Tweet
Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de la faculté de médecine Feinberg de l'Université Northwestern à Chicago, l’espérance de vie des Amish s’expliquerait par une mutation génétique
Une longévité qui s’explique par une mutation génétique
Les scientifiques se sont longtemps interrogés sur le secret de la longévité des Amish, ces Américains qui vivent comme au XVIIIe siècle (un peu comme dans La petite Maison dans la prairie). Leur mode de vie sain, loin de la pollution de la ville, était souvent avancé pour expliquer leur espérance de vie supérieure à la moyenne américaine (85 ans contre 78). Mais une équipe de chercheurs vient d’avancer une nouvelle hypothèse.
Ces travaux, publiés dans la revue Science Advances, révèlent la présence d’une mutation génétique chez certains Amish. Et ce serait cette mutation génétique qui serait à l’origine de leur longévité. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont examiné les gènes de 177 Amish, âgés de 18 à 85 ans et issus de la communauté de Berne, dans l'Indiana. Ces analyses ont montré que 43 hommes et femmes étaient porteurs de cette mutation du gène SERPINE1.
Des dispositions génétiques exceptionnelles
Or, ce gène est responsable d'une réduction de la sécrétion d’une protéine (PAI-1) qui joue un rôle dans notre processus de vieillissement. Ces hommes et ces femmes qui étaient porteurs de cette mutation génétique souffraient également moins de diabète et de maladies cardio-vasculaires. Par ailleurs, leurs télomères, ces morceaux d’ADN que l’on observe à l’extrémité des chromosomes, étaient plus longs.
Cette observation est intéressante, puisque de précédentes études ont montré que la longueur des télomères était liée à la durée de vie des cellules. « Le groupe d'Amish de Berne offre une occasion unique d'étudier les effets biologiques de cette mutation génétique et de la réduction de la protéine PAI-1 sur la longévité des humains », ont noté les chercheurs. Reste à comprendre d’où vient cette mutation génétique.
Par Marine Lepante Radins.com
Une longévité qui s’explique par une mutation génétique
Les scientifiques se sont longtemps interrogés sur le secret de la longévité des Amish, ces Américains qui vivent comme au XVIIIe siècle (un peu comme dans La petite Maison dans la prairie). Leur mode de vie sain, loin de la pollution de la ville, était souvent avancé pour expliquer leur espérance de vie supérieure à la moyenne américaine (85 ans contre 78). Mais une équipe de chercheurs vient d’avancer une nouvelle hypothèse.
Ces travaux, publiés dans la revue Science Advances, révèlent la présence d’une mutation génétique chez certains Amish. Et ce serait cette mutation génétique qui serait à l’origine de leur longévité. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont examiné les gènes de 177 Amish, âgés de 18 à 85 ans et issus de la communauté de Berne, dans l'Indiana. Ces analyses ont montré que 43 hommes et femmes étaient porteurs de cette mutation du gène SERPINE1.
Des dispositions génétiques exceptionnelles
Or, ce gène est responsable d'une réduction de la sécrétion d’une protéine (PAI-1) qui joue un rôle dans notre processus de vieillissement. Ces hommes et ces femmes qui étaient porteurs de cette mutation génétique souffraient également moins de diabète et de maladies cardio-vasculaires. Par ailleurs, leurs télomères, ces morceaux d’ADN que l’on observe à l’extrémité des chromosomes, étaient plus longs.
Cette observation est intéressante, puisque de précédentes études ont montré que la longueur des télomères était liée à la durée de vie des cellules. « Le groupe d'Amish de Berne offre une occasion unique d'étudier les effets biologiques de cette mutation génétique et de la réduction de la protéine PAI-1 sur la longévité des humains », ont noté les chercheurs. Reste à comprendre d’où vient cette mutation génétique.
Par Marine Lepante Radins.com
Commentaire