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5 chercheuses maghrébines lauréates du programme "Pour les femmes et la science"

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  • 5 chercheuses maghrébines lauréates du programme "Pour les femmes et la science"

    Le programme L'Oréal-UNESCO "Pour les femmes et la science" a remis des bourses aux 5 lauréates de la quatrième édition Maghreb, au cours d'une grande cérémonie tenue jeudi soir, à Casablanca.
    Les chercheuses maghrébines, récompensées par une bourse de 10.000 euros chacune, sont Hanaa Zbakh de l’Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan, Fatima Zahra Idrissi Janati de l’Institut agronomique et alimentaire Hassan II de Rabat, Amel Benanes de Manouba en Tunisie, Ibtissem Guefrachi de Gabès en Tunisie et Nawal Zaatout de Bejaja en Algérie.
    Le programme L'Oréal-UNESCO, qui est sa 11ème édition au niveau mondial, a pour vocation d’encourager et d’honorer des femmes scientifiques émérites dans plus d’une centaine de pays, en distinguant les travaux contribuant à faire avancer la science et à construire une société future plus égalitaire.
    La cérémonie s’est déroulée en présence du représentant de l’UNESCO au Maghreb, Salah Khaled, et du directeur général de L'Oréal Maroc, Philippe Rafaray. Le jury de cette édition, présidé par le Pr. Abdelaziz Benjouad, vice-président du département recherche et développement de l’université internationale de Rabat, était composé d'une pléiade de professeurs venus du Maroc, d'Algérie et de Tunisie.
    Le partenariat entre l'Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) et la Fondation L’Oréal a pour objectif de renforcer le rôle des femmes au sein de la communauté scientifique, d’abord en récompensant et en aidant des chercheuses en activité, mais également en faisant en sorte que ces femmes puissent devenir des modèles pouvant encourager les jeunes filles à entreprendre des carrières scientifiques.

    Yabi..di

  • #2
    salam
    Juste merci, à nos femmes, nos filles, celles qui font et qui feront que nous hommes, même pas capable d'élever nos nations, nous les respecterons un jour, car elles sont merveilleuses et dieu sait qu'il y'en a beaucoup et on n'en parle pas assez.

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    • #3
      Félicitations mes Dames.
      un Bravo particulier à Nawal Zaatout de Bejaia et pas Bejaja.

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      • #4
        Vu l'occasion, je vais m'auto censurer.

        Dommage qu'on ne parle pas du tout du sujet, contenu de leurs travaux qu'on a récompensé. Le plus important, je pense, c'est plus l'exploit que l'origine ou le genre.

        Comme dans la signature que je vien de remarquer après avoir posté, à Dark Shadow (la fille hein, hadik tofla): "Les grands esprits parlent d'idées. Les esprits moyens parlent d'événements. Les petits esprits parlent des gens." . Franklin Roosevelt"
        Dernière modification par GLP, 10 novembre 2017, 22h58.
        ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

        Commentaire


        • #5
          Nawal Zaatout est doctorante en microbiologie à l'université de Bejaia mais je ne sais pas sur quoi portent ses études je suis très contente pour elle..... elle pourra enfin financer sa thèse.

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          • #6
            Merci pour la piste Thalwith:
            Nawal Zaatout, doctorante algérienne en microbiologie appliquée, travaille sur les propriétés de persistance des staphylocoques responsables de la mammite bovine
            Les cinq lauréates des 11èmes bourses régionales L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science dans le cadre du programme Maghreb sont désormais connues. La cérémonie de remise des bourses d’une valeur de 10.000 euros ayant eu lieu jeudi soir. Nous sommes partis à leur rencontre, mercredi à Casablanca, avant la tenue de cette grand-messe.

            Il s’agit, en premier lieu, de Fatima Zahra Janati Idrissi, docteure marocaine en chimie, qui œuvre dans le domaine des substances naturelles. Lors de son doctorat, elle a fait, selon ses dires, des isolements des molécules bioactives à partir des plantes et micro-organismes. Sa démarche consiste à une application par la suite sur le domaine de santé que ce soit à travers des tests anticancéreux ou antifongiques ou antibactériens. Son objectif est d’essayer de trouver de nouvelles molécules pour les utiliser dans les médicaments. Pour l’heure, elle travaille, après avoir eu son doctorat, en valorisation des huiles essentielles dans les domaines cosmétiques et agroalimentaires. Pour sa part, Hanae Debbagh, docteure marocaine en biologie, travaille sur les activités anti-cancéreuses et anti-inflammatoires des algues marines. Son objectif consiste à extraire ou purifier des composés bioactifs pour identifier ceux-ci et découvrir des médicaments naturels qui sont effectifs et non-toxiques pouvant attaquer seulement les cellules cancéreuses sans toucher celles normales. Quant à Amal Benares, docteure tunisienne en science biologique, elle identifie de nouveaux marqueurs pour prédire et détecter précocement le cancer du sein. A travers sa recherche, elle veut proposer aux patientes un traitement personnalisé afin d’éviter les traitements inutiles qui ont des effets néfastes sur la santé.

