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100e anniversaire de la Grande Révolution socialiste d'Octobre

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  • 100e anniversaire de la Grande Révolution socialiste d'Octobre

    Par tourtaux-jacques Le 06/11/2017

    La plus grande révolution qui a ébranlé le monde

    - Déclaration du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) -

    La plus grande révolution qui a ébranlé le monde, inaugurant l'ère de l'impérialisme et de la révolution prolétarienne, a eu lieu il y a cent ans, le 7 novembre 1917. Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) salue cette révolution, pleinement convaincu que le passage du capitalisme au socialisme est inévitable. Nous sommes convaincus que les travailleurs et les peuples opprimés du monde ne trouveront leur émancipation que dans une répétition de la Révolution d'Octobre. Les conditions de l'impérialisme qui ont donné naissance à la Grande Révolution d'Octobre existent toujours.

    La contradiction entre l'impérialisme et les peuples et nations opprimés, la contradiction entre les pays impérialistes et les groupes monopolistes et la contradiction entre la bourgeoisie et le prolétariat existent toujours. Tant que ces conditions existent, il y aura une lutte pour les résoudre.

    Aujourd'hui, les forces réactionnaires qui ont renversé le premier État aux mains des travailleurs sont dans une crise profonde. Pour détourner l'attention de leur crise et de la recherche de solutions, elles continuent d'utiliser l'image du communisme créée durant la Guerre froide pour priver les travailleurs et les peuples d'une conception du monde avec laquelle ils peuvent accomplir les changements nécessaires. Pour elles, le communisme est une dictature brutale parce qu'il les prive de tous leurs privilèges et répudie tous les rapports inhumains basés sur la propriété.

    Ces forces croient que la démocratie libérale corrompue et déchue est la fin de l'histoire. Elles tentent de détourner l'attention de la grave crise de la démocratie bourgeoise pour que la classe ouvrière n'envisage pas ce qu'il faut faire pour changer la direction de l'économie et créer de nouveaux arrangements qui soient en faveur de la classe ouvrière et du peuple.

    Entretemps, la démocratie libérale a été réduite à ses pouvoirs de police. Cela requiert la criminalisation de la parole et de la dissidence au pays et la guerre et l'agression à l'étranger.

    L'Union soviétique a joué un rôle crucial dans la défaite du nazisme, du fascisme et du militarisme japonais. Les peuples du monde entier ont marché au rythme des victoires de la Deuxième Guerre mondiale pour réclamer la paix, la liberté et la démocratie et se sont tournés vers le communisme pour affirmer leurs droits et remporter leur libération nationale.

    Après la Deuxième Guerre mondiale, la réputation du communisme a atteint des sommets en Asie, en Afrique, en Amérique latine et dans les Caraïbes, de même que dans les forteresses de l'impérialisme. Les peuples ont réalisé de grands progrès dans leurs luttes pour l'émancipation et pour mettre fin à la domination coloniale et impérialiste. Pour freiner cette avance, les impérialistes anglo-américains ont déclenché la Guerre froide, pour étouffer la lutte des peuples pour leurs droits.

    Les institutions de la subversion internationale et les alliances militaires agressives ont été mises à contribution pour bloquer tout progrès. Une vaste campagne internationale de mensonges et de falsifications a été lancée pour semer le doute sur le communisme et l'Union soviétique qui avaient donné de grands espoirs et étaient une source d'inspiration pour les peuples qui luttaient pour la libération nationale et tous ceux qui se battaient pour l'émancipation sociale partout dans le monde.

    Les agences impérialistes ont introduit la politique bourgeoise dans le mouvement communiste et ouvrier. Elles ont recouru et recourent toujours aux ragots au sujet de personnalités et d'événements pour priver la classe ouvrière de sa propre conception du monde.

    Aujourd'hui, les forces réactionnaires continuent de prétendre que si le socialisme a échoué en Union soviétique, c'est en raison d'une faille inhérente. Elles ne disent pas de quelle faille il s'agit. Certains en concluent que le socialisme scientifique est bien en théorie mais ne marche pas en pratique. Comment ce qui est vrai en théorie peut-il être faux en pratique ?

    C'est une contradiction en soi, mais cela non plus on ne se donne pas la peine de l'expliquer. Les spéculateurs s'efforcent de convaincre le monde par tous les moyens que la révolution socialiste et la construction socialiste sont des phénomènes du passé. Le socialisme et le communisme sont révolus, selon eux. On laisse entendre que la restauration complète du capitalisme dans la Fédération russe et ailleurs est une tendance irréversible.

    Ces spéculateurs négligent de reconnaître comment la vie fonctionne. La dialectique nous enseigne que tout progrès doit nécessairement surmonter la résistance de l'ancien et que c'est ainsi que naît le nouveau. Le capitalisme est l'ancien et le socialisme est le nouveau. Seul le socialisme peut résoudre les contradictions inhérentes aux conditions actuelles et créer la société nouvelle.

