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Pourquoi s'allonge-t-on sur un divan quand on va chez le psy?

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  • #16
    Norsud
    Je ne parle pas de ça
    Mais de tes affirmations non documentées
    Sur la psychiatrie
    Affirmer n'est pas argumenter
    Mais osef comme dirait Choue

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    • #17
      la psychiatrie a ete inventee par les nazis rien que le psychiatrie inspire l effroi.pourquoi une personne victime d une agression on l enmene voir un psychologue et non pas un psychiatre ?

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      • #18
        CONTRAINTES FATALES — LA VIOLENCE EN GUISE DE « TRAITEMENT » PSYCHIATRIQUE
        INTRODUCTION
        À l’évidence, les « soins » psychiatriques ne sont pas censés tuer. On ne s’attend donc pas à voir les patients mourir dans les hôpitaux psychiatriques. Pourtant, c’est bien ce qui arrive, sans qu’on le sache chaque jour, sous l’œil des psychiatres, dans les institutions psychiatriques du monde entier.

        Randy Steel, un enfant de 9 ans, avait refusé de prendre un bain dans l’institution psychiatrique où il avait été admis. Il s’en est suivi une lutte au cours de laquelle Randy a vomi, puis a cessé de respirer alors que le personnel le maintenait de force. Après réanimation, on l’a bien vite transféré vers un autre hôpital mais il est décédé le jour suivant. Les dossiers de cet établissement ont révélé par la suite que Randy avait subi des mesures de contention à 25 reprises durant les 28 jours précédant sa mort. Malgré la présence de sang s’écoulant de son nez, de sa bouche, de ses yeux et de son anus, ainsi que de bleus sur son visage et son abdomen, aucune charge criminelle n’a jamais été retenue. Lors d’une audience régionale, la mère de Randy, Holly, a montré les photos de l’autopsie de son fils, ajoutant : « J’espère qu’aucun autre enfant n’aura un jour à subir le même sort. »

        Des membres du personnel de l’hôpital psychiatrique où elle séjournait ont forcé une jeune Canadienne de 13 ans, Stéphanie Jobin (qui devait déjà prendre cinq médicaments psychotropes différents) à se coucher face contre terre, ils lui ont ensuite recouvert la tête avec un sac de toile, puis ils l’ont forcée à s’asseoir sur la chaise en l’immobilisant et en lui tenant les pieds. Après s’être débattue durant 20 minutes, Stéphanie a cessé de respirer. Sa mort fut attribuée à un accident.

        La même année, Andrew MacLain, 11 ans, est décédé par asphyxie traumatique (suffocation) et compression de la poitrine quatre jours après avoir été admis dans un hôpital psychiatrique du Connecticut. Il avait désobéi à l’ordre donné par un aide soignant d’aller à une autre table au petit-déjeuner. Par la suite, deux membres du personnel l’ont soumis à la contention, l’un s’allongeant sur lui, dans une chambre capitonnée.

        Les « mesures » de contention constituent la preuve la plus visible des pratiques barbares que la psychiatrie se plaît à appeler thérapie ou traitement. Et, comme le montrent clairement ces exemples, au mépris de la compassion humaine, cette brutalité ne se modère pas, même lorsqu’il s’agit de jeunes patients.

        Depuis 1969, la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme (la CCDH) a enquêté et divulgué des cas de décès provoqués directement par les « soins » psychiatriques. À ces débuts dans les années 1970, la CCDH a enquêté sur une centaine de morts inexpliquées dans les hôpitaux de Camarillo et du Metropolitan en Californie. Un homme âgé de 36 ans avait été trouvé mort, attaché sur un lit avec des lanières de cuir, couché sur le ventre. Une grand-mère avait été trouvée morte dans un placard d’hôpital deux semaines après que le personnel avait informé la famille de sa disparition.

        En travaillant avec les législateurs et les médias, la CCDH a contribué à révéler l’horrible vérité, à savoir que chaque année, aux États-Unis seulement, près de 150 personnes meurent des suites de contention sans que quiconque n’ait à rendre de comptes à qui que ce soit. En 2 ans, au moins treize décès d’enfants sont survenus, certains avaient à peine 6 ans.

