Le Maroc refuse de geler les avoirs des princes Saoudiens en état d’arrestation
Les autorités Marocaines auraient refusé de donner une suite favorable à des demandes de Ryad pour « le gel des avoirs » de princes Saoudiens en état d’arrestation et qui font actuellement l’objet d’enquêtes judiciaires pour corruption en Arabie Saoudite.
Selon le journal casablancais Assabah, le Maroc a justifié « son refus par l’absence de décisions judiciaires » ordonnant le gel des avoirs et des comptes bancaires des princes Saoudiens ouverts dans le Royaume.
Cette position du Maroc est soutenue par la France et les États-Unis qui refusent de geler les avoirs de ces hautes personnalités saoudiennes en l’absence de décisions de la justice.
Pour rappel, des dizaines de princes, de ministres et d’hommes d’affaires ont été arrêtés en Arabie saoudite lors d’une « opération anticorruption » qualifiée de « décisive » par les autorités, dimanche 5 novembre.
Il s’agit de onze princes, quatre ministres en exercice et plusieurs dizaines d’ex-membres du gouvernement, dont les comptes bancaires seront gelés.
A l’origine de cette purge : une commission anticorruption, dont la création a été annoncée ce week-end par le roi Salman et qui est dirigée par le prince héritier, Mohammed Ben Salman, âgé de 32 ans.
L’identité de toutes les personnes interpellées n’est pas encore connue. La présence de Miteb Ben Abdullah, fils de l’ancien roi et chef de la garde nationale, du ministre de l’économie, Adel Fakih, d’Abdallah Al-Sultan, chef de la marine, et surtout du prince milliardaire Al-Walid Ben Talal ont néanmoins été confirmées par Riyad.
Le journal Assabah a fait remarquer qu’au moment où des banques au Liban, à Bahrein et aux Emirats arabes unis ont procédé au gel des avoirs des personnes accusées de corruption en Arabie saoudite, plusieurs banques arabes et occidentales refusent de se plier aux demandes des autorités Saoudiennes.
Article19.ma
Les autorités Marocaines auraient refusé de donner une suite favorable à des demandes de Ryad pour « le gel des avoirs » de princes Saoudiens en état d’arrestation et qui font actuellement l’objet d’enquêtes judiciaires pour corruption en Arabie Saoudite.
Selon le journal casablancais Assabah, le Maroc a justifié « son refus par l’absence de décisions judiciaires » ordonnant le gel des avoirs et des comptes bancaires des princes Saoudiens ouverts dans le Royaume.
Cette position du Maroc est soutenue par la France et les États-Unis qui refusent de geler les avoirs de ces hautes personnalités saoudiennes en l’absence de décisions de la justice.
Pour rappel, des dizaines de princes, de ministres et d’hommes d’affaires ont été arrêtés en Arabie saoudite lors d’une « opération anticorruption » qualifiée de « décisive » par les autorités, dimanche 5 novembre.
Il s’agit de onze princes, quatre ministres en exercice et plusieurs dizaines d’ex-membres du gouvernement, dont les comptes bancaires seront gelés.
A l’origine de cette purge : une commission anticorruption, dont la création a été annoncée ce week-end par le roi Salman et qui est dirigée par le prince héritier, Mohammed Ben Salman, âgé de 32 ans.
L’identité de toutes les personnes interpellées n’est pas encore connue. La présence de Miteb Ben Abdullah, fils de l’ancien roi et chef de la garde nationale, du ministre de l’économie, Adel Fakih, d’Abdallah Al-Sultan, chef de la marine, et surtout du prince milliardaire Al-Walid Ben Talal ont néanmoins été confirmées par Riyad.
Le journal Assabah a fait remarquer qu’au moment où des banques au Liban, à Bahrein et aux Emirats arabes unis ont procédé au gel des avoirs des personnes accusées de corruption en Arabie saoudite, plusieurs banques arabes et occidentales refusent de se plier aux demandes des autorités Saoudiennes.
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