Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Panama Papers: Nouvelles révélations sur des personnalités algériennes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Panama Papers: Nouvelles révélations sur des personnalités algériennes

    Le scandale des Panama papers revient au devant de l’affiche. Le consortium international des journalistes a diffusé, dans une trentaine de médias mondiaux, de nouveaux documents qui mettent en cause des personnalités mondiales. Parmi elles, des Algériens.

    Selon des extraits publiés lundi par le Soir d’Algérie, certains Algériens, à l’instar de l’ancien Moudjahid Yacef Sadi et l’ancien ministre Nouredine Aït-Laoussine sont éclaboussés par le scadale. Des hommes d’affaires, comme Rédha Bedjaoui, le frère du sulfureux Farid, et l’un des enfants de Rebrab le sont également.

    Selon la publication, les affaires de l’ancien héros de la bataille d’Alger durant la guerre de libération nationale sont étonnantes. Il domicilie une partie de sa fortune aux îles Caïman où il détient un «trust», administré par Appleby, dans lequel il est associé avec sa fille Zaphira, une artiste plasticienne résidant aux Etats-Unis.

    Le producteur du célèbre film La Bataille d’Alger a déjà été cité en 2015 dans l’affaire HSBC. Il dispose d’un compte qui, en 2006-2007, était pourvu de 400 000 dollars américains. Après l’éclatement d’un autre scandale, dit Swiss Leaks, les proches de Yacef Sadi ont expliqué que la diffusion du film aux Etats-Unis a rapporté 200 000 dollars de droits d’auteurs. Car, dans La Bataille d’Alger, Yacef Sadi est à la fois scénariste, producteur mais également acteur de son propre rôle. Mais tout le monde à Alger sait que l’ancien dirigeant de la Zone autonome d’Alger perçoit une forte pension d’ancien moudjahid et surtout, dispose de nombreuses villas et appartements qu’il loue dans la capitale. La question qui se pose est celle de savoir pourquoi Yacef s’est senti obligé de domicilier son argent ailleurs, surtout qu’en Algérie, les richesses ne sont pratiquement pas imposées.

    L’autre ancien responsable algérien cité dans cette affaire est Nouredine Aït-Laoussine. Selon la même source, l’ancien ministre de l’Energie a été actionnaire dans la compagnie Madagascar Oil Limited via l’Île Maurice. Il détenait 2405 actions, soit 0,2% du capital de la compagnie, aux côtés de trois fonds d’investissement nord-américains, à savoir Rab Special Situations Master Fund (73,8%), Millennium Global Natural Ressources Fund (18,7%), et Airlie Opportunity Master Fund (4,5%).

    Selon le Soir d’Algérie, Aït Laoussine a précisé qu’«il avait acquis ces actions gratuitement quand il était membre du conseil d’administration de cette compagnie». «Ces actions faisaient partie de ma rémunération. Mais, je les ai vendues à un prix dérisoire, 180 dollars pour être précis, juste après ma démission, il y a quatre ou cinq ans», a-t-il ajouté. Le président de Nacolsa SA, qui «met au point des formules de coopération entre parties intéressées par les questions touchant à l’exploration, la production et à l’approvisionnement du pétrole et du gaz», est également membre du conseil d’orientation de la compagnie émiratie Dana Gas PJSC.

    Rédha Bedjaoui, frère de Farid Bedjaoui et neveu de l’ancien ministre des Affaires Etrangères, Mohamed Bedjaoui, est également cité pour avoir dissimulé une partie de sa fortune aux Iles Caïman et les Ils vierges britanniques. C’est également le cas d’autres dirigeants internationaux, parmi lesquelles figure la Reine d’Angleterre, Elizabeth II.
    Algérie Focus

  • #2
    Le producteur du célèbre film La Bataille d’Alger a déjà été cité en 2015 dans l’affaire HSBC. Il dispose d’un compte qui, en 2006-2007, était pourvu de 400 000 dollars américains. Après l’éclatement d’un autre scandale, dit Swiss Leaks, les proches de Yacef Sadi ont expliqué que la diffusion du film aux Etats-Unis a rapporté 200 000 dollars de droits d’auteurs. Car, dans La Bataille d’Alger, Yacef Sadi est à la fois scénariste, producteur mais également acteur de son propre rôle. Mais tout le monde à Alger sait que l’ancien dirigeant de la Zone autonome d’Alger perçoit une forte pension d’ancien moudjahid et surtout, dispose de nombreuses villas et appartements qu’il loue dans la capitale. La question qui se pose est celle de savoir pourquoi Yacef s’est senti obligé de domicilier son argent ailleurs, surtout qu’en Algérie, les richesses ne sont pratiquement pas imposées.
    pkoi cache-t-il son fric ?

    De deux choses l'une, ou c'est de l'argent mal acquis ou la crainte, la méfiance vis à vis des décisions arbitraires de l'état algérien.

    Commentaire


    • #3
      c'est surement de l'argent sale

      Commentaire

      Chargement...
      X