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Une guerre contre le terrorisme aux portes de l’Algérie, mais sans l’Algérie

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  • Une guerre contre le terrorisme aux portes de l’Algérie, mais sans l’Algérie


    Par:
    Sarah Belhadi

    Le G5 Sahel -nouvelle force antiterroriste composée du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad- a débuté mercredi 1er novembre ses premières opérations conjointes.
    Parrainée par la France, la force du G5 Sahel, créée fin 2014, a été lancée officiellement à Bamako (Mali) en juillet dernier en présence du président Emmanuel Macron.
    À terme, cette nouvelle force -officiellement complémentaire à la mission de l’ONU au Mali (Minusma) et à l’opération française Barkhane – doit rassembler 5000 hommes.

    Soutien du Maroc

    Bien que sceptiques sur l’efficacité d’une telle opération, les États-Unis ont finalement annoncé en début de semaine un soutien financier à hauteur de 51 millions d’euros dans un contexte où la mort de trois soldats américains au Sahel a relancé le débat sur la sécurisation dans la région.
    Le Maroc a, de son côté, fait savoir qu’il était disposé à soutenir les pays du Sahel dans le domaine de la formation des troupes et dans la sécurisation des frontières.
    En revanche, l’Algérie qui dispose de frontières avec trois pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger) ne fait pas partie de cette nouvelle alliance militaire, et ce alors même que ces frontières représentent des zones de prédilection des groupes terroristes.

    Échec du CEMOC

    Il faut dire que le Comité d’état-major opérationnel conjoint (CEMOC), initiative militaire régionale regroupant la Mauritanie, le Mali, le Niger et l’Algérie, lancée en avril 2010, n’a pas montré de résultats concluants.
    Ce groupe, piloté par l’Algérie, prévoyait notamment la création d’une base militaire commune de 70.000 hommes à Tamanrasset.
    À l’époque, le Maroc (qui revendique le principe d’intégrité territoriale -et donc une frontière avec la Mauritanie – alors que l’Algérie soutient l’autodétermination des peuples) avait été exclu de cette initiative militaire régionale.

    Pour certains observateurs, la lutte intestine entre Alger et Rabat sur la question du Sahara occidental a contribué au blocage du projet de force miliaire commune.
    Dans le même temps, profitant certainement de ces griefs, les groupes terroristes ont tranquillement progressé dans la région.

    Pour rappel, une partie du Sahel est le théâtre -entre autres- d’une lutte de leadership entre des acteurs non-étatiques, en l’occurrence l’organisation État islamique et Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). En outre, l’organisation Boko Haram, née en 2002 au Nigeria, et qui a prêté allégeance à l’État islamique en mars 2015, sévit dans la région du Lac Tchad et menace une partie des pays de l’Afrique centrale.

    Alger tente de reprendre la main

    Ces querelles en matière de leadership régional et l’échec du CEMOC ont finalement conduit à la mise à l’écart de l’Algérie.
    Exclue du G5 Sahel, voyant son leadership régional menacé, la diplomatie algérienne a tenté ces dernières semaines de relancer le CEMOC.
    Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a d’ailleurs effectué il y a quelques jours une tournée en Mauritanie, au Tchad, au Mali et au Niger.

  • #2
    Parrainée par la France, la force du G5 Sahel, créée fin 2014,...
    ...
    Soutien du Maroc

    La force du G5 Sahel, un projet mort-né ?


    Le président français Emmanuel Macron a saisi l’opportunité de sa participation aux travaux de l’Assemblée générale des Nations unies pour essayer de convaincre à nouveau la communauté internationale de financer la force du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Fasso, Tchad et Mauritanie) qui doit être opérationnelle au mois d’octobre.

    Pour mieux vendre le projet, la France a même organisé à New York une réunion de haut niveau à laquelle ont pris part les chefs d’Etat du G5 Sahel, le président en exercice de l’Union africaine Alpha Condé, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini et un représentant de l’Administration américaine. Malgré son intense lobbying, la France n’a pas réussi à convaincre de l’utilité de son initiative.

    Comme pour les précédentes fois, le projet s’est heurté au scepticisme du Conseil de sécurité, notamment des Etats-Unis qui considèrent que le mandat demandé par la France pour cette force est «trop vaste et manque de précision».

    Pour Washington, la force du G5 Sahel est également difficile à concrétiser sur le terrain. Les responsables américains estiment, de plus, qu’il n’y a pas de raison impérieuse d’accorder l’autorisation du Conseil de sécurité au G5 Sahel conformément au chapitre 7 de la charte des Nations unies qui autorise le recours à la force sous le mandat de l’ONU.