        Les mesures prises pour diminuer le nombre de décès n’ont eu que peu d’effet. Malgré l’adoption de dispositions fédérales restrictives aux États-Unis durant les trois années qui suivirent, neuf autres enfants sont morts de suffocation ou d’arrêt cardiaque à cause de procédures de contention violente.

        Au Japon, des lois ont été adoptées après qu’on a découvert que des hôpitaux psychiatriques privés enfermaient de force des patients âgés et les soumettaient à des contentions illégales. Ces lois interdisaient l’utilisation de la contention physique sur les personnes âgées. Malgré tout, les violences continuèrent. Le Dr Masami Houki, directeur de la clinique psychiatrique Houki, au Japon, a été accusé d’homicide involontaire. Il avait enfoncé des mouchoirs dans la bouche d’une patiente de 31 ans, lui avait fermé la bouche avec une bande adhésive, lui avait injecté un tranquillisant, puis attaché les mains et les pieds et l’avait forcée à se coucher sur le siège arrière de sa voiture durant le transfert à la clinique. À son arrivée, elle était morte.

        Houki est l’un des rares psychiatres — ou membres du personnel psychiatrique — à avoir été inculpé d’homicide suite à l’application d’une mesure de contention violente, qu’on appelle par euphémisme « contention thérapeutique humaine ». Entre-temps, des milliers de personnes de tout âge continuent de mourir d’agressions inhumaines dans les institutions psychiatriques du monde entier.

        La raison à cela est très simple. Une « agression » est par définition une tentative réelle ou apparente d’infliger une blessure à quelqu’un par le recours illégal à la force. Par « coups et blessures » on entend toute forme de coup, de violence ou de contrainte physique illégale infligée à un être sans son consentement.

        Les procédures psychiatriques de contention répondent parfaitement à la définition des mots « agression » et « coups et blessures », sauf sur un point : elles sont légales. La psychiatrie s’est hissée au-dessus de la loi et de là, elle peut asséner coups et blessures à ses malheureuses victimes sans devoir rendre des comptes, sous le couvert de « traitement ».

        Nous vous invitons à lire ce rapport et à tirer vos propres conclusions à propos des dangers que représente la psychiatrie non seulement pour notre santé mentale, mais aussi pour la vie de chacun.

        Il est impératif que les forces de l’ordre et les législateurs agissent pour mettre un terme à ces atrocités.

        Sincèrement,

        Jan Eastgate
        Présidente de la Commission Internationale
        des Citoyens pour les Droits de l’Homme

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        • #19
          les psychiatres sont obsedes par le taux de remplissage des lits d hopitaux.si il n y plus de malades alors ils perdent leurs job,c est pour cela que ils fabriquent des malades.

          Commentaire


          • #20
            masha @
            j espere que tu n est pas psychiatre car si tu l est honte a toi,tu detruit la vie des gens,derriere chaque homme ou femme que tu detruit il y a toute une famille qui souffrent .

            Commentaire


            • #21
              les psychiatres sont obsedes par le taux de remplissage des lits d hopitaux.si il n y plus de malades alors ils perdent leurs job,c est pour cela que ils fabriquent des malades.
              On devrait créer un bêtisier du forum chaque fin d'année, ce commentaire mérite toute sa place dans ce bétisier..
              Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument ..
              La peur ne se fuit pas, elle se surmonte ..
              L'amour ne se crie pas, il se prouve.

              Commentaire


              • #22
                Nous ne connaissons pas les causes [des maladies mentales]. Nous ne disposons pas encore de méthodes pour “soigner”ces maladies ». Dr Rex Cowdry, psychiatre et directeur de l’Institut National de la Santé Mentale (NIMH), 1995

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                • #23
                  Les effets secondaires
                  Les psychiatres ne peuvent pas prédire quels effets secondaires indésirables vous pouvez rencontrer, car aucun d’eux ne sait comment marchent leurs médicaments.

                  On parle de plus en plus des drogues psychiatriques comme de toxines chimiques pouvant entraîner la mort. Les psychiatres prétendent que leurs psychotropes sauvent des vies, mais d’après leurs propres recherches, les psychotropes peuvent doubler les risques de suicide.

