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Jack Lang, comme à son habitude, se courbe encore un peu plus pour le roi du Maroc. D. R.
Par R. Mahmoudi – Se trouvant à Marrakech pour assister à l’inauguration d’un musée, le président de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang, a saisi l’occasion qui lui est offerte pour renouveler son allégeance et celle de l’institution qu’il dirige au royaume du Maroc. Il le dit dans un entretien accordé au magazine pro-marocain Jeune Afrique, paru samedi.
Encensant l’expérience du Maroc en matière de culture, Lang la juge «très forte» car liée, selon lui, à «l’engagement personnel du roi lui-même, collectionneur et amateur d’art». Interrogé si l’IMA joue un rôle diplomatique, il reconnaît que «lorsqu’un froid diplomatique a soufflé sur les relations franco-marocaines en 2014, l’exposition “Le Maroc contemporain” a permis de maintenir une forme de dialogue et de perpétuer la chaleur qui caractérise habituellement les rapports [les] deux pays». Jouant le philanthrope, il dépeint son institution comme un lieu où «des ponts sont jetés entre diverses personnes quand bien même leurs pays respectifs se tourneraient le dos. Par exemple, créateurs marocains et algériens se retrouvent régulièrement dans nos murs pour dialoguer».
Depuis son intronisation à la tête de l’IMA en 2013, Jack Lang ne rate pas une occasion de faire la promotion du Maroc et de tisser des couronnes à Mohammed VI.
Il y a un deux mois, à l’occasion du 30e anniversaire de l’IMA, Lang s’était adonné à une véritable déclaration d’allégeance au Maroc et à son bienfaiteur le roi Mohammed VI, alors que son institution est financée, comme on le sait, par tous les pays arabes, y compris donc par l’Algérie. «La contribution du Maroc et des Marocains à l’IMA, a-t-il déclaré, est sans prix, elle est exceptionnelle. Le Maroc est un pays d’exception, les relations entre le Maroc et la France sont des relations d’exception», a-t-il souligné dans un entretien accordé à la MAP. «Le Maroc est ici chez lui et les Marocains sont ici chez eux. Certains parfois expriment des sentiments d’envie mais je leur réponds : le Maroc est le Maroc», a-t-il insisté en soulignant à ce propos la signification hautement symbolique de la place attenante à l’IMA baptisée du nom de feu Mohammed V.
Faisant la courbette au souverain alaouite, il poursuit : «Le roi Mohammed VI a une sympathie particulière pour l’IMA, il nous a fait l’honneur de nous rendre visite à plusieurs reprises (…). Tout au long des trente années d’existence de l’IMA, le Maroc a toujours été présent et j’ai veillé personnellement à ce que ce soit le cas», a-t-il avoué.
R. M.
Par R. Mahmoudi – Se trouvant à Marrakech pour assister à l’inauguration d’un musée, le président de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang, a saisi l’occasion qui lui est offerte pour renouveler son allégeance et celle de l’institution qu’il dirige au royaume du Maroc. Il le dit dans un entretien accordé au magazine pro-marocain Jeune Afrique, paru samedi.
Encensant l’expérience du Maroc en matière de culture, Lang la juge «très forte» car liée, selon lui, à «l’engagement personnel du roi lui-même, collectionneur et amateur d’art». Interrogé si l’IMA joue un rôle diplomatique, il reconnaît que «lorsqu’un froid diplomatique a soufflé sur les relations franco-marocaines en 2014, l’exposition “Le Maroc contemporain” a permis de maintenir une forme de dialogue et de perpétuer la chaleur qui caractérise habituellement les rapports [les] deux pays». Jouant le philanthrope, il dépeint son institution comme un lieu où «des ponts sont jetés entre diverses personnes quand bien même leurs pays respectifs se tourneraient le dos. Par exemple, créateurs marocains et algériens se retrouvent régulièrement dans nos murs pour dialoguer».
Depuis son intronisation à la tête de l’IMA en 2013, Jack Lang ne rate pas une occasion de faire la promotion du Maroc et de tisser des couronnes à Mohammed VI.
Il y a un deux mois, à l’occasion du 30e anniversaire de l’IMA, Lang s’était adonné à une véritable déclaration d’allégeance au Maroc et à son bienfaiteur le roi Mohammed VI, alors que son institution est financée, comme on le sait, par tous les pays arabes, y compris donc par l’Algérie. «La contribution du Maroc et des Marocains à l’IMA, a-t-il déclaré, est sans prix, elle est exceptionnelle. Le Maroc est un pays d’exception, les relations entre le Maroc et la France sont des relations d’exception», a-t-il souligné dans un entretien accordé à la MAP. «Le Maroc est ici chez lui et les Marocains sont ici chez eux. Certains parfois expriment des sentiments d’envie mais je leur réponds : le Maroc est le Maroc», a-t-il insisté en soulignant à ce propos la signification hautement symbolique de la place attenante à l’IMA baptisée du nom de feu Mohammed V.
Faisant la courbette au souverain alaouite, il poursuit : «Le roi Mohammed VI a une sympathie particulière pour l’IMA, il nous a fait l’honneur de nous rendre visite à plusieurs reprises (…). Tout au long des trente années d’existence de l’IMA, le Maroc a toujours été présent et j’ai veillé personnellement à ce que ce soit le cas», a-t-il avoué.
R. M.
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