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De la musique à la place des pesticides ? Une méthode bluffante.

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  • De la musique à la place des pesticides ? Une méthode bluffante.

    Preuve que des alternatives à la chimie existent, dans les Bouches-du-Rhône, un paysan a sauvé ses cultures... grâce à la musique !

    En agriculture, il y a deux écoles : d’un côté, ceux qui sont convaincus que rien ne saurait jamais remplacer les pesticides et, de l’autre, ceux qui cherchent avec espoir des alternatives innovantes et efficaces. Gilles Josuan, agriculteur dans les Bouches-du-Rhône, fait clairement partie de cette seconde catégorie. Pour sauver ses 60 hectares de cucurbitacées menacés par un virus, il a fait appel à la musique… et ça a marché ! Non seulement ses plants sont désormais sauvés mais, en plus, ils produisent tellement de légumes que ses concurrents en sont maintenant jaloux ! Explications.

    L’histoire, racontée par France Inter et relayée par Le Figaro, est à peine croyable. Il y a dix ans, Gilles Josuan a constaté que ses plantes étaient atteintes de la mosaïque, un virus dévastateur ne laissant aucun espoir de guérison. Théoriquement, il était bon pour toutes les arracher une à une et repartir de zéro. Du moins, c’est ce que l’agriculture conventionnelle lui conseillait de faire. Seulement voilà, au lieu de ça, il a fait un pari un peu spécial…

    «Je suis tombé sur le site de l’entreprise Genodics qui proposait de soigner les plantes avec les protéines de musique. Je n’avais rien à perdre, j’ai donc voulu essayer !»

    Le principe ? Grâce à des appareils autoalimentés par des panneaux solaires, faire écouter de la musique aux plantes pendant cinq à sept minutes chaque nuit (pas plus pour ne pas les épuiser). Et là, miracle, le virus a battu en retraite !

    «Dès que j’ai commencé à diffuser la musique dans mes serres, j’ai vu la différence (…) Après quelques ajustements de départ, nous sommes parvenus à sauver mes plants de courgettes. Aujourd’hui, le virus est toujours présent mais il est inhibé par la musique et mes légumes n’en portent aucune trace. Je peux donc de nouveau les commercialiser.»

    Pour arriver à de tels résultats, l’entreprise Genodics mise sur les vibrations de la musique. Quand la mélodie est bien choisie, ces vibrations s’attaquent aux champignons, aux virus et aux bactéries et permettent ainsi de diminuer considérablement le recours aux pesticides.

    Genotics, cité par le Figaro :

    «Pour faire simple, lors du processus de synthèse des protéines, les acides aminés produisent des notes. Une mélodie spécifique à chaque protéine est ainsi émise (…) Il faut connaître les protéines pertinentes de la pathologie que l’on veut combattre puis l’isoler et trouver le chant de la protéine pour en stimuler ou inhiber sa synthèse.»

    En France, 130 agriculteurs seraient déjà adeptes de cette méthode fascinante (voir carte ci-dessous). Et encore, tout laisse à croire que ça n’est qu’un début. Aujourd’hui, Gilles Josuan produit 600 à 700 tonnes de légumes par an. Des performance spectaculaires qui, autour de lui, ne passent pas inaperçues :

    «Certains voisins me posent des questions sur mes méthodes de production et réfléchissent à faire de même.»

    Face à ce phénomène, l’Inra envisagerait d’ores et déjà de mener ses propres tests.

    Là où la chimie ne pouvait rien faire, Gilles Josuan a pu sauver ses cultures grâce à de simples notes de musique… Décidément, les pesticides deviennent de plus en plus difficiles à défendre !




    Positivr
    ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️
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