Ahmed Ouyahia soutiendra "certainement" Abdelaziz Bouteflika si ce dernier se présente à un 5e mandat en 2019, car les quatre premiers quinquennats n'ont apporté que du "bien" et de la "prospérité" à l'Algérie, a estimé le Premier ministre lors d'un entretien accordé à El Bilad TV.
"Mon soutien [à un 5e mandat] et celui de la famille politique à laquelle j'appartiens est basé sur un programme: Le programme d'Abdelaziz Bouteflika durant 4 mandats ne nous a apporté que du bien et de la prospérité. Il nous a rendu notre place sur le plan international", a affirmé M. Ouyahia.
"Son travail n'est peut-être pas parfait à 100%, mais personne ne peut nier que l'Algérie de 2017 n'a rien à voir avec celle de 1999 ou de 2005", a surenchéri le secrétaire général du RND en assurant être pour "la continuité".
Ahmed Ouyahia, en campagne pour les élections locales du 23 novembre, est souvent accusé par ses adversaires du FLN, Djamel Ould Abbes notamment, d'avoir des ambitions présidentielles pour 2019. Sur ce point, le Premier ministre dira juste que "l'Algérie a déjà un président".
"J'ai le grand honneur d'aider le président, que Dieu lui accorde longue vie. Nous menons le combat des locales en ce moment, et personne ne peut me garantir que je serai vivant en 2019, alors laissons chaque chose à son temps", a-t-il soutenu.
Personne ne peut garantir qu'Abdelaziz Bouteflika sera vivant en 2019 non plus, et M. Ouyahia concède que le président est diminué physiquement mais affirme tout de même que ce dernier peut accomplir son travail.
"C'est vrai qu'Abdelaziz Bouteflika est malade et qu'il n'a plus la même force qu'en 2000, mais il gère le pays", selon Ahmed Ouyahia.
"Alach t'haouess si Said Bouteflika a une ambition politique?"
A une question du journaliste d'El Bilad pour savoir si Said Boutelfika compte succéder à son frère, le Premier ministre s'est irrité et a lancé un "Alach t'haouess?" (Pourquoi cherchez-vous à savoir?).
"Said Boutelfika accomplit son travail de conseiller du président. Pourquoi chercher à savoir s'il a des ambitions politiques?", a martelé M. Ouyahia.
Pour lui, les spéculations sur le pourvoir décisionnel du frère du président ne sont que des "paroles de personnes qui n'ont rien d'autre à faire".
"Ceux qui affirment ceci ne connaissent pas la psychologie d'Abdelaziz Boutelfika. Notre président n'a jamais concédé un atome de ses prérogatives", a affirmé le Premier ministre.
Huffpost Algérie
"Mon soutien [à un 5e mandat] et celui de la famille politique à laquelle j'appartiens est basé sur un programme: Le programme d'Abdelaziz Bouteflika durant 4 mandats ne nous a apporté que du bien et de la prospérité. Il nous a rendu notre place sur le plan international", a affirmé M. Ouyahia.
"Son travail n'est peut-être pas parfait à 100%, mais personne ne peut nier que l'Algérie de 2017 n'a rien à voir avec celle de 1999 ou de 2005", a surenchéri le secrétaire général du RND en assurant être pour "la continuité".
Ahmed Ouyahia, en campagne pour les élections locales du 23 novembre, est souvent accusé par ses adversaires du FLN, Djamel Ould Abbes notamment, d'avoir des ambitions présidentielles pour 2019. Sur ce point, le Premier ministre dira juste que "l'Algérie a déjà un président".
"J'ai le grand honneur d'aider le président, que Dieu lui accorde longue vie. Nous menons le combat des locales en ce moment, et personne ne peut me garantir que je serai vivant en 2019, alors laissons chaque chose à son temps", a-t-il soutenu.
Personne ne peut garantir qu'Abdelaziz Bouteflika sera vivant en 2019 non plus, et M. Ouyahia concède que le président est diminué physiquement mais affirme tout de même que ce dernier peut accomplir son travail.
"C'est vrai qu'Abdelaziz Bouteflika est malade et qu'il n'a plus la même force qu'en 2000, mais il gère le pays", selon Ahmed Ouyahia.
"Alach t'haouess si Said Bouteflika a une ambition politique?"
A une question du journaliste d'El Bilad pour savoir si Said Boutelfika compte succéder à son frère, le Premier ministre s'est irrité et a lancé un "Alach t'haouess?" (Pourquoi cherchez-vous à savoir?).
"Said Boutelfika accomplit son travail de conseiller du président. Pourquoi chercher à savoir s'il a des ambitions politiques?", a martelé M. Ouyahia.
Pour lui, les spéculations sur le pourvoir décisionnel du frère du président ne sont que des "paroles de personnes qui n'ont rien d'autre à faire".
"Ceux qui affirment ceci ne connaissent pas la psychologie d'Abdelaziz Boutelfika. Notre président n'a jamais concédé un atome de ses prérogatives", a affirmé le Premier ministre.
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