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Zimbabwe: plusieurs fortes explosions entendues à Harare

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  • Zimbabwe: plusieurs fortes explosions entendues à Harare

    De fortes explosions ont été entendues dans le centre de Harare, dans la nuit de mardi à mercredi, selon plusieurs témoins. Les causes restent pour l'instant inconnues. Des soldats auraient également pris possession du siège de la radiotélévision publique ZBC, selon l'agence de presse Reuters qui cite plusieurs sources. Des incidents qui interviennent dans un contexte de forte tension. Mardi, des chars de l'armée avaient été signalés aux abords de la capitale zimbabwéenne.

    rfi

  • #2
    Le RFI n'a aucune compétence dans les affaires des pays anglophones.

    Selon The Guardian
    L'armée du Zimbabwe nie le coup contre Mugabe alors qu'il prend le contrôle de Harare - en direct
    Le président Robert Mugabe et sa famille sont en sécurité, mais l'armée "cible les criminels autour de lui"
    Rapports d'explosions et prise de contrôle d'un radiodiffuseur d'Etat à Harare
    "La situation est passée à un autre niveau": déclaration de l'armée dans son intégralité.



    "Bonjour Zimbabwe .

    Compagnons Zimbabwéens. Suite à l'allocution que nous avons faite le 13 novembre 2017, et que nous pensons que notre principal radiodiffuseur, la Zimbabwe Broadcasting Corporation et le Herald, ont été sommés de ne pas diffuser, la situation dans notre pays est passée à un autre niveau.

    Premièrement, nous souhaitons assurer notre nation, Son Excellence, le président de la République du Zimbabwe et le commandant en chef des Forces de défense du Zimbabwe, le camarade RG Mugabe et sa famille, sont sains et saufs et leur sécurité est garantie.

    Nous ne ciblons que les criminels qui commettent des crimes qui causent des souffrances sociales et économiques dans le pays afin de les traduire en justice.Dès que nous aurons accompli notre mission, nous espérons que la situation redeviendra normale.

    Pour les fonctionnaires, comme vous le savez, il existe un plan par les mêmes individus pour influencer l'épuration actuelle qui se déroule dans la sphère politique. Pour la fonction publique, nous sommes contre cet acte d'injustice et nous avons l'intention de protéger chacun d'entre vous contre cela.

    Pour le pouvoir judiciaire, les mesures en cours visent à garantir qu'en tant qu'organe indépendant de l'État, vous puissiez exercer votre autorité indépendante sans craindre d'être entravé comme cela a été le cas pour ce groupe de personnes.

    Pour nos députés, votre rôle législatif est d'une importance primordiale, pour la paix et la stabilité dans ce pays, et nous souhaitons que soit créée une dispense qui vous permette de servir vos circonscriptions politiques respectives en fonction de locataires démocratiques.

    Pour la généralité du peuple du Zimbabwe, nous vous exhortons à rester calme et à limiter les mouvements inutiles. Cependant, nous encourageons ceux qui sont employés et ceux qui ont des affaires essentielles dans la ville à poursuivre leurs activités normales comme d'habitude. Notre souhait est que vous jouissiez de vos droits et de vos libertés et que nous rendions notre pays à une dispensation qui permette l'investissement, le développement et la prospérité pour lesquels nous avons tous combattu et pour lesquels beaucoup de nos concitoyens ont fait le sacrifice suprême.

    Aux partis politiques, nous vous exhortons à décourager vos membres d'adopter un comportement violent. Aux jeunes, nous vous demandons de réaliser que l'avenir de ce pays vous appartient. Ne soyez pas attiré par les pièces d'argent sales, soyez disciplinés et restez engagés dans les efforts et les valeurs de cette grande nation.

    A toutes les églises et organisations religieuses du Zimbabwe, nous appelons vos congrégations à prier pour notre pays et à prêcher l'évangile de l'amour, de la paix, de l'unité et du développement. Pour notre peuple et le monde au-delà de nos frontières, nous souhaitons que cela soit clair: il ne s'agit pas d'une prise de pouvoir militaire par le gouvernement. Ce que font les forces de défense du Zimbabwe, c'est de pacifier une situation politique, sociale et économique dégénérée dans notre pays qui, si elle n'est pas corrigée, peut entraîner un conflit violent.