    La mobilisation de fonds pour cette force militaire s’avère donc de plus en plus difficile, d’autant plus que le président Donald Trump compte réduire la contribution des Etats-Unis au budget de maintien de la paix de l’ONU d’un milliard de dollars.

    Les dirigeants du G5 Sahel, réunis en sommet en juillet dernier à Bamako avec le président français Emmanuel Macron, avaient convenu d’un budget de 423 millions d’euros pour cette force conjointe régionale qu’ils veulent déployer contre les groupes terroristes qui pullulent dans la région. Et pour le moment, ils n’ont pu récolter que 50 millions de dollars. Bien évidemment, la somme est bien trop insuffisante pour entreprendre quoi que ce soit. Si des fonds ne sont pas vite trouvés, le G5 Sahel risque d’être un projet mort-né.

    S’agissant du Mali, le président Macron a indiqué mardi à New York qu’il était nécessaire d’«apporter une réponse politique» à la crise malienne, soulignant la nécessité de mettre en œuvre l’accord de paix issu du processus d’Alger. «Assurément, la réponse militaire ne pourra jamais être la seule réponse. Je veux insister ici sur la nécessite d’une réponse politique – et je pense bien sûr à la mise en œuvre de l’Accord d’Alger – et de développement», a-t-il déclaré à la tribune de l’ONU. Emmanuel Macron, qui prononçait son premier discours à l’ONU, dans lequel il a offert sa vision du multilatéralisme, a soutenu que face au terrorisme et aux migrations, il fallait également relever le défi de développement : «Sans développement, la sécurité est une vue de l’esprit.»
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      C'est une région riche est prometteuse ,on ne laissera pas tranquille ,c'est évident que l'occident sera de partie ,les américains ne veulent pas laisser la France profiter toute seule de ce que regorge le sous sol de cette région

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      • #4
        "Le Maroc a, de son côté, fait savoir qu’il était disposé à soutenir les pays du Sahel dans le domaine de la formation des troupes et dans la sécurisation des frontières."
        Le Maroc est contraint d'appartenir à cette coalition puisqu'il est satellite de la France.
        Comme au Yémen d'ailleurs, le royaume est obligé de participer à un génocide pour des chèques de l'Arabie Saoudite.

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        • #5
          tout le monde a compris le double jeu d alger c est pour ca que l on donne plus d importance a l algerie un jour ca va se retourner contre elle

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          • #6
            Dixit nano78: " tout le monde a compris le double jeu d alger c est pour ca que l on donne plus d importance a l algerie un jour ca va se retourner contre elle"

            Vous devez mal connaître le problème afin de prêter pareil réquisitoire à l'Algérie.
            Sinon, pourquoi sans la contribution algérienne, une telle opération serait-elle vouée à l'échec?

            Enfin, je rappelle que la Constitution algérienne interdit à l'armée algérienne d'opérer hors des frontières du pays.

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            • #7
              Bien que sceptiques sur l’efficacité d’une telle opération, les États-Unis ont finalement annoncé en début de semaine un soutien financier à hauteur de 51 millions d’euros
              Bon ben voilà,les américains sont sceptiques et les algériens aussi .
              Il n'ya pas de solutions au sahel sans initiatives politiques et ca commence par la stabilisation de la libye et la construction d'un etat malien stable et inclusif des divers communautés maliennes.
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #8
                Bon ben voilà,les américains sont sceptiques et les algériens aussi .
                Pas pour les mêmes raisons. Les américains considèrent que le Sahel est une zone d'influence française et que c'est aux français de casquer et eux seuls.

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                • #9
                  Bien que sceptiques sur l’efficacité d’une telle opération, les États-Unis ont finalement annoncé en début de semaine un soutien financier à hauteur de 51 millions d’euros


                  les ricains sont sceptiques sur tout dès qu'ils n'ont pas la haute main sur les décisions, le sahel n'est pas leur priorité du moment...

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                  • #10
                    PRÈS DE 1000 GI AMÉRICAINS ET 4000 SOLDATS FRANÇAIS EN OPÉRATION AU SAHEL

                    Complot à nos frontières sud

                    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=411660
                    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                    • #11
                      Et voilà que çà commence !!!

                      Mali: 11 soldats Maliens tués par la France
                      Niger : 4 soldats Américains + 5 nigérians tués par des dijhadistes

                      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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