par Jérôme Faas - Le vol de la compagnie Air Algérie a subi un incident technique terrifiant. Amira témoigne.
«Nous avons tous pensé au pire. Vu la manière dont on est descendu, ça ressemblait à un crash.» La Neuchâteloise Amira a vécu un cauchemar à bord du vol Alger-Genève de 13h45, vendredi. L’avion de la compagnie maghrébine a fait demi-tour une demi-heure après le décollage, relate-t-elle. «Dix minutes après, les masques à oxygène tombaient, l’alarme se déclenchait.» L’appareil «a piqué. Nous sommes arrivés nez à nez avec la mer puis le pilote a pu redresser.» Retour à Alger, à basse altitude.
Là-bas, Air Algérie a affrété un nouveau Boeing 737-600, pour une arrivée à Genève à 20 h. Représentant général de la compagnie pour la Suisse, l'Autriche et la Hongrie, Abdennour Hasbellaoui explique. «Une panne technique du système de pressurisation est survenue.» Le pilote a fait une manoeuvre «recommandée dans toutes les procédures. A aucun moment les passagers n’ont été mis en danger.» Les masques sont tombés par précaution, pour parer à toute suffocation d’individu à la santé fragile. Quant à l’impression de voler au niveau de la mer, certes compréhensible, «elle est tout à fait relative: l’avion a été stabilisé à 3000 m».
Un fin connaisseur de l’aviation donne du crédit à ces explications. Le récit de la jeune femme lui a tout de suite évoqué une dépressurisation. Dans ce cas, le pilote doit filer au plus vite sous les 3000 m. «Il s’agit d’une mesure de sécurité régulièrement exercée, mais très désagréable pour les passagers: c’est une descente rapide, avec un sentiment de piqué, aérofreins sortis. Le voyageur lambda peut avoir l’impression de faire une chute libre.»
20 minutes
«Nous avons tous pensé au pire. Vu la manière dont on est descendu, ça ressemblait à un crash.» La Neuchâteloise Amira a vécu un cauchemar à bord du vol Alger-Genève de 13h45, vendredi. L’avion de la compagnie maghrébine a fait demi-tour une demi-heure après le décollage, relate-t-elle. «Dix minutes après, les masques à oxygène tombaient, l’alarme se déclenchait.» L’appareil «a piqué. Nous sommes arrivés nez à nez avec la mer puis le pilote a pu redresser.» Retour à Alger, à basse altitude.
Là-bas, Air Algérie a affrété un nouveau Boeing 737-600, pour une arrivée à Genève à 20 h. Représentant général de la compagnie pour la Suisse, l'Autriche et la Hongrie, Abdennour Hasbellaoui explique. «Une panne technique du système de pressurisation est survenue.» Le pilote a fait une manoeuvre «recommandée dans toutes les procédures. A aucun moment les passagers n’ont été mis en danger.» Les masques sont tombés par précaution, pour parer à toute suffocation d’individu à la santé fragile. Quant à l’impression de voler au niveau de la mer, certes compréhensible, «elle est tout à fait relative: l’avion a été stabilisé à 3000 m».
Un fin connaisseur de l’aviation donne du crédit à ces explications. Le récit de la jeune femme lui a tout de suite évoqué une dépressurisation. Dans ce cas, le pilote doit filer au plus vite sous les 3000 m. «Il s’agit d’une mesure de sécurité régulièrement exercée, mais très désagréable pour les passagers: c’est une descente rapide, avec un sentiment de piqué, aérofreins sortis. Le voyageur lambda peut avoir l’impression de faire une chute libre.»
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