    Nous appelons tous les anciens combattants à jouer un rôle positif pour assurer la paix, la stabilité et l'unité dans le pays. Pour les membres des Forces de défense du Zimbabwe, tout congé est annulé et vous devez tous retourner à votre caserne avec effet immédiat.

    To the other security forces, we urge you to cooperate for the good of our country. Let it be clear we intend to address the human security threats in our country. Therefore any provocation will be met with an appropriate response.

    And to the media, we urge you to report fairly and responsibly.

    We thank you.”

    The Guardian
    Dernière modification par El_Hour1, 15 novembre 2017, 07h09.
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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    • #3

      L'armée a pris position mercredi dans les rues de la capitale du Zimbabwe Harare lors d'une opération destinée, selon elle, à éliminer des "criminels" de l'entourage du président Robert Mugabe, qui règne d'une main de fer sur le pays depuis 1980.
      Des véhicules blindés barraient dans la matinée les accès au Parlement, au siège du parti au pouvoir, la Zanu-PF, et aux bureaux dans lesquels le chef de l'Etat réunit généralement ses ministres.
      Quelques heures plus tôt, un officier supérieur a annoncé à la télévision nationale que l'armée était intervenue contre des "criminels" de l'entourage de M. Mugabe, mais démenti toute tentative de coup d'Etat.

      L'entrée en scène de l'armée intervient en pleine crise ouverte entre M. Mugabe et le chef de l'armée après le limogeage la semaine dernière du vice-président Emmerson Mnangagwa, longtemps présenté comme son dauphin.
      Des échanges de tirs nourris ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi près de la résidence privée de Robert Mugabe dans la capitale Harare, a rapporté sous couvert d'anonymat un témoin, résident dans le quartier de Borrowdale.
      Peu après 02H00 du matin (00H00 GMT), nous avons entendu environ 30 à 40 coups de feu tirés pendant trois à quatre minutes en provenance de sa maison", a-t-il affirmé.

      Aucune information confirmée n'a été donnée mercredi matin sur la situation du chef de l'Etat.
      Dans un communiqué publié tard mardi soir, l'ambassade des Etats-Unis au Zimbabwe avait recommandé à ses ressortissants de rester chez eux "à l'abri" en raison des "incertitudes politiques".
      L'irruption de l'armée sur la scène politique zimbabwéenne, a fortioti contre M. Mugabe, est inédite.
      Le général Chiwenga et M. Mnangagwa, qui entretient des liens étroits avec l'appareil sécuritaire du pays, ont tous deux été des figures majeures de la lutte pour l'indépendance du Zimbabwe, au côté de l'actuel chef de l'Etat.

      Le silence du gouvernement après les déploiements militaires tend à confirmer que le président Mugabe a perdu le contrôle de la situation, a estimé Robert Besseling, analyste à la firme britannique EXX Africa risk consultancy.
      L'ancien vice-président Mnangagwa, 75 ans, a été démis de ses fonctions et a fui le pays, après un bras de fer avec la Première dame, Grace Mugabe, 52 ans.
      Il a accusé la deuxième épouse du président d'avoir tenté de l'empoisonner pour l'éliminer, suscitant une vive réaction de l'intéressée qui a obtenu son éviction, comme elle s'était déjà débarrassée il y a trois ans de la vice-présidente Joyce Mujuru.

      Figure controversée connue pour ses accès de colère, Mme Mugabe, qui dirige la puissante Ligue des femmes de la Zanu-PF, compte de nombreux opposants au sein du parti au pouvoir et du gouvernement.
      Avec le limogeage de M. Mnangagwa, Grace Mugabe s'est retrouvée en position idéale pour succéder à son époux.

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      • #4
        Zimbabwe : l'armée aurait pris le contrôle des institutions gouvernementales

        HARARE, 15 novembre (Xinhua) -- L'armée zimbabwéenne semble avoir pris le contrôle des institutions de l'Etat, expliquant qu'elle visait les "criminels" au sein du gouvernement qui cherchent à déstabiliser le pays et qu'il ne s'agissait pas d'un putsch.

        Le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Sibusiso Moyo, est apparu tôt mercredi à la télévision nationale, déclarant que la position prise par l'armée depuis la publication lundi du communiqué du chef d'état-major de l'armée zimbabwéenne, le général Constantino Chiwenga, avait atteint "un autre niveau".

