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Encore une affaire de triche à un concours de doctorat à l'Université Alger 3

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  • Encore une affaire de triche à un concours de doctorat à l'Université Alger 3

    A croire que le rectorat de l'Université d'Alger 3 prend du bon temps à collectionner les scandales et les polémiques. Des enseignants à la faculté des Sciences économiques de cette université accusent le recteur Rabah Cheriet d'avoir fait passer deux étudiants, fils de deux responsables au ministère de l'Enseignement supérieur, au concours de doctorat au détriment des autres postulants.

    En octobre 2016, des étudiants ont déjà accusé ce recteur d'avoir falsifié la moyenne du lauréat du concours de doctorat, la faisant passer de 9/20 à 14/20". Le début d'une longue série de scandales qui secoueront les facultés de cette université tout au long de l'année scolaire.

    Les enseignants de la filière des Sciences économiques ont révélé les noms des deux étudiants concernés, affichés sur les résultats, "falsifiés", du concours. Ceux sont les fils de deux hauts responsables au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, affirment-ils.

    Le premier "lauréat" se nomme A. Saba. Deuxième sur la liste des candidats ayant été admis pour la spécialité "Finances", il est le fils de l'Inspecteur général du ministère susnommé, Saba Mohammed Cherif.



    Le second étudiant concerné par ce scandale se nomme M.H. Daoudi, qui a réussi à se (faire) classer à la 4e place sur la liste des candidats admis pour un doctorat en spécialité "Comptabilité". Il est le fils de Daoudi Emir Kassem, directeur des ressources humaines auprès du Ministère de l'Enseignement Supérieur.



    Selon la déclaration d'un enseignant au HuffPost Algérie, ces deux étudiants ne sont pas vraiment réputés comme étant de "bons élèves", ayant un niveau faible. Les enseignants étaient surpris de voir leurs noms figurer parmi les lauréats de ce concours, chacun dans sa spécialité respective.

    Ils ont ainsi affirmé que les deux étudiants se sont procurés les sujets la veille des examens, sur initiative du recteur "qui veut se maintenir à son poste en renforçant ses liens avec ces responsables au ministère".

    Le rectorat multiplie les scandales cette année

    Cette polémique est loin d'être un cas isolé au sein cette université.

    En octobre 2016, des étudiants accusaient déjà le rectorat d'avoir falsifié "la moyenne d'un lauréat d'un concours de doctorat en "Études européennes", la faisant passer de 9/20 à 14/20". Les autres candidats ont déclaré que le "doctorant" avait une "relation étroite" avec le président des orientations et un des membres du comité de correction, affirmant qu'il a pu "consulter les contenus des sujets avant la tenue de cet examen".

    Les polémiques se sont rapidement enchaînés. Quelques mois plus tard, en février 2017, des enseignants de la faculté des Sciences politiques ont été agressés et blessés par des jeunes, dont des étudiants, munis d'armes blanches, pendant une réunion d’installation d’un bureau du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES).

    Les enseignants ont ouvertement accusé le recteur, affirmant son implication dans cette agression. Ils ont entamé une grève pour protester contre ces "actes barbares" et déposé plainte contre les agresseurs.

    En juillet, un autre scandale, cette fois-ci une affaire de censure, secouait encore cette université. Une thèse de doctorat sur "Le rôle de l’élite au pouvoir dans le processus de transition démocratique en Algérie 1989-2016, jugée "subversive", a été bloquée par un doyen.

    Leila Sidhoum, maître-assistante à la faculté des sciences politiques et des relations internationales de l’université d’Alger 3, avait dénoncé une censure "au mépris de la loi et de l’éthique" par un doyen, dans une lettre adressée à l’opinion publique.
    La thèse analyse la situation politique en Algérie durant cette période, explique son auteure, en décortiquant les rôles de l’armée, de la présidence et des mouvements islamistes.
    Suite à la soutenance le 7 juin dernier, le jury a attribué la mention très honorable à la thèse, sous réserve de supprimer quelques passages "inopportuns". Corrections faites, explique Mme. Sidhoum dans sa lettre, le président du jury a levé les réserves dans un rapport final remis au service de la post-graduation qui l’a transmis au doyen intérimaire.

