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Les travaux de recherche effectués à travers le monde dans le domaine de la biotechnologie agricole conduisent à la mise au point de nouvelles plantes qui permettront de lutter contre certaines maladies chez l'homme et d'augmenter les rendements de terres qui sont devenues arides à cause de la sécheresse ou qui sont peu fertiles.
Selon plusieurs chercheurs interrogés par l'USINFO, ces travaux sont très prometteurs, surtout pour les pays en développement.
Grâce aux progrès de la biotechnologie, il est possible de créer des « aliments fonctionnels », c'est-à dire dotés de propriétés associées à la prévention ou au traitement du diabète, des maladies cardio-vasculaires, de l'hypertension et de l'arthrite, ainsi qu'à l'amélioration de l'acuité intellectuelle, a déclaré la directrice du programme de recherche et d'étude en biotechnologie de l'université de Californie, Mme Martina Newell-McGloughlin.
Des plantes sont modifiées afin de produire des antioxydants qui protègent du cancer, des lipides qui contiennent des acides gras essentiels constituant une source d'énergie, des vitamines, telles que la vitamine A, qui protègent de la cécité précoce et de la vulnérabilité à d'autres maladies, et du fer, dont la carence entraîne la fatigue et l'affaiblissement du système immunitaire.
Les bananes et les tomates sont modifiées afin de produire, entre autres, des anticorps à la bactérie Escherichia Coli, qui cause la diarrhée et qui tue ainsi de nombreux enfants dans le monde. D'autres plantes sont modifiées afin d'aider l'être humain à lutter contre les allergies, a déclaré Mme Newell-McGloughlin.
Les premières plantes issues de la biotechnologie (plantes transgéniques) ont été modifiées de façon à résister aux insectes et aux herbicides, ce qui, selon le directeur général adjoint du Centre de biotechnologie de l'université de l'Illinois, M. Bruce Chassy, a permis d'en augmenter la production.
Les travaux de recherche qui ont commencé il y a près de 15 ans se poursuivent dans des laboratoires du monde entier. À ce jour, les États-Unis ont approuvé plus de 70 plantes transgéniques, notamment le colza, la papaye, la pomme de terre, le riz, la courge, la betterave sucrière, la tomate et le tabac, ce dernier étant utilisé pour produire un vaccin contre un certain type de lymphome.
La dernière plante transgénique commercialisée aux États-Unis est la luzerne, destinée à l'alimentation animale, qui a été mise sur le marché en 2006.
La première plante africaine à être génétiquement modifiée et à faire l'objet d'essais en champ en Afrique est un maïs résistant à un virus dévastateur, a déclaré M. Wayne Parott, professeur d'agronomie à l'université de Géorgie. Ce maïs devrait être cultivé en 2007.
La Chine, l'Inde, l'Indonésie, les Philippines, le Canada, l'Argentine et le Brésil figurent parmi les pays qui sont à la pointe de la recherche dans ce domaine. Des plantes transgéniques sont cultivées à des fins commerciales dans 22 pays.
Par ailleurs, on met actuellement au point des arbres transgéniques capables d'absorber des produits chimiques nocifs, et des plantes pouvant servir à la fabrication de plastiques et d'autres produits industriels, a dit M. Chassy.
D'autres travaux portent sur le manioc et le sorgho, plantes qui sont consommées presque uniquement dans les pays en développement. Un autre domaine de recherche a trait aux plantes que l'on peut cultiver dans des conditions difficiles (sécheresse, sols acides, froid, virus et autres parasites), ce qui contribuerait à accroître la sécurité alimentaire et à favoriser l'agriculture durable, ont affirmé les chercheurs.
À l'Institut international de recherche sur le riz situé aux Philippines, des chercheurs mettent au point des plantes « plus efficaces sur le plan de la photosynthèse ». La surface d'exposition de leurs feuilles est plus importante que celle du riz classique, ce qui leur permet de transformer plus de gaz carbonique en énergie, d'où des rendements plus élevés.
Selon le professeur de génétique Carlos Quiros de l'université de la Californie à Davis, les agriculteurs comprennent qu'ils ont un intérêt économique et commercial à utiliser des semences transgéniques qui produisent des plantes plus faciles à cultiver et au rendement plus élevé.
Des travaux de recherche considérables sont effectués par des États, des organisations internationales, des fondations, des sociétés et des institutions universitaires, mais peu de nouveaux produits sont commercialisés, ont indiqué les chercheurs. Ce phénomène s'explique selon eux par la disparité de la réglementation d'un pays à l'autre et par les litiges au sujet de brevets, souvent longs et onéreux, qui découragent les producteurs. Plusieurs chercheurs ont réclamé la création d'une réglementation internationale.