        "Premièrement, nous souhaitons assurer la nation que (le président Robert Mugabe) et sa famille sont sains et saufs et que leur sécurité est garantie. Nous ne visons que les criminels qui l'entourent, qui commettent des crimes engendrant des souffrances sociales et économiques dans le pays, afin de les traduire en justice", a-t-il expliqué.

        Il a toutefois évité de préciser où se trouvait le président Mugabe.

        Le chef de l'Etat a limogé la semaine dernière le vice-président Emerson Mnangawa, son allié politique depuis plus de 40 ans, en raison d'allégations de déloyauté et de duplicité.

        Le général Chiwenga avait publié lundi un communiqué appelant à un arrêt immédiat des purges contre les hauts responsables du parti au pouvoir, le ZANU-PF.

        Le général Moyo a assuré mercredi aux Zimbabwéens et à la communauté internationale qu'il ne s'agissait pas d'un coup d'Etat militaire et que la situation retournerait bientôt à la normale.

        "Ce que les Forces de défense zimbabwéennes font est de pacifier une situation politique, sociale et économique empirant dans notre pays et qui pourrait dégénérer en conflit violent si rien n'était fait", a-t-il souligné.

        Toutes les permissions ont été annulées et les soldats ont reçu l'ordre de rentrer immédiatement dans leur caserne. Le général Moyo a par ailleurs demandé aux habitants de minimiser leurs déplacements, tout en autorisant la poursuite des activités économiques et en exhortant les autres forces de sécurité à coopérer avec l'armée.

        "Permettez-moi de préciser que nous voulons faire face à la menace à la sécurité humaine dans notre pays et que toute provocation sera traitée d'une manière appropriée", a-t-il averti.

        Selon lui, une purge imminente de hauts fonctionnaires conçue par certains haut membres du gouvernement sera arrêtée et le système judiciaire pourra faire son travail sans ingérence extérieure.

        La circulation semblait normal dans la banlieue de la capitale, mais un automobiliste se rendant à l'aéroport international Robert Gabriel a indiqué que des soldats vérifiaient les papiers d'identité des gens.

        Tôt mercredi, plusieurs fortes explosions avaient été entendues au centre de Harare et des tirs ont également été entendus à proximité de la résidence privée de M. Mugabe, ont rapporté les médias locaux.

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        • #5

          Le président sud-africain Jacob Zuma s'est prononcé mercredi contre tout changement de régime "inconstitutionnel" au Zimbabwe, où l'armée a lancé une opération destinée selon elle à éliminer des "criminels" proches du président Robert Mugabe.
          M. Zuma est "très préoccupé" par la situation chez son voisin et a "appelé au calme et à la retenue et exprimé l'espoir que les développements au Zimbabwe n'amènent pas un changement inconstitutionnel de gouvernement", a déclaré la présidence sud-africaine dans un communiqué.
          Le président Zuma est un fidèle soutien de son collègue Mugabe, 93 ans.

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          • #6

            Zimbabwe: l'armée contrôle les rues pour éliminer des "criminels" proches de Mugabe

            L'armée du Zimbabwe a pris mercredi le contrôle des rues de la capitale Harare dans le cadre d'une opération destinée, selon elle, à éliminer des "criminels" de l'entourage du président Robert Mugabe, qui règne sans partage sur le pays depuis 1980.
            Des soldats et des véhicules blindés ont pris position dans la matinée pour barrer l'accès des véhicules au Parlement, au siège du parti au pouvoir, la Zanu-PF ou à la Cour suprême, ont constaté des journalistes.

            Les bureaux où le chef de l'Etat réunit ses ministres étaient également encerclés par des troupes.

            Dans la nuit, un haut responsable militaire a annoncé à la télévision nationale que l'armée était intervenue contre des "criminels" proches de M. Mugabe, mais il a démenti toute tentative de coup d'Etat contre le régime.
            Ni le président, ni son épouse Grace n'ont été vus ou entendus depuis la lecture de cette déclaration.



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            • #7
              C'est un coup d'état militaire qui refuse de dire son nom.

              L'armée zimbabwéenne a raison. Il fallait agir et seul l'armée est capable de le faire vu que le peuple est complètement terrorisé par le régime.

