Tweet
HARARE, 18 novembre (Reuters)
Le parti zimbabwéen au pouvoir ZANU-PF se réunira dimanche pour limoger le président Robert Mugabe et réintégrer le vice-président qu'il a limogé, a indiqué samedi à Reuters Emmerson Mnangagwa, deux sources proches du parti.
Les sources ont indiqué qu'une réunion du comité central du parti prévue pour 10h30 (08h30 GMT) rejetterait également le successeur préféré de Mugabe, son épouse Grace, de son rôle en tant que chef de la Ligue des femmes ZANU-PF.
Le règne de 37 ans de Mugabe a effectivement pris fin depuis que l'armée a pris le contrôle mercredi, le confinant à sa résidence, disant qu'il voulait cibler les "criminels" autour de lui.
Peu de temps après que des sources aient révélé la réunion, un cortège motorisé a laissé la résidence officielle de Mugabe dans la capitale Harare aux moqueries des badauds, bien qu'il ne soit pas clair s'il était à l'intérieur.
Des centaines de milliers de personnes ont inondé les rues de Harare en chantant, en dansant et en serrant les soldats dans un élan d'exaltation à la mort de Mugabe, pendant que d'autres marchaient vers sa résidence.
Dans des scènes rappelant la chute du dictateur roumain Nicolae Ceausescu en 1989, des hommes, des femmes et des enfants ont couru aux côtés des blindés et des troupes qui sont intervenus cette semaine pour évincer le seul souverain que le Zimbabwe connaît depuis son indépendance en 1980.
En résidence surveillée dans son somptueux complexe «Blue Roof», il a vu le soutien de son parti ZANU-PF, les services de sécurité et les gens s'évaporer en moins de trois jours.
Texte original
HARARE, Nov 18 (Reuters) - Zimbabwe’s ruling ZANU-PF party will meet on Sunday to dismiss President Robert Mugabe and reinstate the vice-president he dismissed, Emmerson Mnangagwa, two party sources told Reuters on Saturday.
The sources said a party central committee meeting scheduled for 10:30 a.m. (0830 GMT) would also dismiss 93-year-old Mugabe’s preferred successor, his wife Grace, from her role as head of the ZANU-PF Women’s League.
Mugabe’s 37-year rule has been effectively at an end since the army seized control on Wednesday, confining him to his residence, saying it wanted to target the “criminals” around him.
Shortly after the sources revealed the meeting, a motorcade left Mugabe’s official residence in the capital Harare to the jeers of onlookers, although it was unclear if he was inside.
Hundreds of thousands of people had flooded the streets of Harare singing, dancing and hugging soldiers in an outpouring of elation at Mugabe’s demise, while others marched towards his residence.
In scenes reminiscent of the downfall of Romanian dictator Nicolae Ceausescu in 1989, men, women and children ran alongside the armoured cars and the troops who stepped in this week to oust the only ruler Zimbabwe has known since independence in 1980.
Under house arrest in his lavish ‘Blue Roof’ compound, he has watched support from his ZANU-PF party, security services and people evaporate in less than three days.
Additional reporting by Ed Cropley in Johannesburg and Emelia Sithole-Matarise in London; Writing by Ed Cropley and Alexander Winning; Editing by Hugh Lawson and Kevin Liffey
Le parti zimbabwéen au pouvoir ZANU-PF se réunira dimanche pour limoger le président Robert Mugabe et réintégrer le vice-président qu'il a limogé, a indiqué samedi à Reuters Emmerson Mnangagwa, deux sources proches du parti.
Les sources ont indiqué qu'une réunion du comité central du parti prévue pour 10h30 (08h30 GMT) rejetterait également le successeur préféré de Mugabe, son épouse Grace, de son rôle en tant que chef de la Ligue des femmes ZANU-PF.
Le règne de 37 ans de Mugabe a effectivement pris fin depuis que l'armée a pris le contrôle mercredi, le confinant à sa résidence, disant qu'il voulait cibler les "criminels" autour de lui.
Peu de temps après que des sources aient révélé la réunion, un cortège motorisé a laissé la résidence officielle de Mugabe dans la capitale Harare aux moqueries des badauds, bien qu'il ne soit pas clair s'il était à l'intérieur.
Des centaines de milliers de personnes ont inondé les rues de Harare en chantant, en dansant et en serrant les soldats dans un élan d'exaltation à la mort de Mugabe, pendant que d'autres marchaient vers sa résidence.
Dans des scènes rappelant la chute du dictateur roumain Nicolae Ceausescu en 1989, des hommes, des femmes et des enfants ont couru aux côtés des blindés et des troupes qui sont intervenus cette semaine pour évincer le seul souverain que le Zimbabwe connaît depuis son indépendance en 1980.
En résidence surveillée dans son somptueux complexe «Blue Roof», il a vu le soutien de son parti ZANU-PF, les services de sécurité et les gens s'évaporer en moins de trois jours.
Texte original
HARARE, Nov 18 (Reuters) - Zimbabwe’s ruling ZANU-PF party will meet on Sunday to dismiss President Robert Mugabe and reinstate the vice-president he dismissed, Emmerson Mnangagwa, two party sources told Reuters on Saturday.
The sources said a party central committee meeting scheduled for 10:30 a.m. (0830 GMT) would also dismiss 93-year-old Mugabe’s preferred successor, his wife Grace, from her role as head of the ZANU-PF Women’s League.
Mugabe’s 37-year rule has been effectively at an end since the army seized control on Wednesday, confining him to his residence, saying it wanted to target the “criminals” around him.
Shortly after the sources revealed the meeting, a motorcade left Mugabe’s official residence in the capital Harare to the jeers of onlookers, although it was unclear if he was inside.
Hundreds of thousands of people had flooded the streets of Harare singing, dancing and hugging soldiers in an outpouring of elation at Mugabe’s demise, while others marched towards his residence.
In scenes reminiscent of the downfall of Romanian dictator Nicolae Ceausescu in 1989, men, women and children ran alongside the armoured cars and the troops who stepped in this week to oust the only ruler Zimbabwe has known since independence in 1980.
Under house arrest in his lavish ‘Blue Roof’ compound, he has watched support from his ZANU-PF party, security services and people evaporate in less than three days.
Additional reporting by Ed Cropley in Johannesburg and Emelia Sithole-Matarise in London; Writing by Ed Cropley and Alexander Winning; Editing by Hugh Lawson and Kevin Liffey
Commentaire