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                  • #24
                    Aucune preuve génétique de la maladie mentale
                    « Aucune déclaration mentionnant qu’un trouble psychiatrique était dû à un gène n’a résisté à l’épreuve du temps, malgré la mauvaise information du grand public. » Dr Joseph Glenmullen, psychiatre à la faculté de médecine de l’université d’Harvard

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                    • #25
                      Psychiatrie : internée et attachée de force, elle dénonce des «traitements inhumains»

                      Une ex-anorexique dépose un recours contre l'hôpital Paul-Guiraud de Villejuif pour «traitements inhumains». L'isolement et la contention sont encore trop répandus, s'insurge la Haute Autorité de santé.

                      Sabrinarelève lentement sa manche. «J'ai toujours la cicatrice», murmure-t-elle, le regard froncé. Son poignet gauche porte encore les marques de contention, trace indélébile de son année de psychiatrie à l'hôpital Paul-Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne). C'était il y a dix ans. Pourtant, la jeune femme aux boucles brunes de 36 ans n'a jamais oublié ses conditions d'hospitalisation, semblables, dit-elle, à «un emprisonnement». Elle vient de déposer un recours pour «traitements inhumains et dégradants» contre l'établissement devant le tribunal administratif de Melun. «Contre une forme de psychiatrie», insiste-t-elle. «La France doit évoluer, tonne son avocat, Raphaël Mayet. Les taux d'isolement sont deux à trois fois supérieurs aux pays voisins.»

                      A l'époque, Sabrina, brillante étudiante en marketing et athlète de haut niveau, est internée sans son consentement, à 25 ans, à la demande de son père. Après un régime, elle s'est enfoncée dans la spirale de l'anorexie. Et pèse 30 kg, parfois 27. A son arrivée, en juillet 2006, à Paul-Guiraud, Sabrina partage une chambre double. Mais elle refuse de guérir, se montre ingérable. Elle ne reprend pas de poids. Le médecin remplaçant s'agace. «Il a dit pyjama et chambre d'observation d'un ton froid.»


                      Attachée au lit avec des sangles
                      C'est l'isolement. Des infirmiers l'emmènent dans une petite pièce aux murs blancs. Un pot, un lit, rien d'autre, «comme dans les années 1950». Elle y passera un an, avec peu de sorties. Sans heure ni conscience du temps, juste avec le cliquetis de la sonde nasogastrique qui la nourrit. «Je me souviens des craquelures du plafond et des oiseaux à travers les barreaux. J'étais devenue un animal qu'on gave.»

                      Si la jeune femme ne remet pas en cause son hospitalisation — «ma vie était en jeu» — elle fustige un rapport de force permanent. Surtout les moments où cinq infirmiers l'attachent au lit avec des sangles. La scène se répète, et dure à chaque fois «un, deux jours». «J'avais encore arraché ma sonde. Je me suis sentie tellement humiliée», confie-t-elle, les mains légèrement tremblantes.

                      «J'arrive à comprendre mon histoire»
                      La colère se mêle à l'incompréhension. «On ne m'a jamais rien expliqué.» A Noël, ses parents ont l'autorisation de lui rendre visite. Elle les supplie de sortir, verse, pour une fois, quelques larmes. «On n'a pas le choix», lui répondent-ils, démunis. «J'ai compris qu'ils ne pensaient qu'à me sauver à tout prix.» Dans sa solitude, Sabrina se souvient d'une soignante. «Qu'est-ce qui vous ferait le plus plaisir ?» lui souffle-t-elle. «J'ai répondu un voyage en Egypte.» «Vous aimez les bijoux ?» Sabrina acquiesce et reçoit quelques jours plus tard une croix de vie égyptienne en argent. «Je l'ai toujours», sourit-elle.

                      Au bout d'un an, Sabrina atteint les 48 kg et peut sortir. Mais la nuit, dans ses cauchemars, elle entend encore les hurlements des patients, revoit les infirmiers agressés à coups de chaises. «Les soignants souffrent aussi», concède-t-elle. Plusieurs psychothérapies la tirent enfin d'affaire. Cette fois-ci, dans des cabinets, et non à l'hôpital.



