Les idées proposées par le maroc sont qualifiées de "prometteuses" par les USA.
Un peu d'histoire des débuts de relations entre le Maroc et les USA :
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Le Sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah sut maintenir d'amicales relations aussi bien avec les États européens qu'avec les Turcs de Constantinople. Une de ses filles épousa le chérif de la Mecque et il échangea plusieurs ambassades avec la Sublime Porte.
- L'ambassade de Hadj El Khiyat en 1761,
- L'ambassade de Tahar Ben Abdeslam Slaoui en 1765;
- L'ambassade de Sidi Tahar Bennani R'Bati.
Cette dernière apporta au Maroc un navire de combat, de la poudre et divers agrès pour la flotte chérifienne.
- L'ambassade de rais Abdelkrim Ragoun en 1766 apporta le soutien du Maroc aux Turcs, aux prises avec la flotte russe.
- L'ambassade du caïd Allal Draoui, composée de Si Kaddour El Barnoussi, Si Adyl Abdeslam et du secrétaire Mohamed El Hafi, appuya l'ambassade chargée de 1772 à 1777 de négocier et de payer 100.000 réaux à Malte pour la libération des prisonniers turcs, tous des galériens.
George Washington
Le rais Abou Abdellah Mohamed Larbi El Mestari, originaire de la tribu des Bani Mestara, fut envoyé en 1764 comme ambassadeur en Angleterre pour réparer ses navires et les gréer de neuf. Il revint avec des agrès destinés à deux vaisseaux, des canons de bronze et de matériel divers pour la flotte marocaine. En 1766, selon Höst, à l'époque consul du Danemark à Safi, rais El Mestari commandait une frégate de 16 canons et 130 hommes d'équipage, son frère Raïs Hachmi Mestari commandait un vaisseau de 18 canons et 120 hommes.
Aves les USA
S'agissant des USA aucune ambassade marocaine ne s'était rendue dans le nouveau monde, cependant que les relations avec cette jeune nation d'alors furent intenses
Sidi Mohammed a su entretenir d'excellentes relations avec le Président américain George Washington. L'on sait que le Maroc de Sidi Mohammed a été en effet un des tout premiers pays à reconnaître l'indépendance des USA (appelés Almiricanos par la diplomatie marocaine de l'époque).
Après la proclamation de l'indépendance des États-Unis d'Amérique le 4 juillet 1776, l'Angleterre n'accorda plus sa protection aux navires des USA: les "insurgents" durent alors pourvoir eux-mêmes à la sécurité de leur navigation dans les eaux européennes qui n'étaient pas à l'abri des attaques des corsaires marocains; ils se tournèrent donc vers la France et, grâce au traité du 6 février 1778, Louis XVI promit "d'employer ses bons offices auprès de l'empereur du Maroc", le Sultan Sidi Mohammed Ben Abdellah, en faveur des Américains. Par la suite, l'Espagne et la Hollande promirent leur appui à la jeune République dans le même sens.
Au mois d'octobre 1784, un corsaire marocain s'empara du brick américain "le Betsey" qui se rendait à Ténérife. Sur l'intervention de la France et de l'Espagne, le Maroc accorda une trêve afin de permettre aux États-Unis d'accréditer un consul auprès du Sultan qui remit en liberté le Betsey et son équipage. Un peu plus tard, le Congrès décida d'envoyer un représentant à la Cour chérifienne. Thomas Barcley, consul à Paris, fut désigné; il arriva au Maroc le 19 juin 1786. Les négociations avec le représentant du Sultan, Tahar Fennich, aboutirent assez vite; le 16 juillet suivant, le premier traité de paix entre les États-Unis et le Maroc fut établi. C'était un traité de commerce et de navigation qui assurait aux États Unis le bénéfice de la clause de la nation la plus favorisée.
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Par maroc-hebdo.
Un peu d'histoire des débuts de relations entre le Maroc et les USA :
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Le Sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah sut maintenir d'amicales relations aussi bien avec les États européens qu'avec les Turcs de Constantinople. Une de ses filles épousa le chérif de la Mecque et il échangea plusieurs ambassades avec la Sublime Porte.
- L'ambassade de Hadj El Khiyat en 1761,
- L'ambassade de Tahar Ben Abdeslam Slaoui en 1765;
- L'ambassade de Sidi Tahar Bennani R'Bati.
Cette dernière apporta au Maroc un navire de combat, de la poudre et divers agrès pour la flotte chérifienne.
- L'ambassade de rais Abdelkrim Ragoun en 1766 apporta le soutien du Maroc aux Turcs, aux prises avec la flotte russe.
- L'ambassade du caïd Allal Draoui, composée de Si Kaddour El Barnoussi, Si Adyl Abdeslam et du secrétaire Mohamed El Hafi, appuya l'ambassade chargée de 1772 à 1777 de négocier et de payer 100.000 réaux à Malte pour la libération des prisonniers turcs, tous des galériens.
George Washington
Le rais Abou Abdellah Mohamed Larbi El Mestari, originaire de la tribu des Bani Mestara, fut envoyé en 1764 comme ambassadeur en Angleterre pour réparer ses navires et les gréer de neuf. Il revint avec des agrès destinés à deux vaisseaux, des canons de bronze et de matériel divers pour la flotte marocaine. En 1766, selon Höst, à l'époque consul du Danemark à Safi, rais El Mestari commandait une frégate de 16 canons et 130 hommes d'équipage, son frère Raïs Hachmi Mestari commandait un vaisseau de 18 canons et 120 hommes.
Aves les USA
S'agissant des USA aucune ambassade marocaine ne s'était rendue dans le nouveau monde, cependant que les relations avec cette jeune nation d'alors furent intenses
Sidi Mohammed a su entretenir d'excellentes relations avec le Président américain George Washington. L'on sait que le Maroc de Sidi Mohammed a été en effet un des tout premiers pays à reconnaître l'indépendance des USA (appelés Almiricanos par la diplomatie marocaine de l'époque).
Après la proclamation de l'indépendance des États-Unis d'Amérique le 4 juillet 1776, l'Angleterre n'accorda plus sa protection aux navires des USA: les "insurgents" durent alors pourvoir eux-mêmes à la sécurité de leur navigation dans les eaux européennes qui n'étaient pas à l'abri des attaques des corsaires marocains; ils se tournèrent donc vers la France et, grâce au traité du 6 février 1778, Louis XVI promit "d'employer ses bons offices auprès de l'empereur du Maroc", le Sultan Sidi Mohammed Ben Abdellah, en faveur des Américains. Par la suite, l'Espagne et la Hollande promirent leur appui à la jeune République dans le même sens.
Au mois d'octobre 1784, un corsaire marocain s'empara du brick américain "le Betsey" qui se rendait à Ténérife. Sur l'intervention de la France et de l'Espagne, le Maroc accorda une trêve afin de permettre aux États-Unis d'accréditer un consul auprès du Sultan qui remit en liberté le Betsey et son équipage. Un peu plus tard, le Congrès décida d'envoyer un représentant à la Cour chérifienne. Thomas Barcley, consul à Paris, fut désigné; il arriva au Maroc le 19 juin 1786. Les négociations avec le représentant du Sultan, Tahar Fennich, aboutirent assez vite; le 16 juillet suivant, le premier traité de paix entre les États-Unis et le Maroc fut établi. C'était un traité de commerce et de navigation qui assurait aux États Unis le bénéfice de la clause de la nation la plus favorisée.
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Par maroc-hebdo.
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