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Malgré sa mise à l’écart des instances dirigeantes de l’APN, Baha-Edine Tliba ne veut pas renoncer aux avantages de son ancien poste. Le député FLN d’Annaba, par ailleurs homme d’affaires prospère, ne veut pas restituer les cinq voitures de fonction prises du parc automobile de l’Assemblée du temps où il était vice-président.
Le président de l’APN, Saïd Bouhadja, est fou furieux, rapporte ce samedi matin Le Soir d’Algérie. Il a demandé à l’administration de l’APN de récupérer «par tous les moyens» les cinq véhicules qu’utilise Baha-Eddine Tliba et ses proches. Des voitures qui appartiennent évidemment à l’APN.
Sa qualité de vice-président de l’APN lui ouvrait droit à une voiture avec chauffeur et, probablement, à un autre véhicule pour ses proches. Mais comment se fait-il que le controversé député a-t-il pu s’emparer de cinq voitures ? La question mérite d’être posée, d’autant plus le député d’Annaba n’est pas le seul dans ce cas.
De nombreux anciens responsables de commissions ou membres de bureaux de l’APN –les seuls qui ont droit à des véhicules, en plus des présidents des groupes parlementaires- utilisent toujours leurs anciennes voitures de fonction. Un comportement qui explique, d’ailleurs, la réaction de nombreux parlementaires, qui n’ont pas caché leur colère lorsque le gouvernement a declaré son intention d’instaurer un impôt sur la fortune.
Algérie Focus
Le président de l’APN, Saïd Bouhadja, est fou furieux, rapporte ce samedi matin Le Soir d’Algérie. Il a demandé à l’administration de l’APN de récupérer «par tous les moyens» les cinq véhicules qu’utilise Baha-Eddine Tliba et ses proches. Des voitures qui appartiennent évidemment à l’APN.
Sa qualité de vice-président de l’APN lui ouvrait droit à une voiture avec chauffeur et, probablement, à un autre véhicule pour ses proches. Mais comment se fait-il que le controversé député a-t-il pu s’emparer de cinq voitures ? La question mérite d’être posée, d’autant plus le député d’Annaba n’est pas le seul dans ce cas.
De nombreux anciens responsables de commissions ou membres de bureaux de l’APN –les seuls qui ont droit à des véhicules, en plus des présidents des groupes parlementaires- utilisent toujours leurs anciennes voitures de fonction. Un comportement qui explique, d’ailleurs, la réaction de nombreux parlementaires, qui n’ont pas caché leur colère lorsque le gouvernement a declaré son intention d’instaurer un impôt sur la fortune.
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