La méfiance de certains consommateurs entrave également le rythme de la commercialisation de produits transgéniques. « Pourtant, a affirmé M. Chassy, nous produisons des plantes qui sont plus sûres que celles qui sont issues d'une sélection classique. »
Par usinfo.state.gov
Selon plusieurs chercheurs interrogés par l'USINFO, ces travaux sont très prometteurs, surtout pour les pays en développement.
Grâce aux progrès de la biotechnologie, il est possible de créer des « aliments fonctionnels », c'est-à dire dotés de propriétés associées à la prévention ou au traitement du diabète, des maladies cardio-vasculaires, de l'hypertension et de l'arthrite, ainsi qu'à l'amélioration de l'acuité intellectuelle, a déclaré la directrice du programme de recherche et d'étude en biotechnologie de l'université de Californie, Mme Martina Newell-McGloughlin.
Des plantes sont modifiées afin de produire des antioxydants qui protègent du cancer, des lipides qui contiennent des acides gras essentiels constituant une source d'énergie, des vitamines, telles que la vitamine A, qui protègent de la cécité précoce et de la vulnérabilité à d'autres maladies, et du fer, dont la carence entraîne la fatigue et l'affaiblissement du système immunitaire.
Les bananes et les tomates sont modifiées afin de produire, entre autres, des anticorps à la bactérie Escherichia Coli, qui cause la diarrhée et qui tue ainsi de nombreux enfants dans le monde. D'autres plantes sont modifiées afin d'aider l'être humain à lutter contre les allergies, a déclaré Mme Newell-McGloughlin.
Les premières plantes issues de la biotechnologie (plantes transgéniques) ont été modifiées de façon à résister aux insectes et aux herbicides, ce qui, selon le directeur général adjoint du Centre de biotechnologie de l'université de l'Illinois, M. Bruce Chassy, a permis d'en augmenter la production.
Les travaux de recherche qui ont commencé il y a près de 15 ans se poursuivent dans des laboratoires du monde entier. À ce jour, les États-Unis ont approuvé plus de 70 plantes transgéniques, notamment le colza, la papaye, la pomme de terre, le riz, la courge, la betterave sucrière, la tomate et le tabac, ce dernier étant utilisé pour produire un vaccin contre un certain type de lymphome.
La dernière plante transgénique commercialisée aux États-Unis est la luzerne, destinée à l'alimentation animale, qui a été mise sur le marché en 2006.
La première plante africaine à être génétiquement modifiée et à faire l'objet d'essais en champ en Afrique est un maïs résistant à un virus dévastateur, a déclaré M. Wayne Parott, professeur d'agronomie à l'université de Géorgie. Ce maïs devrait être cultivé en 2007.
La Chine, l'Inde, l'Indonésie, les Philippines, le Canada, l'Argentine et le Brésil figurent parmi les pays qui sont à la pointe de la recherche dans ce domaine. Des plantes transgéniques sont cultivées à des fins commerciales dans 22 pays.
Par ailleurs, on met actuellement au point des arbres transgéniques capables d'absorber des produits chimiques nocifs, et des plantes pouvant servir à la fabrication de plastiques et d'autres produits industriels, a dit M. Chassy.
D'autres travaux portent sur le manioc et le sorgho, plantes qui sont consommées presque uniquement dans les pays en développement. Un autre domaine de recherche a trait aux plantes que l'on peut cultiver dans des conditions difficiles (sécheresse, sols acides, froid, virus et autres parasites), ce qui contribuerait à accroître la sécurité alimentaire et à favoriser l'agriculture durable, ont affirmé les chercheurs.
À l'Institut international de recherche sur le riz situé aux Philippines, des chercheurs mettent au point des plantes « plus efficaces sur le plan de la photosynthèse ». La surface d'exposition de leurs feuilles est plus importante que celle du riz classique, ce qui leur permet de transformer plus de gaz carbonique en énergie, d'où des rendements plus élevés.
Selon le professeur de génétique Carlos Quiros de l'université de la Californie à Davis, les agriculteurs comprennent qu'ils ont un intérêt économique et commercial à utiliser des semences transgéniques qui produisent des plantes plus faciles à cultiver et au rendement plus élevé.
Des travaux de recherche considérables sont effectués par des États, des organisations internationales, des fondations, des sociétés et des institutions universitaires, mais peu de nouveaux produits sont commercialisés, ont indiqué les chercheurs. Ce phénomène s'explique selon eux par la disparité de la réglementation d'un pays à l'autre et par les litiges au sujet de brevets, souvent longs et onéreux, qui découragent les producteurs. Plusieurs chercheurs ont réclamé la création d'une réglementation internationale.
La méfiance de certains consommateurs entrave également le rythme de la commercialisation de produits transgéniques. « Pourtant, a affirmé M. Chassy, nous produisons des plantes qui sont plus sûres que celles qui sont issues d'une sélection classique. »
Par usinfo.state.gov
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