                      Aujourd'hui elle a trouvé un travail d'assistante, s'est pacsée et publie un deuxième livre* en mai. Elle esquisse un sourire : «J'arrive enfin à comprendre mon histoire. J'ai envie de vivre.» Contacté, l'hôpital psychiatrique Paul-Guiraud se défend : «Nous ne sommes pas au courant de ce recours. Jusqu'à présent nous n'avions aucun contentieux avec cette patiente. C'est quelqu'un de très courageux.
                      leparisien.fr

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                      • #26
                        Juliette : "J'étais loin d'imaginer la sombre réalité"

                        Bienvenue dans l’univers impitoyable des HP, Hôpitaux Prisons… Où contrainte, autorité abusive et menaces mènent la danse.

                        Avant, j’étais comme vous. Je considérais la psychiatrie comme étant une discipline médicale digne de confiance et les hôpitaux psychiatriques comme des institutions, censées traiter et guérir des personnes malades ou fragilisées psychologiquement.

                        Je croyais que les psychiatres travaillaient de pair avec les thérapeutes, qu’ils écoutaient et tentaient de faire parler leurs patients, de leur redonner confiance en les suivant de près et en les revalorisant afin qu’ils se réintègrent dans la société et reprennent peu à peu goût à la vie.

                        Je pensais que les médicaments qu’ils prescrivaient aidaient les malades à se relever, à sortir la tête de l’eau dans des périodes de troubles.

                        J’avais confiance et n’aurais pas hésité à conseiller à un proche de consulter un psychiatre, de suivre un traitement ou même, en cas extrême de danger imminent, de le faire interner sans son consentement.

                        Mais avant, je ne savais pas. J’étais loin d’imaginer la sombre réalité.

                        C’est pourquoi, il est de mon devoir aujourd’hui de témoigner, de vous informer et de vous conseiller. Car personne n’est à l’abri d’un internement, le sien ou celui d’un proche. Je ne peux pas rester dans le silence, cela signifierait valider les pratiques psychiatriques et être complice, malgré moi, de leurs abus et mauvais traitements. Je m’y refuse formellement.

                        Si mon internement en HP a été un échec criant qui m’a laissé plus de séquelles qu’autre chose, je cherche cependant à tirer parti des expériences de la vie. Peut-être, tout du moins j’espère, que cette période extrêmement sombre servira à certains à remettre en cause ce système et permettra de relancer le débat sur la façon dont la « folie » est traitée par notre société. Et là, je pourrai enfin me dire, que finalement, mon internement aura eu du bon.

                        Enfin, je ne peux oublier mes amis patients, qui, privés de liberté depuis des mois, des années, traînent leurs désespoirs dans les couloirs lugubres de ces hôpitaux prisons, privés de vie et de liberté pour être ou avoir été déprimés ou en décalage avec la société. La plupart ont été terriblement blessés par la vie, ont une sensibilité magnifique, un courage incroyable, un talent artistique fou. Ils ont été brisés par ce système, après avoir été blessés par la vie. C’est aussi et surtout pour eux que je témoigne.

                        Loin de moi l’idée de juger toutes les personnes qui travaillent au sein de ces hôpitaux psychiatriques. Car j’ai côtoyé des infirmiers, aides-soignants et même un (seul) psychiatre avec des qualités humaines remarquables et qui parviennent à faire un excellent travail malgré la dureté de leur quotidien. Je pense souvent à eux avec une infinie tendresse. Ces quelques personnes m’ont sauvée du désespoir en me prouvant avec leur intelligence, leurs sourires et leur gentillesse, que l’on pouvait rester humain, respectueux et bon, en contre-courant d’un système qui utilise et prône la violence, la menace et la dévalorisation.

                        Ces derniers sont malheureusement minoritaires, et les autres, le gros de la masse, s’accrochent, comme beaucoup de personnes bêtes et méchantes, à leurs maigres pouvoirs et en jouissent impunément. Ils prennent un malin plaisir, clairement perceptible, à nous voir dévier du règlement pour mieux nous punir. Pour eux, le cas par cas n’existe pas. Seules règnent les règles, l’autorité et la discipline. Ces gens-là sont ce que j’appellerais des tortionnaires ou au mieux des idiots sans cœur… Ils ne nous écoutent pas, nous maltraitent et nous infantilisent. Ils font beaucoup de mal.

