Par Vincent DEGUENON l
Les chefs de la diplomatie des pays arabes se réuniront “en urgence” dimanche prochain au siège de la Ligue arabe, à la demande de Riyad, pour discuter des “violations” de la politique régionale de l’Iran, a-t-on appris dimanche de sources diplomatiques.
Bahreïn et les Emirats arabes unis ont soutenu la requête de l’Arabie saoudite, également approuvée par Djibouti, qui occupe la présidence tournante de l’organisation panarabe basée au Caire, selon un document interne transmis à l’AFP par des diplomates.
Selon le site “les clés du moyen orient”, les relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran ont toujours été tendues, précaires et difficiles. Ces deux pays ont des divergences idéologiques sur le plan politique et religieux, des disputes territoriales, des conflits sur la gestion des hydrocarbures et d’une manière plus générale des divergences sur le contrôle du Moyen-Orient. Leurs relations ont débuté en 1928 lorsque la dynastie al-Saoud s’est imposée en Arabie saoudite. Cette dynastie a de nombreux points communs avec la Perse ; ainsi les deux pays sont des théocraties absolues de droit divin qui se consacrent à la diffusion de la foi mahométane et des traditions conservatrices dans la région. Tous les deux s’opposent aux politiques sectaires et aux initiatives qui conduiraient à la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Pour eux, la religion doit jouer un rôle fondamental dans le processus politique. Ils ont également les mêmes ambitions pour l’avenir du Moyen-Orient
Les deux pays ont des interprétations différentes de l’Islam, notamment depuis la révolution iranienne de 1979 lorsque les Iraniens ont créé la République islamique. L’Iran a adopté l’Islam chiite qui considère que le Calife, le successeur du Prophète Mohammad, doit impérativement être l’un de ses descendants biologiques conformément aux « dispositions divines ». L’Arabie saoudite pour sa part a adopté l’Islam sunnite, une obédience mahométane qui estime que les successeurs du prophète doivent être sélectionnés suite à un consensus de toute la communauté. Ce dilemme explique l’incarcération et la persécution d’un grand nombre d’Iraniens et de Saoudiens qui remettent en cause les principes politiques et religieux dans les deux pays (en Arabie saoudite et en Iran).
Depuis 1979 et l’avènement de la République islamique, les trois piliers de la politique régionale iranienne sont les suivants : l’opposition à l’influence des Etats-Unis, l’opposition à l’existence d’Israël, la rivalité avec l’Arabie saoudite.
Les chefs de la diplomatie des pays arabes se réuniront “en urgence” dimanche prochain au siège de la Ligue arabe, à la demande de Riyad, pour discuter des “violations” de la politique régionale de l’Iran, a-t-on appris dimanche de sources diplomatiques.
Bahreïn et les Emirats arabes unis ont soutenu la requête de l’Arabie saoudite, également approuvée par Djibouti, qui occupe la présidence tournante de l’organisation panarabe basée au Caire, selon un document interne transmis à l’AFP par des diplomates.
Selon le site “les clés du moyen orient”, les relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran ont toujours été tendues, précaires et difficiles. Ces deux pays ont des divergences idéologiques sur le plan politique et religieux, des disputes territoriales, des conflits sur la gestion des hydrocarbures et d’une manière plus générale des divergences sur le contrôle du Moyen-Orient. Leurs relations ont débuté en 1928 lorsque la dynastie al-Saoud s’est imposée en Arabie saoudite. Cette dynastie a de nombreux points communs avec la Perse ; ainsi les deux pays sont des théocraties absolues de droit divin qui se consacrent à la diffusion de la foi mahométane et des traditions conservatrices dans la région. Tous les deux s’opposent aux politiques sectaires et aux initiatives qui conduiraient à la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Pour eux, la religion doit jouer un rôle fondamental dans le processus politique. Ils ont également les mêmes ambitions pour l’avenir du Moyen-Orient
Les deux pays ont des interprétations différentes de l’Islam, notamment depuis la révolution iranienne de 1979 lorsque les Iraniens ont créé la République islamique. L’Iran a adopté l’Islam chiite qui considère que le Calife, le successeur du Prophète Mohammad, doit impérativement être l’un de ses descendants biologiques conformément aux « dispositions divines ». L’Arabie saoudite pour sa part a adopté l’Islam sunnite, une obédience mahométane qui estime que les successeurs du prophète doivent être sélectionnés suite à un consensus de toute la communauté. Ce dilemme explique l’incarcération et la persécution d’un grand nombre d’Iraniens et de Saoudiens qui remettent en cause les principes politiques et religieux dans les deux pays (en Arabie saoudite et en Iran).
Depuis 1979 et l’avènement de la République islamique, les trois piliers de la politique régionale iranienne sont les suivants : l’opposition à l’influence des Etats-Unis, l’opposition à l’existence d’Israël, la rivalité avec l’Arabie saoudite.
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