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Comment le journal Le Monde résume l’Algérie de novembre 2017

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  • Comment le journal Le Monde résume l’Algérie de novembre 2017

    Par Houari Achouri – A l’occasion de la célébration du 63e anniversaire du 1er Novembre 1954, date du déclenchement de la lutte armée pour l’indépendance, Le Monde a consacré une partie de son édition du samedi 4 novembre à l’Algérie. Ce sont, précisément, cinq pages abondamment illustrées qui ont été réservées à notre pays. Une page pour parler de «Saïd Bouteflika ‘Monsieur frère’», c’est le titre de l’article, et quatre autres pages, sous l’intitulé «Lettres d’Algérie», pour l’éditeur Barzakh et quelques-uns de ses auteurs.

    L’article centré sur Saïd Bouteflika est inspiré du fantasme médiatique de sa candidature en 2019 à la succession de son frère, le président Bouteflika. Les auteurs de l’article, Amir Akef et Charlotte Bozonnet, tentent de faire ressortir le «rôle intrigant» du frère du Président. Ils n’arrivent visiblement pas à cerner sa personnalité et ne trouvent rien qui puisse alimenter une quelconque intrigue dans leur écrit. Les deux journalistes s’en tiennent à des témoignages incertains ou aux «on-dit» teintés de considérations politiques. Ils pensent que Saïd Bouteflika est «peu populaire» actuellement et laissent entendre que cette impopularité supposée est due à sa qualité de conseiller de son frère Président. Quelques lignes après, ils rapportent que ceux qui l’on connu quand il était professeur d’informatique à l’université de Bab Ezzouar et syndicaliste dans le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) avaient trouvé Saïd Bouteflika «plutôt sympathique».

    L’article s’attache à décrire le parcours du frère du Président et reprend le témoignage de Hocine Malti, qui date le début de son ascension à juin 2005 avec l’éviction de Larbi Belkheir, que l’on croyait inamovible. C’est la mise sur la touche de Larbi Belkheir qui aurait donc ouvert la voie à Saïd Bouteflika. La deuxième étape de l’ascension, toujours selon Le Monde, se situe en septembre 2015, avec le départ à la retraite du général Mohamed Médiène, «puissant chef des services de renseignement», pour reprendre l’expression des deux journalistes. Le frère du Président est alors décrit comme «présumé dépositaire du pouvoir présidentiel».

    Mais, d’après Lahouari Addi, professeur de sciences politiques à Lyon, lui aussi cité par les auteurs de l’article, «il n’a pas le vrai pouvoir».

    Les deux journalistes arrivent à dire une chose et son contraire, démontrant ainsi qu’ils n’ont pas compris ce qui se passe en Algérie et encore moins dans son sérail.

    Le Monde est plus à l’aise dans les quatre pages sur la littérature, où des «opinions» destinées à un microcosme, sans grand impact sur le cours des événements, sont exprimées. Le Salon international du livre (Sila) offre l’opportunité de traiter de ce thème. En fait, ce sont quatre pages confectionnées «sur mesure» pour une maison d’édition, Barzakh, et ses auteurs fétiches qui sont les vraies vedettes d’un article sous forme de récit illustré.

    Les lecteurs qui auront entre les mains cette livraison du Monde sauront apprécier s’il était judicieux de résumer l’Algérie de novembre 2017 au frère du Président et à une certaine littérature.

    H. A.

    TAGS:algérie
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Les auteurs de l’article, Amir Akef et Charlotte Bozonnet, tentent de faire ressortir le «rôle intrigant» du frère du Président. Ils n’arrivent visiblement pas à cerner sa personnalité et ne trouvent rien qui puisse alimenter une quelconque intrigue dans leur écrit. Les deux journalistes s’en tiennent à des témoignages incertains ou aux «on-dit» teintés de considérations politiques. Ils pensent que Saïd Bouteflika est «peu populaire» actuellement et laissent entendre que cette impopularité supposée est due à sa qualité de conseiller de son frère Président. Quelques lignes après, ils rapportent que ceux qui l’on connu quand il était professeur d’informatique à l’université de Bab Ezzouar et syndicaliste dans le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) avaient trouvé Saïd Bouteflika «plutôt sympathique».


    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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    • #3

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      • #4
        oui, mais aucune des fleches que tu as mises, n'est orientée vers le regards d'un autre, tout le monde regarde n'importe où sauf le sympathique frangin de bouteflika qui fixe Tebboune, quelques jours avant sa mise à mort.
        La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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