                        Une histoire de responsabilité juridique… où le patient reste le grand oublié

                        L’année 2011 ne m’avait pas épargnée… Suite au suicide aussi inattendu que tragique d’un ami qui m’était très proche, j’ai été plongée dans une période assez sombre. Mes parents, avec qui j’entretenais depuis des années des relations distantes, ne savaient pas comment me venir en aide. J’ai fait une bêtise, une erreur que je regrette terriblement, je leur ai envoyé des messages par texto de menace suicidaire, pour les faire réagir. Il s’agissait pour moi d’une simple provocation, pour leur signaler que j’avais besoin de leur aide et de leur présence. Comportement puéril et irréfléchi, qu’ils ont pris à la lettre au lieu de le comprendre comme un chantage affectif, ou une façon de dire « j’ai besoin de vous » dans une famille ou la communication est défectueuse…

                        temoignage de juliette
                        Dernière modification par alger1954, 20 novembre 2017, 23h41.

                        Commentaire


                        • #27
                          dimanche 8 janvier 2017
                          Pourquoi le traitement psychiatrique forcé doit être prohibé, par Jolijn Santegoeds, Campagne No Forced Treatment

                          Article original en néerlandais:



                          Jolijn Santegoeds a créé l'ONG "Stitching Mind Rights" [1], elle est co-présidente du Réseau mondial des usagers et survivants de la psychiatrie (WNUSP) [2] , et membre du conseil d'administration du Réseau européen des (ex-) usagers et survivants de la psychiatrie (ENUSP) [3].


                          Pourquoi le traitement psychiatrique forcé doit être prohibé, par Jolijn Santegoeds, 29 mars 2016.

                          Pendant des siècles, a existé la résistance au placement forcé dans les institutions, à l'isolement, à la contention par sangles, à l'administration forcée de médications, aux électrochocs forcés, et à d'autres traitements psychiatriques forcés.

                          La coercition n'est pas un soin

                          la coercition est l'une des choses les plus horribles que les personnes puissent faire à autrui, tandis que le bon soin est justement l'une des plus belles choses que les personnes puissent offrir à l'autre. Il y a une différence fondamentale entre la coercition et les soins.

                          La coercition est contraire au bien-être et mène entre autres au désespoir, à la peur, à la colère et au ressentiment du client. Par la coercition, la voix du client est ignorée, et ses limites ne sont pas respectées. La coercition ne conduit pas à une sécurité accrue, ni au rétablissement de la santé mentale. Au contraire, par la souffrance, l'impuissance, et le manque de soutien, le risque est accru d'aggraver les problèmes psychosociaux et de réaliser une escalade. La coercition est à l'opposé des soins.

                          La coercition signifie un manque de soins

                          Les interventions psychiatriques forcées ne sont pas une solution, mais un problème pour les soins de bien-être mental. Depuis longtemps, le traitement forcé a permis aux intervenants de tourner le dos à la situation de crise, et d'abandonner la personne sans soutien réel; cela a empêché le développement de bonnes pratiques de soins.

                          Bien soigner est possible

                          Bien soutenir évite la coercition. Avec une attitude de respect et un bon soutien, les problèmes et l'escalade peuvent être évités avec succès, cela rend la coercition obsolète [4]. Une aide réelle est possible.

                          Des efforts sont nécessaires

                          Bien que toutes les parties sur le terrain de la santé mentale en Hollande veuillent abolir la coercition [5], le nombre total de demandes de contraintes légales (RM et IBS) continue d'augmenter chaque année. Cependant, il y a dans certains endroits des initiatives spécifiques pour réduire la contrainte, tels que le développement de l'HIC (High / Intensive Care psychiatry, psychiatrie de soins intensifs) [6], qui ont pour but de prévenir l'isolement en permettant un soutien intensif. D'autre part, il y a une augmentation énorme des contraintes dans les consultations externes (autorisation conditionnelle), ainsi que dans les incidents avec des « personnes confuses ». On a conclu à plusieurs reprises que les pratiques étaient « persistantes » , et que la culture était « difficile à changer ».