              Le mec a 93 ans, il règne sans partage sur le pays depuis 30 ans, après avoir été premier ministre pendant 8 ans et il veut avant de crever, placer sa femme à la tête de l'état !

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              • #8
                bon débarras très bonne nouvelle pour le peuple zimbabwéen

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                • #9
                  L'armée zimbabwéenne a raison.
                  bon débarras
                  Si j'étais citoyenne zimbabwéenne, j'aurais certainement dit : "De quoi je me mêle ?"
                  Mais bon, connaissant ce que l'on connaît...
                  Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                  • #10
                    Envoyé par fortuna
                    Si j'étais citoyenne zimbabwéenne, j'aurais certainement dit : "De quoi je me mêle ?"
                    A cette citoyenne zimbabwéenne nous répondrons:

                    Quand ton crevard de président cessera de se mêler de nos affaires, nous cesserons de nous mêler de tes affaires.



                    Ce que je dis là est valable pour tous les citoyens de tous les pays dont les présidents ont déjà un pied dans la tombe et qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas.

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                    • #11
                      A cette citoyenne zimbabwéenne nous répondrons:

                      Quand ton crevard de président cessera de se mêler de nos affaires, nous cesserons de nous mêler de tes affaires.

                      Ce que je dis là est valable pour tous les citoyens de tous les pays dont les présidents ont déjà un pied dans la tombe et qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas.
                      hakimcasa je t'admire
                      "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

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                      • #12

                        Zimbabwe: le Royaume-Uni appelle à "s'abstenir de toute violence"
                        La Première ministre britannique, Theresa May, a appelé mercredi à "éviter la violence" au Zimbabwe, où l'armée a placé le président Robert Mugabe en résidence surveillée.

                        "Nous observons les développements en cours très attentivement.
                        La situation est encore très mouvante", a déclaré Mme May devant les députés britanniques, avant d'appeler "toutes les parties à la retenue".
                        Son ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, a également appelé "au calme et à la retenue", devant le Parlement. "Nous ne savons pas comment la situation va évoluer dans les jours qui viennent ni si cela marque la chute de Mugabe ou non".
                        Dans un communiqué publié auparavant, il avait indiqué que Londres surveillait la situation de "très près". "Notre ambassade fournit du soutien et des conseils aux ressortissants britanniques au Zimbabwe", au nombre de 20.000 dans cette ancienne colonie britannique.

                        "Vous aurez vu des images de militaires déployés dans la ville au cours de la nuit et je peux confirmer que les militaires restent déployés à des endroits stratégiques ce matin", a déclaré dans le même communiqué l'ambassadeur britannique à Harare, Simon Thomas.
                        Devant les députés, Boris Johnson a affirmé que "tout ce que le Royaume-Uni a toujours voulu, c'est que les Zimbabwéens puissent décider de leur avenir lors d'élections libres et justes. L'ambition dévorante de Mugabe leur a toujours dénié ce droit".

                        Interrogé sur la possibilité de voir Londres utiliser les événements en cours pour appuyer une évolution démocratique du Zimbabwe, il a déclaré : "Je pense que c'est un moment d'espoir.
                        Beaucoup de gens dans ce pays doivent le considérer ainsi" et "vous pouvez être absolument certain que si nos espoirs se réalisent le Royaume-Uni sera à l'avant-garde pour aider le Zimbabwe à opérer ce virage".

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                        • #13
                          Merci copyrox.

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                          • #14
                            93 ans c'est pousser le bouchon trop loin, on nage en plein république avec monarque.
                            C'est beaucoup moins pire que le Maroc, mais quand même !
                            Bonne leçon pour notre Boutef.
                            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                            • #15
                              Envoyé par hakimcasa
                              Quand ton crevard de président cessera de se mêler de nos affaires, nous cesserons de nous mêler de tes affaires.
                              C'est ridicule !
                              Parce que Boutef aurait soutenu un "coup d'Etat" au Maroc ? Et qu'est-ce que ce topic à a voir avec "mon pays" ?
                              Et je passe sur le vocabulaire de bas-étage (crevard & cie).

                              Alors là, les auto-congratulations réciproques (Je t'admire ! Merci!), on dirait que c'est la fête de l'Aïd...
                              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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