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Abdelmoumen Khalifa sera extradé ?

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    KSENTINI DANS L'EMISSION "SUR LE VIF" DE L'ENTV
    "Abdelmoumen Khalifa sera extradé"


    Un des avocats de la défense dans le procès El-Khalifa Bank, le président de la Commission nationale consultative de défense et de promotion des droits de l’homme, Farouk Ksentini, n’en démord pas. Il a maintenu avant-hier, sur le plateau de l’ENTV, que le principal accusé dans l’affaire El-Khalifa Bank, Rafik Abdelmoumen Khalifa en l’occurrence, non seulement ne jouit pas mais aussi n’obtiendra pas l’asile politique en Grande-Bretagne.
    Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le commis à la défense des droits de l’homme, assénant une telle affirmation, fait plus dans l’étalage d’une conviction que dans la livraison de l’information. Qu’on en juge : “D’après ce que j’ai compris, il n’aura pas l’asile politique.” En fait, Farouk Ksentini fait cas de sa propre interprétation de ce que des juristes anglais venus récemment opérer un contrôle post-extradition de 17 Algériens lui ont expliqué. Par ailleurs, Me Ksentini a été toute certitude quant à l’extradition de Abdelmoumen Khalifa. Selon lui, c’est juste une question de temps — entre 9 et 10 mois, a-t-il dit — et de procédures. D’où tient-il cela ? D’aucune source officielle britannique, du moins s’est-il interdit de le dire. Mais lorsqu’il a tenté de justifier son affirmation, Me Ksentini s’est fendu d’une appréciation politique, subjective et très éloignée du droit : “Je ne crois pas que la Grande-Bretagne préférerait un individu (Abdelmoumen Khalifa, ndlr) aux relations économiques et politiques avec l’Algérie.” Le mot est lâché. A croire le juriste qu’est Me Ksentini, l’extradition relèverait de la diplomatie et non du droit. Plus que ce glissement imprudent, Me Ksentini consomme, une phrase plus loin, une flagrante contradiction, en reconnaissant que le dernier mot, dans cette histoire d’extradition, revient à la justice britannique. Contradiction, car de deux choses l’une : ou Abdelmoumen Khalifa sera extradé au plus tard dans 10 mois ou la décision est du ressort exclusif de la justice britannique, autrement nul ne peut aujourd’hui l’attester. En plein dans le vide Le président de la Commission nationale consultative de défense et de promotion des droits de l’homme, Me Ksentini, préstait, en fait, dans la toute nouvelle émission de l’Unique “Sur le vif”. Une émission qui, son premier épisode consacré à l’affaire Khalifa diffusé, a travaillé plus à évacuer l’interrogation charriée par le procès Khalifa en cours qu’à aider à une meilleure compréhension de ce dernier. Tout comme, au demeurant, le président du Syndicat national des magistrats, Djamel Aidouni, également présent sur le plateau, Me Ksentini était là pour dire que le procès se déroule dans le respect des procédures et dans la transparence. “L’affaire est ordinaire, sauf que certains veulent lui donner un cachet politique”. Aidouni n’en pense pas moins : “Les interférences politiques n’existent pas. Si elles existaient, le procès n’aurait jamais lieu”, a-t-il soutenu, ajoutant que “le dossier est comme tout autre dossier, hormis que celui-ci regorge de chiffres effarants.” Ce dernier a, en outre, estimé que le procès se déroule en toute transparence et liberté et que preuve en est que des ministres témoignent pour la première fois dans un procès. Cependant, pour le vif que l’émission se proposait d’atteindre, il n’en fut rien. Entreprise ratée même dans ce qu’elle voulait comme appréciation du travail accompli par la presse écrite. Aidouni a trouvé que les espaces accordés à la couverture du procès étaient conséquents. Mais la télévision elle-même a-t-elle fait son travaille d’information autour du procès avant de se soucier de comment les autres l’ont fait ? Dans l’émission, un responsable de la télévision a expliqué pourquoi son média n’a pas couvert le procès. “La télévision, c’est l’image et on ne peut pas filmer dans un tribunal”, a-t-il justifié. Peu convaincant. La télévision aurait pu couvrir et rendre compte des plaidoiries sans montrer d’images. En fait, a-telle zappé le procès Saddam pour le même motif ? S. A. I.

  • #2
    >>>Je ne crois pas que la Grande-Bretagne préférerait un individu (Abdelmoumen Khalifa, ndlr) aux relations économiques et politiques avec l’Algérie.

