Le terrible sort des harkis et de leurs enfants en France après 1962:
a) Abandonner par l'Etat francais.
Après les accords d'Evian, qui ont mis fin au conflit et ouvert la voie à l'indépendance de l'Algérie, le 18 mars 1962 environ 100 000 harkis et leurs familles sont parties se réfugier en France craignant les représailles du FLN. L'armée française les a en effet désarmés, et dés avril, des massacres ont été commis sans que les autorités françaises n'interviennent. En Algérie, après le 5 juillet 1962, les massacres de harkis ont connu une forte augmentation entre juillet et octobre de la même année. Au total, le nombre de harkis tués après le cessez-le-feu, victimes de représailles, fut estimé selon les sources entre 10 000 et 150 000 morts. Actuellement, les historiens s’accordent à évaluer de 60 000 à 70 000 le nombre de morts. De nombreux harkis furent également arrêtés et emprisonnés.
En effet, les autorités françaises étaient au courant des massacres comme le prouve des rapport Français en Algérie mais l'armée française avait eu l'ordre de ne pas intervenir. A leur arrivés sur le territoire Français, les harkis et leurs familles ont été rapidement regroupés dans des camps situés au sud de la France.
La France, en comptant les « Pieds noirs » européens, les juifs et tous les musulmans « loyalistes », aurait dû accueillir sur son sol 2,5 millions de personnes. Elle le fit vaille que vaille pour les premiers et abandonna les autres. Seuls 42 500 harkis purent trouver refuge en France métropolitaine. Les Harkis et leurs descendants représenteraient en 2012 entre 500 000 et 800 000 personnes en France.
D'après Acène Arfi, fils de harkis, les familles de harkis ont commencé à quittés les camps en 1971 et les dernier harkis en 1976. Pour que les familles s'installent dans des villes voisines l'Etat français leur donnait 10 000 francs.
Endroit de camps de harkis. archives.lesmanantsduroi.com
JPEG - 19.9 ko Camps de harkis de Bourg-Lastic (Puy-de-Dome) en juin 1962. ldh-toulon.net
b) Vu comme des traitres en Algérie.
Aujourd’hui, 51 ans après l’indépendance de l’Algérie, ils seraient encore quelque 9 000 anciens harkis à vivre dans l’Hexagone. Pour ces hommes âgés, l’amertume de l’exil reste vive et ils ne peuvent toujours pas retourner en Algérie pour mourir dans le pays de leurs ancêtres. Ils souffrent de vivre dans un pays qui refuse de les reconnaître comme des Français à part entière alors que leur pays d’origine les considère toujours comme des « traîtres » à la nation et leur refusent jusqu’à l’entrée sur le territoire.
(Voir vidéo tragédie des harkis. 2min)
a) Abandonner par l'Etat francais.
Après les accords d'Evian, qui ont mis fin au conflit et ouvert la voie à l'indépendance de l'Algérie, le 18 mars 1962 environ 100 000 harkis et leurs familles sont parties se réfugier en France craignant les représailles du FLN. L'armée française les a en effet désarmés, et dés avril, des massacres ont été commis sans que les autorités françaises n'interviennent. En Algérie, après le 5 juillet 1962, les massacres de harkis ont connu une forte augmentation entre juillet et octobre de la même année. Au total, le nombre de harkis tués après le cessez-le-feu, victimes de représailles, fut estimé selon les sources entre 10 000 et 150 000 morts. Actuellement, les historiens s’accordent à évaluer de 60 000 à 70 000 le nombre de morts. De nombreux harkis furent également arrêtés et emprisonnés.
En effet, les autorités françaises étaient au courant des massacres comme le prouve des rapport Français en Algérie mais l'armée française avait eu l'ordre de ne pas intervenir. A leur arrivés sur le territoire Français, les harkis et leurs familles ont été rapidement regroupés dans des camps situés au sud de la France.
La France, en comptant les « Pieds noirs » européens, les juifs et tous les musulmans « loyalistes », aurait dû accueillir sur son sol 2,5 millions de personnes. Elle le fit vaille que vaille pour les premiers et abandonna les autres. Seuls 42 500 harkis purent trouver refuge en France métropolitaine. Les Harkis et leurs descendants représenteraient en 2012 entre 500 000 et 800 000 personnes en France.
D'après Acène Arfi, fils de harkis, les familles de harkis ont commencé à quittés les camps en 1971 et les dernier harkis en 1976. Pour que les familles s'installent dans des villes voisines l'Etat français leur donnait 10 000 francs.
Endroit de camps de harkis. archives.lesmanantsduroi.com
JPEG - 19.9 ko Camps de harkis de Bourg-Lastic (Puy-de-Dome) en juin 1962. ldh-toulon.net
b) Vu comme des traitres en Algérie.
Aujourd’hui, 51 ans après l’indépendance de l’Algérie, ils seraient encore quelque 9 000 anciens harkis à vivre dans l’Hexagone. Pour ces hommes âgés, l’amertume de l’exil reste vive et ils ne peuvent toujours pas retourner en Algérie pour mourir dans le pays de leurs ancêtres. Ils souffrent de vivre dans un pays qui refuse de les reconnaître comme des Français à part entière alors que leur pays d’origine les considère toujours comme des « traîtres » à la nation et leur refusent jusqu’à l’entrée sur le territoire.
(Voir vidéo tragédie des harkis. 2min)
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