la venue des Chinois, qui s’orientent, ces dernières années, vers le partenariat, que ce soit dans le bâtiment, la réalisation de ports et de voies ferrées ou dans les exploitations minières, par exemple.
Quelles sont les régions chinoises les plus prisées par les opérateurs et commerçants algériens ?
La région la plus prisée est celle de Guangzhou, la capitale de la province du Guangdong, dans le sud de la Chine. C’est l’une des plus grandes zones économiques du pays qui s’est considérablement développée tant en infrastructures qu’en volume d’activités. Plusieurs forums et salons internationaux y sont organisés en cours d’année. Le dernier s’est achevé la semaine passée, il s’agissait de la 14e Foire internationale des petites et moyennes entreprises de Chine. Depuis la mi-octobre, et jusqu’à samedi prochain, se tient la 122e édition de la Foire de Guangzhou, la plus importante foire commerciale en Chine, comptant 60 466 exposants. Pour ce qui nous concerne, en tant qu’association, nous serons présents à Pékin le 6 novembre prochain pour assister au Congrès des associations d’amitié arabo-chinoise, dans le cadre de l’approfondissement des relations entre les pays arabes et la Chine dans différents domaines.
Rafik AIOUAZ
reporters.dz
Commentaire