    Que diriez de cette forme de chantage !
    Voici un défenseur des droits de l'homme qui a mis dans la balance les relations bilatérales entre 2 pays et la justice d'un des 2 pays..
    Il croit que la justice de sa majesté se comportera comme celle de l'algérie qui est sensée livrer n'importe quel citoyen algérien pour sauvegarder les "soit disant relations bilatérales".
    Un défenseur des droits de l'homme qui est sensé défendre les droits d'un homme fusse-t-il un délinquant notoire pour faire plaisir et tirer d'affaire un pouvoir impliqué jusqu'à la moelle épinière dans cette histoire de baqueroute.

    >>>“La télévision, c’est l’image et on ne peut pas filmer dans un tribunal”,
    Hahahaha, l'entv c'est l'image mais que diriez vous des longs discours du porte parole d'el mouradia présentateur apprenti de l'entv qui une fois lancé dans la lecture de ses feuilles, il n'y a plus rien qui puisse l'arrêter sauf une crise d'épilepsie sur le plateau.

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    • #3
      Comme si en France, en Angleterre et aux Etats Unis on film les audiences au sein de leurs tribunaux. La loi l'interdit pour sauvegarder la vie privé des parties et des personnes soupçonnées qui peuvent être acquitées aprés le procés et salient par l'image à tord.
      Mais c'est vrai quant il s'agit de l'Algérie qui n'a fait que reprende le droit français , il y a toujours à redire.

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      • #4
        citoyen cette méme justice britanique dont tu fait l'eloge a fermer a accepter que le premier ministre ferme une enquéte sur une grande opération de cruption visant BAE et l'arabie saoudite "l'affaire elyamama" sous prestexte des intéret du royaume..
        besslama

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        • #5
          >>>BAE et l'arabie saoudite

          BAE n'a pas volé le peuple algérien, donc comment pourrait-on faire la parallèle ?

          Et puis comparer BAE avec l'affaire khalifa me fait sourire..rien ne dit que la justice britannique ne sois pas saisie à l'avenir...contrairement à l'affaire khalifa ou tout est bouclé...enquête, accusés, témoins et peut être les sanctions...
          L'affaire de l'extradition pourrait s'inscrire comme un chantage de l'algérie sur le royaume comme le fait aujourd'hui L'arabie séoudite...

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          • #6
            Je regrette à ce niveau il n'y a pas de chantage de la part de l'Algérie qui connait trés bien le fonctionnement judiciaire du Royaume Uni. C'est le gouvernement Britanique en fonction du dossier judiciaire de Khalifa et en fonction de ses intérêts qui décide de la suite à donner. Et ils ont un exemple frappant de l'Arabie Saoudite et de l'Egypte qui avait il y a dix années menacer l'Angleterre de retirer tous leurs avoirs dasn une afafire d'extradition et ils n'ont pas pu les faire changer d'avis, donc l'Algérie connait tout cela surtout que c'est l'un des meilleur diplomate Algérien qui se trouve en poste d'Ambassadeur en l'occurence Mr Dembri, un ex Ministre des Affaires Etrangeres de l'Algérie.

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            • #7
              >>>C'est le gouvernement Britanique en fonction du dossier judiciaire de Khalifa et en fonction de ses intérêts qui décide de la suite à donner.

              Ils ne sont pas aussi naifs les britshs...

              La première question qu'ils vont poser est : ou se trouvait le pouvoir algérien lorsque la plupart des sociétés sous sont contrôle ont déposés de l'argent dans cette banque alors que l'acte de constitution de cette même banque s'est fait dans la légalité la plus totale et que tout le monde voyait le gaspillage du groupe dans des opérations de sponsors...

              Je ne sais pas si les gens se rendent compte combien d'entité sous contrôle direct de l'état a déposé son argent dans la banque mais de là à dire que le pouvoir n'en savait rien est synonyme de pirouette...

              C'est le pouvoir qui devrait d'abord s'auto-extrader du pays dans lequel il vit avant de faire extrader son poulain.

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              • #8
                Ils n'ont pas de leçon a nous donner , ils ont eu plusieurs affaires similaires et beaucoup plus importantes et ce n'est pas pour cela qu'ils ont mis leur Ministre et leur Gouverneur de la Banque en Prison. Idem pour la France et les Etats Unis.
                Mais comme je dis l'Algérie c'est spéciale , il faut d'aprés certains mettre tous les dirigeants en Prison car se sont les seuls responsables et les seuls voleurs sauf les citoyens qui sont tous des saints et sont devenus les dindons de ce pays car eux les pauvres ,ils sont propres, ils ne volent pas , ils ne détournent pas et même si c'est certains le font c'est qu'il y a la main du pouvoir et surtout celle d'un Général qui sous la contrainte les a obligé de voler. C'est devenu de la paranoia.

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