    "Depuis lors, les obstacles et le harcèlement provenant du Doyen intérimaire s’intensifièrent au mépris de la loi et de l’éthique", a affirmé la maître-assistante.
    Les scandales ont repris de plus belle ce mois-ci , quelques semaines après la rentrée scolaire. Un professeur à la faculté des sciences économiques, Benguia Mokhtar, a été licencié "sans motif apparent". Membre du CNES, M. Benguia s'était déjà fait agressé en février 2017 et faisait parti des enseignants ayant accusé le recteur de son implication dans l'agression susnommée.

    Sur les réseaux sociaux, les enseignants ont dénoncé cette triche, regrettant que ces pratiques, qui nuisent à l'université algérienne et son image, se multiplient.

    Huffpost Algérie
    Dernière modification par Risk, 31 octobre 2017, 17h53.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

  • #2
    Foule des étudiants devant l'IF: "Un cas très ordinaire", selon Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement

    La foule de centaines d'étudiants qui s'est amassée dimanche devant l'Institut français (IF) d'Alger pour s'inscrire au test de connaissance de français (TCF), pièce nécessaire dans les dossiers de demandes de bourses d'étude "est un cas très ordinaire" selon Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement supérieur.

    Des centaines de personnes, des étudiants principalement, se sont rendus dimanche 29 octobre 2017 à l'Institut Français d'Alger pour s'inscrire à un examen de langue, le Test de connaissance du français (TCF). Les inscriptions, qui se déroulaient auparavant sur Internet, étaient censées débuter dans la matinée mais ont connu un couac d'organisation.

    Les étudiants qui se sont rendues dès les premières heures du matin ont ainsi trouvé les portes fermées. Des images, partagées en masse sur les réseaux sociaux, montraient une chaîne humaine interminable, longeant les quatre façades de l'enceinte de l'Institut.

    Après le parti du Premier ministre Ahmed Ouyahia, le RND (Rassemblement national démocratique), le responsable de la tutelle, Tahar Hadjar, a ainsi déclaré à la chaîne de télévision privée, Ennahar, que cette chaîne était "un cas très ordinaire". "Ce ne sont que des étudiants à la quête du savoir, qui désirent poursuivre leurs études à l'étranger", a-t-il déclaré.
    Tahar Hadjar réagissait notamment à des interprétations tendancieuses sur les réseaux sociaux, critiquant ces étudiants après la diffusion en masse des images du désordre devant cet institut.

    Le ministre a déclaré que "ces étudiants ne sont pas très différents des Algériens qui affluaient en masse aux universités Zitouna et Al Azhar".

    Dans un communiqué, le RND a regretté que "certains veulent défigurer l'image de l'Algérie" à travers la mise en avant d'images de jeunes venus en masse pour passer un teste de niveau dans la langue française.

    Pour le parti d'Ahmed Ouyahia, "il ne s'agit que d'un test annuel de niveau de la langue française qui se déroule chaque année pour pouvoir continuer leurs études en France." Le RND soutient qu'il ne s'agit nullement de "harrga" mais de " jeunes en quête du savoir", citant le hadith du prophète "cherchez le savoir même en Chine"

    Huffington post Algérie
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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    • #3
      tout est lié, tout est la conséquence de quelque chose ...
      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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      • #4
        hi risk

        ça a toujours été comme ça à Dely Brahim, après ma licence j'ai tenté le concours pour le magistère, le jour de l'examen, j'ai entendu deux surveillants de l'administration chuchoter qu'il n'allait retenir que 4 étudiants et que toutes les autres places étaient déjà toutes réservées...dégoûtée, j'ai bâclé et je suis sortie sans meme chercher à connaitre les résultats

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        • #5
          hi sammy

          triste réalité...
          La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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