            Outre ces trois boursières, Nawal Zaatout, doctorante algérienne en microbiologie appliquée, travaille sur les propriétés de persistance des staphylocoques responsables de la mammite bovine. Quant à Ibtissam Letrachi, attachée temporaire d’enseignement et de recherche à l’Université de Pau, elle a fait sa thèse en collaboration avec la Faculté des sciences de Gabès en Tunisie et l’Institut de biologie intégrative de la cellule en France. Son travail consiste à étudier les mécanismes de la différenciation des bactéries en bacteroides fixateurs d’azote. Pour ce faire, elle a contribué à l’identification des peptides antimicrobiens chez une plante de la famille des légumineuses qui s’appelle ascu nomine, une plante assez proche de l’arachide. Ces peptides sont, selon ses dires, les effecteurs de la différenciation bactérienne et s’apparentent à des peptides antimicrobiens cationiques qui sont effecteurs de la réponse immunitaire innée. L’objectif de sa recherche sera de développer ces peptides comme antibiotique naturel dans un cadre symbiotique. Elle va utiliser ces peptides symbiotiques comme antibiotiques naturels tant dans le domaine phytosanitaire qu’en alternative thérapeutique au traitement anti-infectieux classique chez le mâle des animaux.
            ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

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            • #7
              salam GPL citation: c'est plus l'exploit que l'origine ou le genre.

              Oui dans l'idéal on aurait aimé ne pas parlé de l'origine et encore moins le genre, mais comme dans le monde la femme fait le double des efforts pour arriver en même temps à l'arrivé moins valorisé moins payé, il faut donc souligner leurs réussites. Dans nos pays c'est encore pire, on les retrouve souvent dans les rubriques faits divers, en plus victimes qui deviennent coupables, sans oublier la misogynie ambiante .
              De part le monde, il y' a des Algériennes, des Marocaines, Tunisiennes... qui sont chercheuses politiciennes, artistes.....un petite exemple peut être pas très connu, a à peine 18 ans, l’Algéro-Canadienne Rayene Benzitoun siège depuis février dernier dans le très select Conseil jeunesse du premier ministre canadien Justin Trudeau, elle est même conseillère du dit 1er ministre.

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              • #8
                Saha Azed

                woww.. tu en distribues des cadeaux aux maghrébines ce bon matin !

                Tu vas faire des jaloux

                Rayene Benzitoun siège depuis février dernier dans le très select Conseil jeunesse du premier ministre canadien Justin Trudeau, elle est même conseillère du dit 1er ministre
                Tu n'exagères pas un peu là ?.. oeilfermé

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                • #9
                  Sbah el khir ^^

                  Y'en a tellement d'autres ici en Algérie, mais malheureusement on les laisses pas percer
                  Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument ..
                  La peur ne se fuit pas, elle se surmonte ..
                  L'amour ne se crie pas, il se prouve.

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                  • #10
                    Envoyé par GLP
                    Dommage qu'on ne parle pas du tout du sujet, contenu de leurs travaux qu'on a récompensé. Le plus important, je pense, c'est plus l'exploit que l'origine ou le genre
                    Hello GLP,

                    En même temps on est dans le café du village, si quelqun veut détailler il peut poster dans la rubrique scientifique qui sera plus appropriée.

                    Nawal Zaatout, doctorante algérienne en microbiologie appliquée, travaille sur les propriétés de persistance des staphylocoques responsables de la mammite bovine.
                    Chkoun ra7 yefhem, on va tous lire "marmite bovine" ici

                    Sinon, bravo à elles, en espérant que beaucoup d'autres soient encouragées par la même occasion.

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                    • #11
                      saha Capo je te cite:Tu n'exagères pas un peu là ?.
                      Non je n'exagère pas du tout, je l'ai vu en photo ou dans un sujet, c'était bien marqué conseillère je peux me tromper.
                      woww.. tu en distribues des cadeaux aux maghrébines ce bon matin !
                      Tu me connais Capo, je suis optimiste et j'aime les choses qui me font plaisir, c'est bon pour la santé
                      Masha
                      Tout à fait, mais les hommes chez nous n'aime pas voir la femme les dépasser.
                      Wendy
                      Complètement, ces femmes n'ont pas trouvé une nouvelle recette révolutionnaire du couscous, elles font les unes de journaux pour leurs travaux scientifiques.

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                      • #12
                        Bravo à elles!
                        Merci Azed d'avoir créé ce topic.
                        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                        • #13
                          bravo c un debut de model pour jne certaine emancipation de la femme au magreb

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                          • #14
                            Azed

                            Tu me connais Capo, je suis optimiste et j'aime les choses qui me font plaisir, c'est bon pour la santé
                            Qu'il en soit ainsi pour aujourd'hui.. mais que ça ne devienne pas une habitude je t'en supplie oeilfermé
                            Tu sais ce qu'on dit : si ça leur monte au crane, on risque de se retrouver derrière les fourneaux

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                            • #15
                              Capo
                              J'adore être derrière les fourneaux, hmmmm et puis les plus célèbres cuisiniers c'est des hommes
                              Petit taquin va te connaissant tu es un ardent défenseur de la cause féminine
                              Megane de rien et c'est à nous les hommes de bannir cette injustice faites aux femmes raison de plus quand on est un chwiya instruit.

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