                          Apprendre de l'histoire

                          L'Europe a une longue histoire de xénophobie envers les personnes avec des problèmes psychosociaux. Depuis le 15ème siècle , ont existé des asiles spéciaux conçus comme des prisons, où les gens étaient enchaînés et enfermés comme des bêtes, et les exorcismes étaient communs. Après les découvertes de Charles Darwin et les Lumières (17ème et 18ème siècles), l'essor du secteur médical, a été suivi par l'arrivée de la première loi asilaire en Hollande au 19ème siècle pour les « admissions et soins des lunatiques dans les hôpitaux psychiatriques » dans le but d'offrir des « soins plus humains » que dans les asiles d'aliénés. La jeune science médicale comprenait une diversité de points de vue, et dans le 20ème siècle ont été poursuivies de nombreuses expériences telles que les bains chauds et froids en alternance, la lobotomie, les électrochocs , etc... L' « anthropologie spéciale » [7] ou la science raciale et l' eugénisme, s'est engagée dans la recherche de l'homme parfait, et dans la mise en œuvre de l' « hygiène raciale » destinée à empêcher le « déclin de la race », une idéologie qui affirme ouvertement l'inaptitude de certaines populations, et qui a entraîné le génocide dans lequel les patients psychiatriques ne sont pas épargnés (Seconde Guerre mondiale).

                          Après ces pages sombres de l'histoire ont été acceptées les déclarations universelles des droits de l'homme affirmant la valeur de chaque être humain, et peu à peu les sociétés sont devenues plus tolérantes. Cependant, la psychiatrie n'a guère changé et elle s'est maintenue sur ses fondements discutables et ses pratiques expérimentales, avec le confinement, les régimes de discipline, et les traitements expérimentaux comme les piliers inchangés de l'offre de traitement. Elle a encore pour but de forcer un changement de comportement des clients, sous prétexte que les clients eux-mêmes sont « incompétents » et incapables d'exprimer leurs préférences. Ceci est absolument faux: Chaque être humain émet des signaux. Il s'agit de les interpréter d'une façon correcte. Le soin réel s'adresse à la personne elle-même plutôt qu'au comportement. Une assistance professionnelle est quelque chose de complètement différent de la répression primaire des symptômes.

                          Il est temps de tracer une limite. Il est urgent de reconnaître que les soins en santé mentale se sont engagés dans l'erreur au long de leur histoire. La correction brutale des personnes par la main lourde jusqu'à ce qu'elles soient jugées « suffisamment bonnes » n'est pas un but légitime des soins en santé mentale. Il devrait s'agir de bien-être. la contrainte est l'erreur passée des soins en santé mentale. L'innovation est nécessaire.

                          Le besoin mondial pour des soins non-coercitifs et gratuits

                          Partout dans le monde existe le traitement forcé. Nous connaissons les images extrêmement bouleversantes des parties les plus pauvres du monde, les gens enchaînés en Asie par exemple, [8] et en Afrique [9], mais aussi dans notre propre pays avec Brandon [10] et Alex [11]. Tant que l'Occident continue d'affirmer que le traitement forcé est le modèle des soins appropriés, ces scènes seront plus difficiles à bannir, d'autant plus que de nombreux pays ont des attentes élevées vis à vis de l'approche occidentale. Il est important de trouver de bonnes solutions dans la quête mondiale pour les soins non-coercitifs et gratuits.
                          Dernière modification par alger1954, 20 novembre 2017, 23h43.

                          Commentaire


                          • #28
                            masha @

                            d importantes personnalites du monde medicales du monde entier ont denonces la psychiatrie comme etant une fausse science.

                            Commentaire


                            • #29
                              Nessie

                              J'ai tellement argumenté sur ce forum étonnant que tu n'es jamais fait attention tu n'as qu'à le survoler
                              Dernière modification par nordsud, 20 novembre 2017, 21h59.

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                              • #30
                                Le bêtisier de l'aveugle ?

                                Ritaline ,prozac...des clients à vie un sacré buisiness , aux états Unis c'est 8 000 000 d'enfants avec soi-disant des troubles de l'attention victimes de cette mafia , des parents manifestent mais oups c'est pas dans les médias.

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