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Au Maroc, l’aéronautique joue les élèves modèles

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  • Au Maroc, l’aéronautique joue les élèves modèles



    Par : le Monde



    Le secteur, irrigué par des investissements étrangers, incarne la volonté du pays de s’industrialiser plus vite.

    N’était le bruit strident des perceuses, on entendrait les mouches voler.
    Penchés sur leur établi, lunettes de protection vissées sur le nez, trente jeunes Marocains s’appliquent à l’assemblage de petits modules métalliques.

    Nous ne sommes pas à l’usine, mais c’est tout comme : la scène se déroule à l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA), un centre de formation ouvert en 2011 à l’entrée de la zone industrielle de Casablanca, poumon économique du royaume chérifien.
    «Le stagiaire doit assurer la qualité, la sécurité, le délai et la productivité », décrit Amine, formateur de l’atelier d’ajustage-montage.
    Des consignes prises très au sérieux par les trente jeunes gens.

    Car si tout se passe comme prévu, au terme de leur formation de treize semaines, ils iront directement se faire embaucher chez Bombardier.
    L’avionneur canadien a ouvert, début 2015, à un jet de pierre de l’IMA, un site de production de composants.
    Un symbole parmi d’autres de l’émergence d’une filière aéronautique au Maroc, principalement à Casablanca.
    Avec cette industrie naissante, le gouvernement espère rééditer le succès que rencontre l’automobile, en pleine expansion depuis l’arrivée de Renault et de PSA.

    Plus de 120 entreprises du secteur opèrent aujourd’hui au Maroc, contre moins de 5 au début des années 2000 Fruit d’un partenariat public-privé, l’IMA est un maillon-clé dans la stratégie du royaume visant à encourager le mouvement. « Nous sommes un outil à la disposition des industriels, résume Patrick Ménager, transfuge du groupe Safran et directeur de l’établissement. Nous présélectionnons des profils pour eux, et nous pouvons dispenser des formations à la carte, selon leurs besoins. » Résultat, la quasi-totalité des étudiants est employée dès la fin du cursus.
    Dans un pays où le chômage des jeunes dépasse 23 %, ces succès ne passent pas inaperçus : l’institut reçoit 400 candidatures par mois. En 2016,


  • #2
    ca sert a cela l'amelioration du ranking doing-bizness

    inciter a l'installation d'entreprises etrangeres et nationales qui donneront un emploi à Brahim, fatima et mohammad

    tout le reste c'est blabla
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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