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Clinton accusée d'avoir triché à la primaire... par des démocrates

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  • Clinton accusée d'avoir triché à la primaire... par des démocrates

    Par LEXPRESS.fr , publié le 03/11/2017 à 19:18

    La patronne par intérim des démocrates confirme dans un livre que pendant les primaires, le parti n'a pas été l'arbitre neutre qu'il était censé être. Hillary Clinton et Bernie Sanders lors d'un débat télévisé à Las Vegas, en octobre 2015.La patronne par intérim des démocrates confirme dans un livre que pendant les primaires, le parti n'a pas été l'arbitre neutre qu'il était censé être. Hillary Clinton et Bernie Sanders lors d'un débat télévisé à Las Vegas, en octobre 2015. afp.com/Josh Haner
    L'ancienne responsable du parti démocrate confirme, dans un livre à paraître, que la candidate contrôlait de facto le parti pendant les primaires.

    Grand déballage au parti démocrate. Les révélations embarrassantes sur Hillary Clinton ne viennent pas cette fois de Donald Trump et de son entourage. Donna Brazile, présidente par intérim de la formation, est à l'origine de ce pavé dans la mare, dans un livre à paraître la semaine prochaine aux Etats-Unis. Elle confirme que le parti était sous la coupe de l'ex-secrétaire d'État avant qu'elle ne remporte l'investiture présidentielle en 2016. Une accusation qui va dans le sens de celles de son adversaire aux primaires démocrates de 2016, Bernie Sanders... et donne du grain à moudre à Donald Trump.

    Donna Brazile s'est retrouvée à la tête du comité démocrate national (DNC) de juillet 2016 à février 2017 après avoir remplacé au pied levé Debbie Wasserman Schultz. La patronne du DNC venait d'être "démissionnée" après la publication par WikiLeaks de messages piratés montrant l'hostilité de responsables contre Bernie Sanders, le rival de Hillary Clinton.

    Dans son livre, elle raconte comment l'équipe de campagne d'Hillary Clinton disposait d'un droit de veto sur le poste de directeur de la communication du parti après la signature d'un accord, en août 2015, pour que le camp Clinton aide à renflouer le parti, très endetté. Hillary "contrôlait les finances et la stratégie du parti, et tout l'argent levé", écrit Donna Brazile, selon de bonnes feuilles publiées jeudi par Politico. Elle dit n'avoir compris cet arrangement, secret, que fin juillet 2016.

    "Si la compétition avait été juste", estime Donna Brazile, "un camp n'aurait pas pris le contrôle du parti avant que les électeurs aient décidé qui choisir pour le diriger". Cet accord n'avait peut-être rien d'illégal, ajoute-t-elle, mais il a "compromis l'intégrité du parti."

    Les accusations de Bernie Sanders confirmées

    Pendant toutes les primaires 2016, Bernie Sanders (un sénateur indépendant apparenté au groupe démocrate) a accusé le parti de ne pas être l'arbitre neutre qu'il était censé être, contestant par exemple le calendrier des débats.

    Ironie de l'histoire, Donna Brazile, une consultante démocrate qui intervenait comme commentatrice sur CNN, a été évincée de l'antenne en octobre 2016 pour avoir fourni à l'équipe Clinton des questions qui allaient être posées lors d'un débat des primaires. Son coup de pouce avait été révélé par WikiLeaks, grâce à des emails piratés.

    Donald Trump a souvent accusé celle qu'il qualifiait de "Hillary la crapule" d'avoir volé l'investiture à "Bernie le fou". Il a déjà consacré à l'affaire une dizaine de tweets. "Elle a acheté le DNC et volé l'élection à Bernie", a-t-il déclaré. "C'est ça qu'il faut regarder", plutôt que l'enquête en cours sur les liens troubles entre son équipe de campagne et la Russie.

    Vers une réforme du parti
    Interrogée à propos de ce "trucage" des primaires, la sénatrice de gauche Elizabeth Warren, en bons termes avec les deux camps, a admis à l'antenne de CNN un "vrai problème". A la question "la primaire a-t-elle été truquée?" -un terme martelé par Trump pendant la campagne, elle "n'a pu que répondre "oui" à ce sujet. Hillary Clinton n'avait pas réagi vendredi à ces accusations.

    Les partis démocrate et républicain, aux Etats-Unis, sont contrôlés par le candidat victorieux des primaires pendant la campagne, dans un but de meilleure coordination, puis par le président, si le candidat est élu.

    Conscients de ces faiblesses depuis les révélations de Wikileaks, les responsables du parti réfléchissent à des réformes. Le nombre de "superdélégués" - des caciques du parti qui disposent d'un droit de vote automatique aux primaires - devrait en théorie être réduit à l'avenir, à la demande de Bernie Sanders. Ils étaient en majorité favorables à la candidate de l'establishment.

    Le nouveau chef du DNC, Tom Perez, doit concrétiser ces engagements et prouver à tous les futurs prétendants que les primaires présidentielles de 2020 seront neutres et transparentes. "Nous fixerons le calendrier des débats très en avance, avant qu'on sache qui est candidat", a-t-il promis, sur CNBC. Une remise en ordre indispensable après la bérézina démocrate aux élections de 2016.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Une vraie sorciere

    l amerique aurait eu un autre visage avec bernie sanders

    ce n est pas trop tard trump sera oblige de demissioner bientot
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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