    La bourgeoisie ne veut toutefois pas admettre que les mêmes conditions de l'impérialisme existent toujours et qu'en fait la situation s'est aggravée. L'effondrement de l'Union soviétique a relancé la crise du capitalisme de façon significative. Les prétentions que la thérapie de choc allait éradiquer les problèmes du système capitaliste n'ont rien produit, et ce, malgré les tentatives de jeter le blâme pour une partie de ces problèmes sur le socialisme et le communisme. Les conditions dans les pays qui formaient l'Union soviétique et dans les anciennes démocraties populaires d'Europe de l'Est ne cessent de se détériorer : montée de la pauvreté, chômage, dislocation de l'économie, criminalité grimpante et chaos dans les affaires politiques et culturelles.

    La même chose vaut pour les prétendues démocraties occidentales où le contrat social a été rompu, les arrangements de l'État-providence sont détruits et tous les maux du capitalisme moderne rongent rapidement le tissu social. Le vain espoir qu'on a fait miroiter aux yeux de la classe ouvrière que les « bienfaits » de prétendues réformes radicales allaient un jour atteindre les masses travailleuses s'est depuis longtemps évanoui. Les conditions de vie et de travail du peuple ne cessent de se détériorer.

    Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) est d'avis que le socialisme a subi un revers à cause de l'échec à réaliser les réformes sociales et politiques nécessaires pour développer le rôle dirigeant de la classe ouvrière dans l'économie, la politique, la culture et toutes les affaires de la société. Des réformes capitalistes ont été substituées aux réformes socialistes au milieu des années 1950. Le contenu des rapports entre les gens dans le processus de production a été changé : s'ils favorisaient autrefois le peuple, dorénavant ils favorisaient une caste dominante qui usurpait le pouvoir par la destruction systématique des organes du pouvoir populaire. Une nouvelle bourgeoisie s'est formée à partir des échelons supérieurs du Parti, de l'État, de l'armée et de la police et à partir des classes exploiteuses renversées.

    Alors qu'une période de repli de la révolution s'installait à l'échelle mondiale et que l'initiative passait aux mains des forces réactionnaires, le concept même de société a été détruit par Margaret Thatcher, une offensive antisociale brutale a été lancée. Cette offensive antisociale a détruit les arrangements de la société civile dont le but est de voir au bien-être du peuple.

    La destruction nationale est devenue l'ordre du jour. Des intérêts privés regroupés dans des oligopoles ont usurpé les fonctions du pouvoir d'État et provoquent des ravages partout dans le monde. Il incombe à la classe ouvrière d'assumer son rôle dirigeant en reprenant tout au point de départ.

    Partant du présent, la classe ouvrière élabore un plan d'action qui sert ses intérêts et ceux de la société. Elle s'efforce de créer une tendance prosociale. Elle doit, pour ce faire, engager les masses du peuple dans la discussion et le débat sur le genre de système qui doit remplacer le système pourri d'esclavage salarié et d'asservissement impérialiste, de destruction, d'agression et de guerre. À cet égard, l'expérience de la révolution et de la construction socialistes au cours du vingtième siècle est cruciale pour réussir.

    En ces temps de repli de la révolution, où s'aiguisent les contradictions impérialistes, où les peuples et nations s'éveillent aux dangers que l'impérialisme fait planer sur eux et que la classe ouvrière brandit la bannière de la tendance prosociale contre la bourgeoisie, il incombe à toutes les forces marxistes-léninistes révolutionnaires d'élaborer la théorie et la pratique de la révolution. C'est le temps de se préparer pour le moment où les conditions seront réunies pour les batailles décisives.

    Tout en se préparant et en s'attaquant aux problèmes de la théorie et de la pratique, la classe ouvrière ne perd pas de vue la voie stratégique ouverte par la victoire de la Grande Révolution d'Octobre guidée par le marxisme-léninisme. Cette voie demeure valide et obligatoire pour tous dans les conditions actuelles.

    Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) saisit l'occasion pour transmettre ses salutations révolutionnaires aux communistes de tous les pays, aux travailleurs de tous les pays, au peuple cubain qui lutte pour défendre sa révolution et au peuple de la République populaire démocratique de Corée qui lutte pour préserver son indépendance et réaliser la réunification de sa patrie, au peuple vietnamien et à tous les peuples qui combattent pour leurs droits. Nous saluons toutes les forces combattantes et les appelons à aller de l'avant avec confiance car le vent va tourner tôt ou tard et viendront encore les jours d'un essor révolutionnaire. Les choses vont changer et nos succès d'aujourd'hui se transformeront en victoire finale.

    Guidés par la théorie du marxisme-léninisme, les travailleurs de tous les pays pourront formuler leur propre théorie et pratique suivant leurs conditions concrètes à l'échelle nationale et internationale et ils monteront à nouveau sur les barricades pour la victoire de la révolution mondiale. Les travailleurs et les peuples opprimés du monde ouvriront la voie au progrès de la société et à l'émancipation de l'humanité.

    Vive le centième anniversaire de la Grande Révolution socialiste d'Octobre !

    Soutenons la lutte de tous les travailleurs et peuples et nations opprimés du monde pour leurs droits !

    Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Gloire au marxisme-léninisme !

  • #2
    Hommage à la grande révolution d'octobre 1917 et au marxisme-léninisme, guides et exemples grandioses pour tous les peuples du monde pour l'édification d'une humanité juste, prospère et heureuse !!

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